Une émission qui va parler d’images, de celles qui veulent dire quelque chose du réel, le documenter sans l’écraser, le montrer sans le dominer. Des usages pour la fabrication d’ images critiques. Des images qui rendent visibles les angles morts.

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Photographe mais aussi éditrice et iconographe, Maëva Benaiche a plein de cordes à son arc. Elle a lancé une revue photographique d’abord en ligne et désormais sur papier, Premier exemplaire. Une revue généreuse qui publie des séries d’images plein cadre qui régalent les amateurices de photographie. Son credo : éditer une revue faite par et pour des photographes émergents. La version papier de la revue fête son premier anniversaire à la galerie La Petite Photo. Elle est venue raconter cette aventure éditoriale au micro du Magazine. Elle n’était pas seule dans le studio : Anaïs Ondet et Pauline Thollet étaient à ses côtés. Des séries de ces photographes ont paru dans la revue. L’occasion pour ces trois jeunes femmes de raconter comment leur art les anime et les nourrit (prosaïquement...pas vraiment ! mais artistiquement, oui) et quels sont leurs projets en cours.

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Comme tous les ans, nous consacrons une émission aux Arts en balade.
Gilles Allaire et Caroline Lamy pour l’association, Annette Cunnac, Evelyne Galabrun et Martine Relieveld, artistes, ont évoqué avec brio et passion cet événement. Un grand merci !

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Un jour, il a vu une expo de Willy Ronis à Bram, au domaine des Essarts. Un choc esthétique. "Photographier la rue comme ça... Incroyable ! Je me suis dit, maintenant je sais, c’est ça que je veux faire !", raconte David Siodos qui bossait dans la vente.
C’est lui qui expose à son tour à Bram "Le sommeil des oubliés", exposition fleuve, aboutissement d’un long travail documentaire à l’écriture singulière autour d’un même sujet, la vie alternative dans trois lieux différents : le périphérique, le centre-ville et la forêt. Dans les marges. Mais la marge, c’est qui, c’est quoi s’interroge le photographe qui a d’abord passé beaucoup de temps à écouter, dialoguer, créer des liens. La photographie est ce qui vient à la toute fin, elle survient, parfois réussit, parfois rate. Ce qui compte, raconte-t-il, c’est la rencontre humaine. Le photographe toulousain a consacré huit ans à ce projet phare. Un livre en est sorti, "A l’ombre des vivants" aux éditions Le Mulet. Aux Essarts, le visiteur pourra se plonger dans cette histoire en noir et blanc et découvrir aussi sa toute dernière série dont il parle au micro du Magazine. Il y parle aussi de son parcours atypique.

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