occuper la nuit du 22 avril au 28 2024
publié le 21 avril 2024 par |TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE
AU MILIEU DU TUMULTE,
DEVENIR LE VENT...
LE SOUFFLE LOU DIMAY
ÉDITIONS BLAST
TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE
AU MILIEU DU TUMULTE,
DEVENIR LE VENT...
LE SOUFFLE LOU DIMAY
ÉDITIONS BLAST
En allant boire l’apéro au marché (oui, j’y vais assez souvent) ,je suis tombé sur la une du point (il n’y est plus en kiosque, les vilaines choses ont une fin), le journal approximativement de centre droit macroniste voire totalement à droite avec son titre Toulouse ; formidable où je ne sais quel qualificatif avec comme illustration la Moudenq Delga Tower, tour qui me donnera le matin l’heure par son ombre, cadran solaire appelle-t-on ça.Retour ligne automatique
Coûteux le cadran solaire et est-ce vraiment utile cette turgescence municipale ?
Il y a aussi une attaque des urbanistes au Mirail. À suivre.
« Cher Syre, permettez que je me retire ; en jurant fidélité au
Roy, j’ai promis soubtenir la royauté. Or Votre Majesté me
commande un acte pernicieux à la royauté... Je refuse ! Je le
répète à mon cher maistre et souverain bien aymé : c’est une
malheureuse idée de bâtir des quartiers à usage exclusif
d’artisans et d’ouvriers. Dans une capitale où trosne le
souverain, il ne faut pas que les petits soient d’un costé et les
gros et dodus de l’autre. C’est beaucoup mieux et sûrement
quand tout est meslangé. Vos quartiers povres deviendroient
des citadelles qui bloqueroient vos quartiers riches. Or, comme
le Louvre est la partie belle, il pourroit se faire que les balles
vinssent ricocher sur votre couronne... Je ne veux, Syre, estre
le complice de ceste mesure. »
(Lettre de démission que François Miron, prévôt des marchands, adressa à Henri IV)
TOUS LES VENDREDIS OU PRESQUE À 19H
« Je la vois comme une espèce de méduse. Si je pouvais mettre un mot dessus, ce serait tentaculaire. »
TOUS LES VENDREDIS OU PRESQUE À 19H « Je la vois comme une espèce de méduse. Si je pouvais mettre un mot dessus, ce serait tentaculaire. (...) Lire la suite..Toute la programmation du festival les bruissonnantes en extraits sonores
Paul Otchakovsky-Laurens,fondateur de POL avait posé en exergue de sa maison d’édition :
la littérature, pour mettre là où le désordre s’installe.
Peut-être, aujourd’hui, miné par l’actualité, pourrait-on déposer une autre phrase qui serait
La littérature pour mettre de l’ordre là où le désordre s’installe.
Vous en aurez compris l’esprit, même si l’ordre n’est pas ma tasse de thé, disons mettre de la raison là où s’installe la déraison.
TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE
Boire pour oublier le mal de tête. La soif du cul. Le mensonge
Pour être volontairement impossible. Un monstre.
Une ordure. Un calvaire.
Pour rencontrer sans connaître. Oublier. Se pisser dessus.
Seule avec les autres , à un comptoir sale.
Fume cow-boy, les mains entre les cuisses.
Christine Germain bestiaire à têtes de femme