bidonfumant

Tous les jours à une heure

“- Si Dieu existe, toute la volonté est Sienne et je ne puis sortir de Sa volonté. S’Il n’existe pas, toute la volonté est mienne et j’ai le devoir d’affirmer ma propre volonté.

(...)

J’ai le devoir d’affirmer mon incroyance, dit Kirilov en arpentant toujours la chambre. Pour moi il n’est rien de plus haut que l’idée que Dieu n’existe pas.”

Dostoïevski, Les Possédés.

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Quand je mange une biscotte bien croustillante, j’entends moins bien la radio. Nathalie Quintane. Remarques 2012
Aujourd’hui
Il y a deux solutions, j’ai du mal à rentrer ou peut-être plus réaliste, j’ai du mal à sortir.
Et donc, je voulais faire une émission sur les webradios confidentielles, essayer d’imaginer les motivations, et surtout expliquer pourquoi, un jour, j’en ai créée une qui fonctionne encore.
Mais voilà, c’est un peu plus compliqué que prévu parce que c’est moins clair.
En tournant autour du pot, j’ai retrouvé cette émission de 2015 autour d’une lettre que m’avait adressée une ancienne gestionnaire et productrice de canal sud.
Ça me laisse une semaine supplémentaire pour mener à bien mon idée ou pas sur ces webradios supposées égocentrées.
Ce qui est sûr, certain, c’est que j’entends moins bien la radio quand je mange une biscotte.

Quand je mange une biscotte bien croustillante, j’entends moins bien la radio. Nathalie Quintane. Remarques 2012 Aujourd’hui Il y a deux (...) Lire la suite..

Tous les jours une heure du matin avec ou sans lune.

C’est difficile de voir la lune ; même quand elle est claire. Je sais que c’est parce que je regarde par terre.
Il y a beaucoup de choses à voir par terre. Les chewing-gums écrasés ; les mégots ; les bordures de trottoir cassées ; les nids de poule ; les paquets de Cheetos, de Ruffles et de Fritos vides ; les pièces d’un, de dix et de vingt-cinq cents ; les éclaboussures de peinture ; le marquage au sol pour la nouvelle conduite d’eau ; une chaussure esseulée ; des vêtements usés ; un gant solitaire ; des empreintes de pas ; de la graisse et de l’huile ; des taches sans nom ; des pneus déchiquetés ; une lampe cassée ; des feuilles de laitue ; des notes de service ; des bâtons de rouge à lèvres ; des allumettes en bois ; des choses que je peux utiliser et d’autres qui ne me sont d’aucune utilité ; la civilisation et ses détritus.
le temps est la plus grande distance Larry Fondation

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Même, pour soi, soi dans la ville, on a appris le poids de cela qui ne dit pas tu ni vous ni je mais on, simplement on. On ne sait plus dire, pour soi-même y compris, autrement que on.
F. Bon – avril 1999.

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Il y a une raison bien simple à la nuit ,
c’est le jour

Jean Pierre Simeon À l’intérieur de la nuit

Il y a une raison bien simple à la nuit , c’est le jour Jean Pierre Simeon À l’intérieur de la nuit Mardi Roratorio de John Cage ; une (...) Lire la suite..