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occuper la nuit du 9 au 14 décembre
publié le 8 décembre 2024 par bidonfumant
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TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE
Nous n’avons aucun futur. Pas comme nos grands-parents en avaient un, ou pensaient en avoir un. Les futurs culturels entièrement imaginables sont un luxe révolu. Ils datent d’une époque où « maintenant » durait plus longtemps. Pour nous, bien sûr, les choses peuvent changer si brusquement, si violemment, si profondément, que des futurs comme celui de nos grands-parents n’ont plus assez de « maintenant » pour s’établir. Nous n’avons aucun futur car notre présent est volatil. Nous nous contentons de limiter la casse. De faire tourner les scénarios du moment.
ou
« le meilleur usage que l’on puisse faire de la science-fiction aujourd’hui est d’explorer la réalité contemporaine au lieu d’essayer de prédire l’avenir… La meilleure chose à faire avec la science aujourd’hui, c’est de l’utiliser pour explorer le présent. La Terre est la planète alien d’aujourd’hui. »
William Gibson
LUNDI
Du violoncelle pendant une heure. Il vaut mieux aimer cet instrument...
Violoncelles, comme on pourrait sans douter du violoncelle bizarre ou classique mais là, à cet instant, j’ai oublié ce qu’il y a dedans.
MARDI
NOUVELLES
Dans ma façon de ranger le son , il y a de grands sacs, nouvelles en est un.
Ça commence avec bang on a can all stars big beautiful dark and scary,et puis ça continue gentiment avec chapelier fou, la guerre des nombres ,une petite dose d’Hector Zazou et Eva quartet et bien entendu de l’Elliot sharp off my mind, un détour par la dolce vita par le free association, quelques Dälek , no question,un indispensav-ble de Christian Marclay, un détour indonésien avec Filastine spectralization, puis deux ou trois (...)
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occuper la nuit au 2 au 8 décembre
publié le 2 décembre 2024 par bidonfumant
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TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE.
Le poème numéro 1
Coincé dans un tiroir
Rempli de galaxies
Qui hurlent des maisons de solitude
Le poème numéro 1
S’enivre de mots
Habillés de papier buvard
Buveur d’absinthe
Le poème numéro 1
Crie de sa profonde blessure
Le visage des squatteurs de lumière
Puis le silence suit le silence
A l’horizon
Des arbres suicidés
Sur les racines de chaque matin
Le silence suit le silence
Le cri et le rire d’oiseaux
Noyés dans le désert
Le soleil a bu la mer
Le silence suit le silence
Je suis le rêve du vent
Je suis le rêve de la pluie
je suis le silence
Qui suit le silence
Je suis le poème numéro 1
Incarcéré
Depuis l’an 48
de l’ère atomique
A Samarkande
C’est déjà l’aube
Minuit sur les ruines de nos temples
Le temps nous sépare
De pluie, d’air et d’amour
La blessure des papillons Hafid Saïdi
LUNDI et MARDI
Les diablogues de Dubillard : absurde à tous les étages
MERCREDI
Christina Kubisch
JEUDI
Compilation OHM Troisième partie
Histoire de ma musique électronique...
VENDREDI
Nous serons tout
SAMEDI
Fellini, quelques extraits de film en VO, afin d’écouter la compilation de Carla Bley consacré aux musiques de Fellini
DIMANCHE
S’envolent les colombes
Se posent les colombes
Prépare -moi la terre que je me repose
Car je t’aime jusqu’à l’épuisement
Ton matin est un fruit offert aux chansons,
Er ce soir est d’or
Nous nous appartenons lorsque l’ombre rejoint son ombre dans le marbre
Je ressemble lorsque je me suspends
Au cou qui ne s’abandonne qu’aux (...)
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occuper la nuit du 25 novembre au premier décembre 2024
publié le 24 novembre 2024 par bidonfumant
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TOUS LES JOURS, UNE HEURE À UNE HEURE
Si ce qui se passe en ville raconté par ceux qui la vivent, l’étudient, et qui au bout du compte l’aiment, quand même. Je vous conseille le site Toulouse space sensible et notamment la partie Toulouse : archéologie du projet métropolitain
LUNDI & JEUDI
Anthology of noise
MARDI
Après chasseur, il fera artiste dans la post-compagne, installateur de jardins avec réserve naturelle, ménagerie maison, observatoire à poissons enterré dans l’étang, télescope pour photographier les mouches à 3 km
RETOUR DÉFINITIF DE L’ÊTRE AIMÉ d’olivier Cadiot (du grand Cadiot, lyrique et drôle).
Le type qui ressemble à Peter Sellers, pantalon mou, mocassins à glands, à l’est, la femme très parfumée, à chignon vertical blanc, neige, maquillage bleu-vert, au nord, le gros homme rouge à moustache armée des Indes encore jamais vu au sud, et un tout petit type maigre, très blanc, petits yeux rouges très rapprochés, fait le mort
MERCREDI
CANTI (...)
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occuper la nuit du 1 au 24 novembre 24
publié le 17 novembre 2024 par bidonfumant
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TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE
C’est de ça que crève la presse française : recopier les communiqués de presse des institutions, des préfectures, des politicards, rappliquer le petit doigt sur la couture du pantalon chaque fois qu’un conseiller régional a une déclaration de la plus haute importance à faire. De la merde et rien d’autre.
Frédéric Paulin prémices de la chute
Ça en fit cogiter plus d’un. On but encore quelques verres, afin d’huiler les méninges et de prendre une décision. Mais rien ne vint de très probant tant il est vrai qu’une foule d’imbéciles ne réfléchit pas mieux qu’un imbécile seul. Ça se saurait. Paulin la dignité des psychopathes
LUNDI
De la musique de Chicago
MARDI
Women in electronics
MERCREDI
Compact
Tu perdras le sommeil au fur que tu perdras la vue.
Tandis que tu pénétreras la nuit, tu pénétreras dans
la nuit de plus en plus profonde ; ta mémoire, labile
déjà, s’amenuisant à mesure que au sortir d’une
longue léthargie tu prendras conscience de ton état.
(Comment désormais faire le départ du jour et de la nuit ?)M. Roche (...)
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occuper la nuit du 11 au 17 novembre 24
publié le 11 novembre 2024 par bidonfumant
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TOUS LES JOURS UNE HEURE, À UNE HEURE
Il s’efforce de prendre des notes, mais rien ne le touche comme il l’aurait voulu. Il essaye d’imaginer les avenues que traversaient en courant les habitants à la merci d’un tireur embusqué là-haut dans les étages d’un immeuble. Bien sûr, devant la bibliothèque de Sarajevo entièrement détruite, il éprouve un instant d’horreur. Il est capable de comprendre la monstruosité qui a présidé à ce gigantesque autodafé ; même lui sait que quand les livres brûlent, les hommes meurent. Frédéric Paulin Prémices de la chute
MARDI
ÈOLE un de jeu du monde de Lionel Marchetti
Éole (Vents Solaires Et Nuit Du Sujet)
5-1 TSF Radio Study 14:34
5-2 Labyrinthe, Serpent…
Voice [Présence Vocale Diaphane Via Revox A77] – Yôko Higashi
3:53
5-3 11 Têtes… 22:31
5-4 Space Abstraction 11:21
5-5 Éole (Vents Solaires)
MERCREDI
Joli mai ?
JEUDI
Résistance....
VENDREDI
"Apprendre la durée exacte du temps. Savoir comment le temps, parfois, se précipite puis sa lente retombée inutile et qu’il faut néanmoins endurer, c’est aussi ça, sans doute, apprendre l’intelligence."
OU
ELLE : Je suis d’une moralité douteuse, tu sais.
(Elle sourit.)
LUI : Qu’est-ce que tu appelles être d’une moralité douteuse ?
(Ton très léger.)
ELLE : Douter de la morale des autres.
Hiroshima , mon amour Marguerite duras
CATA, (...)
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occuper la nuit du 4 au 10 novembre 24
publié le 3 novembre 2024 par bidonfumant
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TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE
T’aimerais bien avoir une solution
pour tout
Tu penses qu’il y a une
solution pour tout
T’aimerais sans doute
que tout se termine bien
C’est possible de trouver une solution
pour tout
On doit faire la part des choses
On peut pas tout avoir
T’as appris ta leçon, non
Cette putain d’adaptation perpétuelle
du premier
au dernier jour
Prends tout ce que tu peux
et laisse les autres
payer . 20 novembre Lars Norén
LUNDI
20 NOVEMBRE LARS NORÉN
les petite haines
MARDI
ZEIT TON PASSAGEN(PASSAGES SONORES TEMPORAIRES)
Un pur horspiele dans la tradition des radios allemandes. Magnifique...
Là, vous allez me regarder
Et vous souvenir de moi
Silence
Pour l’instant il y en a pas beaucoup
qui me connaissent
Mais aujourd’hui je vais vous montrer
Je vais vous montrer
Je veux que mon visage soit gravé dans vos crânes
Je veux plus fuir
Rit
Vous aurez un souvenir
pour la vie
salauds
Depuis que j’ai six ans vous vous êtes moqués de moi
Maintenant vous allez
payer
Silence
Oui
Payer. 20 Novembre
MERCREDI
Sonoris
Sonoris label musique expérimentale (erik M , Kevin drumm, steve roden...)
JEUDI
Sainte Nitouche une production la muse en circuit
VENDREDI
20 ANS DE (...)