TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE.
L’appareil était tellement de choses : c’était une télévision, un téléphone, un outil de recherche, des archives illimitées, une chaîne stéréo, une salle de jeux, un appareil photo extraordinaire, une caméra satisfaisante, un portail vers les mouvements politiques, la pornographie et les pédophiles. Plus tard, ses parents, qui n’étaient pas enclins à l’exagération, racontèrent qu’au cours du premier mois, Delaney avait passé quatre-vingts heures par semaine à l’utiliser. Delaney n’explora qu’une fraction des capacités de l’appareil, d’abord en regardant l’intégralité, soit trente-trois heures, d’une vieille série intitulée Riverdale. Elle regarda six saisons d’une autre série, encore plus ancienne, intitulée The Office. Elle termina Friends, Outer Banks, iCarly et All American. Elle découvrit la musique et se créa une playlist qui compta rapidement 1 130 morceaux. Ses amis n’étant pas encore devenus accros aux textos, le téléphone n’eut donc pas d’effet immédiat sur sa vie sociale. Mais au lieu de rester des heures sur sa passerelle au-dessus de la rivière, Delaney passait désormais tout son temps dans sa chambre, rarement endormie mais jamais tout à fait éveillée. Le tout. David Eggers
LUNDI
La causerie de Louvain de Jacques Lacan perturbé sans doute par la dégradation du support su moins au début, ce qui n’enlève rien à l’intérêt de cette conférence, surtout pour des insomniaques ou de dormeurs de jour.
Où l’on apprend que la cravate peut être un obstacle à la communication. Ce dont je n’ai jamais douté.
MARDI
Révolutionnaire : autour d’une phrase tirée du film Valparaiso Valparaiso de Pascal Aubier
Sous-titre : « La très fabuleuse et très édifiante vie aventureuse du camarade Balthazar Lamarck-Caulaincourt, au pays des enfants de Blanche-Neige et de Che Guevara »
MERCREDI
New York Sounds
Voilà une émission sortie de mes nuits d’insomnie ,il y a plus de trente ans, entendue sans auucn doute sur France Culture (avant ou après 81, je ne saurais dire, mais quand même certainement avant). Bien entendu, mon k7 était là pour enregistrer. J’ai essayé de retrouver qui avait proposé cette traversée de New York, une nuit magnétique telles qu’elles étaient à l’époque.
J’ai remonté ce qu’il y avait encore d’écoutable ( les k7, ça vieillit mal et les lecteurs aussi) et j’y ai rajouté quelques illustrations sonores. Du pur piratage, mais faute avouée à demi pardonnée dit-on.
Mais voilà, une parfaite illustration de ce que devrait être la radio.
JEUDI
À cause du vent... Certainement en référence aux poème de Lo FU...Une de ces revues littéraires qui ont eu un départ tonitruant (mdérée la tonitruance) et qui s’arrête au deuxième numéro, faute de lecteurs et d’argent, je suppose
SAMEDI
Très nostalgique et certainement très vieillot. première écoute dans un salon d’écoute de l’ancien centre culturel rue croix Baragnon, un endroit que les moins de 40 ans (peut-être même 50) ne peuvent pas connaitre.
Megalopolis Herbert Pagani
Une comédie musicale de 1972, qui décrit un futur qui ressemble un tantinet à notre présent.
Si on dépasse le côté kitsch, une bonne utilisation du son dans la composition.
Jean Claude Vannier est peut-être certaines orchestrations
DIMANCHE
Une proposition de douche fraîche, une émission de canal sud qui apparait et disparait comme les étoiles filantes, plutôt le lundi soir. Belle aventure radiophonique.
