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occuper la nuit du 9 au 16 février
publié le 9 février par bidonfumant
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Tous les jours , une heure à une heure.
Pelouse :
Jeter des litres et des litres d’eau assortis de produits chimiques sur votre gazon, attendre qu’il s’extirpe de la terre puis lui couper la chique avant qu’il puisse pousser, se reproduire et répandre ses graines.
En bref
un cycle sans fin d’écologie vouée à l’échec.
C’est d’ici que nous observons d’autres villes croître à en perdre la raison.
Ellen Meloy (tr Agnès André) Edition BLAST
Un court métrage très court ramené de Clermont-Ferrand : anéchoïque
Lundi
Joli maide Chris Marker et Pierre Lhomme
La dernière partie...
Un film qu’il reste à refaire où l’on se rendra compte qu’ici n’est plus ici.
Mardi
Janvier 22
Une émission bêtement enregistré en janvier 2022.
Une playlist dont j’ai oublié la teneur, mais dans la semaine, je retrouverai sans doute tout ça..
Peter Hill BWW 850
Daniel Johnston the undertaker’s assistant
Je me souviens
fred Frith &henri Kaiser squirellyEarth hell’s winter
Frédérique Soumagne
Hiroshima mon amour
Derhoof don’t get born
drhoof jagged fruit
Carlos Gardel Por tus ojos negros
Ghedalia Tazartes les petits cafards
Mercredi
negativland il s’agit ici de l’opus Helther stupid (c’est vraiment stupide et ça l’est, vraiment).
À écouter là
jeudi
Manga café
MANGA (...)
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occuper la nuit du 13 au 19 janvier 25
publié le 13 janvier par bidonfumant
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TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE
L’intruction, c’est les diplômes, les certificats, les titres, tout un tas de conneries qui signifient rien. C’est du tape à l’oeil.
__ C’est les idées de Magneux qui vous tournent tous, dit elle. Mais qu’est-ce qu’on f’rait sans les gendarmes, sans gouvernement, sans lois, sans rien ?
__ Qu’est ce que tu peux en dire ? On n’a jamais essayé !
Le pain quotidien Henry Poulaille
MARDI
HUNGERDONG
Comme dit Vaillant : la misère , c’est la mère des révolutions. Les réformes, c’est de la dorure sur nos chaines. Le pain quotidien Henry Poulaille
MERCREDI
LE CHEMIN DU CHAMAN
Le chemin du chamande Lionel Marchetti à partir du livre éponyme de Kenneth White
Avec Eliane Radigue songs of Milarepa
Sacré voyage avec ou sans substance.
Curieux n’hésitez pas...
Le son du tonnerre, bien qu’assourdissant, est inoffensif ; L’arc-en-ciel, malgré ses couleurs chatoyantes, ne dure pas ; Ce monde, même s’il apparaît plaisant, est semblable à un rêve ; Les plaisirs des sens, bien qu’agréables, n’apportent au bout du compte que désillusions.
Jetsun Milarepa
JEUDI
WAR FREQUENCIES
War frequencies
Étrangement, la programmation aléatoire propose ce War frequencies.
Et, aujourd’hui, M. Moudencq interdit une exposition de médecin (...)
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occuper la nuit du 6 au 12 janvier 25
publié le 5 janvier par bidonfumant
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TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE
Conte n°204
Les chercheurs de l’institut d’intelligence artificielle de Zurich ont prouvé que le jour précis où les machines deviendront plus intelligentes que les hommes, elles auront , craignant d’être débranchées, l’intelligence de ne pas se faire remarquer et c’est pourquoi rien ne prouve, que ce jour fatal ne soit déjà arrivé.
Hervé Le Tellier Contes liquides
LUNDI
Anthologie expérimentale chinoise
Conte n°506
Une légende scandinave raconte que Noël prendra fin le jour où le père Noël, ayant grandi, cessera enfin de croire aux enfants.
MARDI
Avant que mes dents en tombent
Lecture dans les locaux de canal sud de Louise Mollière
conte n°525
À partir du 15 mai 1910, jour où il apprit qu’aucune expérience de physique ne permet de savoir si l’on est à l’arrêt ou au contraire en mouvement uniforme, Wilbur Johnson (1896-1979) refusa de payer ses billets de train.
MERCREDI
POILS ET PLUMES un drame musical instantané
conte n° 999
Les chercheurs du Dortmund allergie institut, ayant découvert, que vivre, enfant avec un animal, limite plus tard, les allergies, recommande, afin de mieux (...)
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occuper la nuit du 29 décembre au 5 janvier
publié le 29 décembre 2024 par bidonfumant
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TOUS LES JOURS, UNE HEURE À UNE HEURE
Avant dans l’eau on était des poissons, et maintenant on s’est trouvé dehors avec chacun un nom, on n’est plus en prison, on n’est plus enveloppé, on n’est plus fermé dans sa maman. Sa maman aussi, avant, elle était un poisson, avant d’être un homme. Elle n’est plus fermée dans sa maman notre maman. Après, il n’y a plus d’inclusion dans les mamans.
Après il faut des noms, maintenant. On n’est plus des grenouilles ou des crapauds dans l’eau. On ne clapote plus.
Le petit de la grenouille aussi au début il est dans l’eau. Puis après il devient autre chose alors il sort dans l’air. Il a des poumons maintenant. Il a des poumons et de la peau par laquelle il respire aussi. Ça respire par la peau. Et puis c’est sorti de l’eau et c’est devenu des hommes et ça a pris des noms.
Frédérique Soumagne
LUNDI
Avant garde jazz, ça aurait pu être cette compilation excellente au demeurant mais, ce n’est pas ça , c’est plus une avant garde proprement dite encore que...
Archie Shepp, Pat Metheny, Keith Jarret, MilesDavis, Lenny Tristano
MARDI
N’y voyez aucune tentation ni tentative de faire de la discrimination positive. Pour moi ce sont des musiciennes comme les autres et je ne recherche pas l’exceptionnel.Les femmes ont été barrées et le sont encore dans leur velléité de faire œuvre où elles l’entendent. Mais dans la composition électroacoustique, elles ont une place à part égale depuis les années 80.
Head rythm Maryanne Amacher, petit poucet Beatriz Ferreyra, tant que les heures passent Bérangère Maximin, tabou Michèle Bokanowski
MERCREDI
COLLAGE 2 d’Alexandra Baraille
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Occuper la nuit du 23 au 29 décembre
publié le 22 décembre 2024 par bidonfumant
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TOUS LES JOURS , UNE HEURE À UNE HEURE
Tu perdras le sommeil au fur que tu perdras la vue.
Tandis que tu pénétreras la nuit, tu pénétreras dans
la nuit de plus en plus profonde ; ta mémoire, labile
déjà, s’amenuisant à mesure que au sortir d’une
longue léthargie tu prendras conscience de ton état.
(Comment désormais faire le départ du jour et de la nuit ?) M. Roche Compact
LUNDI
Compact Maurice Roche
À écouter si vous n’avez jamais entendu ce texte lu par l’auteur
MARDI
Ici, c’est une histoire d’étiquette. L’étiquette nécessaire pour ranger sur les étagères ou un disque dur. Donc, en voilà une comme une autre qui m’est personnelle, et qui ne recouvre pas obligatoirement ce qu’elle est censée décrire. Mais je marche pour une autre.
Siskyou never , never again
One-eyed mule out the game
Thousand and Bramier freight train
Oenohtrix point never remember
Gjallarhorn Bergfäst
The gloaming opening gate (et on signe immanquablement à l’IRA après avoir entendu ça)
Emily Portman Two sisters
Centenaire bottle of sound
David holmes la dolce vita
Louisa John-Krol the valley of seven keys
MERCREDI
Marylin Buck : autour de sa poésie
JEUDI
Musica urgente
VENDREDI
(...)
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Occuper la nuit du 16 décembre au 22 2024
publié le 15 décembre 2024 par bidonfumant
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TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE
J’ai un peu fait la guerre, comme tout le monde.J’ai passé une heure ou deux étendu dans l’herbe à plat ventre, au bord d’une rivière, à tirer des coups de fusil.Je suppose qu’on appelle cela se battre.Je me suis donc battu, au printemps de l’an 40. Depuis longtemps, je me disais que cette chose- là finirait par arriver.Rien que d’y penser me faisait froid aux tripes. Je manque de dispositions pour la bagarre. Plutôt pétochard, pour tout dire. Le métier des armes, c’est bon pour les baroudeurs, les sabreurs, les gars qui en veulent, qui en redemandent, les intrépides, les impavides, les types qui ont du cœur et des couilles.Chacun ses plaisirs. Qu’ils s’en mettent jusque-là, de l’héroïsme, les mâles à gueule vache et à cuir dur.C’est leur affaire.Je cède ma part. Georges Hyvernaud
LUNDI
PARSI, JOLI MAI, un Paris des années soixantes : Chris marker , Pierrer lhomme
MARDI
regeneration-degenerescence
Compilation bruitiste particulièrement intéressante.
MERCREDI
ROSE AMÈRE ALBATROS
JEUDI
Kenneth Gaburo Maladetto
VENDREDI
Autour des phonographies Taïwan de Yannick Dauby avec des musiques d’aujourd’hui de Taïwan
SAMEDI
On a une trop longue habitude de la soumission. On a tant obéi pendant des siècles, tant accumulé de fatigue, on s’est tellement usé à des tâches misérables, tellement accoutumé à l’étroitesse, à la sévérité, à la grisaille de la vie, qu’on finit par se satisfaire de ce qu’on est et de ce qu’on a. Cet ordre qu’il faudrait changer est si lourd et si ancien qu’on perd courage. Il (...)