TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE.
Le poème numéro 1
Coincé dans un tiroir
Rempli de galaxies
Qui hurlent des maisons de solitude
Le poème numéro 1
S’enivre de mots
Habillés de papier buvard
Buveur d’absinthe
Le poème numéro 1
Crie de sa profonde blessure
Le visage des squatteurs de lumière
Puis le silence suit le silence
A l’horizon
Des arbres suicidés
Sur les racines de chaque matin
Le silence suit le silence
Le cri et le rire d’oiseaux
Noyés dans le désert
Le soleil a bu la mer
Le silence suit le silence
Je suis le rêve du vent
Je suis le rêve de la pluie
je suis le silence
Qui suit le silence
Je suis le poème numéro 1
Incarcéré
Depuis l’an 48
de l’ère atomique
A Samarkande
C’est déjà l’aube
Minuit sur les ruines de nos temples
Le temps nous sépare
De pluie, d’air et d’amour
La blessure des papillons Hafid Saïdi

LUNDI et MARDI
Les diablogues de Dubillard : absurde à tous les étages
MERCREDI
JEUDI
Compilation OHM Troisième partie
Histoire de ma musique électronique...
VENDREDI
SAMEDI
Fellini, quelques extraits de film en VO, afin d’écouter la compilation de Carla Bley consacré aux musiques de Fellini
DIMANCHE
S’envolent les colombes
Se posent les colombes
Prépare -moi la terre que je me repose
Car je t’aime jusqu’à l’épuisement
Ton matin est un fruit offert aux chansons,
Er ce soir est d’or
Nous nous appartenons lorsque l’ombre rejoint son ombre dans le marbre
Je ressemble lorsque je me suspends
Au cou qui ne s’abandonne qu’aux étreintes des nuages.
Tu es l’air se dénudant devant moi comme les larmes du raisin.
L’origine de l’espèce des vagues quand elles s’agrippent au rivage
Et s’expatrient
Je t’aime, toi le commencement de mon âme, toi la fin
S’envolent les colombes.
Se posent les colombes.
Mon aimé et moi nous sommes deux voix en une seule lèvre
Moi j’appartiens à mon aimé, et mon aimé est à son étoile errante
Nous entrons dans le rêve mais il s’attarde pour se dérober à notre vue