L’émission ce soir a succombé à la fièvre de l’or, ou plutôt la fièvre de Neil Young, avec deux versions chacun pour les morceaux « Heart of Gold » et « After the Gold Rush ». Ce qui ne nous a pas empêché d’écouter des morceaux apportés par notre ami Jean-François, et une poignée d’autres reprises improbables. On est allé jusqu’à un morceau titré « Saint Etienne » par les Mochines (continuateurs contemporains de la tradition de la guitare saturée), gravé sur un vinyl malencontreusement coloré en canari. Le cœur des fans des Verts saigne encore !
Quand Sylvain lui-même se mêle d’apporter son 45 tours pourri, même si c’est un morceau tiré d’un 33, même si c’est en fait sous forme de mp3, on se doute que ça va être chaud — brûlant de fièvre, en fait, avec la reprise de Boney M. (« Pourquoi t’as téléchargé ce truc ? — Je nettoyais mon ordi, le coup est parti »). On en oublierait presque qu’on commémore encore le décès de Ginger Baker, cette fois-ci via sa (brève) collaboration à Hawkwind, et qu’on démarre l’étude tâtillonne d’un nouvel album classique, After The Gold Rush de Neil Young.
Une émission articulée autour du décès tout récent de Ginger Baker, et du prochain concert (mercredi 9 octobre, 20 h) des Mochines au Ravelin, avec un ancien membre des B-Movie Rats. Ce qui ne nous empêche pas de nous lancer sur la piste de l’origine de l’expression « Chauffe, Marcel », aussi mystérieuse que les sources du Nil, en traversant rapidement Vierzon et Vesoul sur le chemin de l’œuvre fondatrice des Charlots, « Je dis n’importe quoi, je fais tout ce qu’on me dit », qui pourrait servir de devise aux Bébés Dinosaures…
Les Bébés Dinosaures 6 octobre 2019
The Pretty Things Come home Momma Live BBC 1975
The Faces (...)
Pour la première fois depuis que nous l’utilisons comme début de jingle, les Bébés Dinosaures passent une autre version du fameux Fish Cheer (le vrai, avec F, U, C, K), celle, mythique et supposée perdue, qui avait été exécutée par les quatre membres du Fish avant leur version de groupe du fameux « Feel like I’m fixin’ to die » à Woodstock (la version célèbre étant due à Country Joe en solo, la veille). On en apprend des choses en écoutant l’émission ! Et on a l’occasion de se vriller les oreilles avec plein d’autres morceaux en public de caractère plus ou moins officiel, et quelques autres curiosités d’époque, voire récentes.
Tandis que Sylvain part à la pêche au Woodstock, d’où les filets ramènent des morceaux bleus et longs, Tommy Boy accumule les variations sur le thème du 45 tours pourri. Avec les étapes obligatoires par le pop, le folk et le psyché.
Les Bébés Dinosaures 15 septembre 2019
The Pretty Things Religion’s dead Live BBC 1973
Johnny Winter Mama, talk to your daughter Woodstock 1969
Los Bravos Bring a little lovin’ [single] 1968
The Band The weight Woodstock 1969
Neil Young Lookout Joe Tuscaloosa 1973
Capsula Red moon falls Bestiarium 2019
Rory Gallagher Tattoo’d Lady Notes from San Francisco 1978
Au bonheur des dames (...)
Deux fils rouges dans l’émission de ce soir : la bande-son de « Once upon a time in Hollywood », de Quentin Tarantino, dont l’action se termine le 9 août 1969, et le festival de Woodstock, qui commença le 15 août 1969. L’actualité se bouscule ! Ajoutons à cela les contributions de notre ami Jean-François, « Angel of Death » et autres joyeusetés.
Les Bébés Dinosaures 8 septembre 2019
Bob Seger Ramblin’ Gamblin’ Man Ramblin’ Gamblin’ Man 1969
Paul Butterfield Blues Band No amount of lovin’ Woodstock 1969
The Mamas and the Papas Twelve Thirty The Papas and the Mamas 1968
Ry Cooder Jesus on the mainline (...)
