un frisson dans la nuit

J’ai fait une bête recherche sur internet pour trouver des critiques des condamnations prononcées lors de l’assassinat de Samuel Paty et je n’ai pas trouvé grand-chose.
Quand je dis bête recherche, cela veut dire que j’ai cherché dans la crème (au sens café crème) de l’information, ce qui surnage.
Et je n’ai pas trouvé grand-chose disais-je, mais je suis fatigué et désabusé.
Par contre, j’ai trouvé un texte de Louise Tort une des avocats de la défense des accusés qui commence par tout va bien. Et j’ai trouvé effectivement que tout va bien.
Tout va bien comme on dit dans le meilleur des mondes possibles.
C’est certainement ça, tout va bien et je n’y comprends plus rien.
Et n’oublions pas que dans ce procès, il n’y avait pas de tribunal populaire.
Peut-être effectivement que la peine de mort a étérétablei et nous ne sommes pas avertis.

« J’étais accroc au point de pouvoir en quelques mesures reconnaître l’identité musicale de chaque studio : il y avait un « son Twenty Century Fox » qui était celui d’Alfred Newman, un « son Paramount » associé à l’écriture de Victor Young… » Quincy Jones

« D’une part les Palestiniens luttent contre l’invisibilité qui est le sort auquel ils ont résisté depuis le début d’autre part, ils luttent contre les stéréotypes médiatiques :l’Arabe masqué le keffié, le Palestinien lanceur de pierre- une identité visuelle associée au terrorisme et à la violence. » Edward Saïd dream of Nation
N’oubliez pas à partir du 3 mars cine-Palestine

Autour du livre voir la Palestine de Stephanie Bauman

À voir :
un film de Jayce Salloumi et Elia Suleiman introduction à la fin d’un débat—parler pour soi—parler pour un autre

Les films deKamal Aljafari
et notamment paradiso XXX
et comme exemple des sous-entendus hollywoodiens sur les Palestiniens, quelques minutes de "" c’était demain".

Ce n’est pas une émission récente, octobre 2013, ni réactualisée parce qu’il n’y a rien à réactualiser. C’est même pire peut-être qu’en 2012 où l’on venait de reconnaitre en fait que 132 pays donnait à la Palestine un statut de pays non membre à l’ONU. Ce n’était pas une émission qui entendait dénoncer, d’autres le font avec plus d’efficacité et d’information précise mais une émission qui voulait simplement signifier que le peuple palestinien est.
Et que ce peuple finira par avoir une terre, cela ne fait aucun doute dans le temps de l’histoire.
C’était une émission autour de la poésie de Mahmoud Darwich. Une auberge espagnole , donc, ni explicative, ni pamphlétaire, juste dire, juste le dire…

Le 29 novembre 2012, 132 pays donnait à la Palestine le statut d’état observateur non membre. Ce fut à la suite de cet événement par défaut que fut réalisée cette émission proposée ce soir.
En ces périodes d’anniversaire ce pourrait être le premier anniversaire de ce statut, mais comme je n’aime que les non-anniversaires, c’est une surdité passagère qui provoque cette rediffusion.
Ce pourrait être la rencontre du trivial égocentrique et de l’histoire qui s’écrit, mais la surdité, l’aveuglement, l’interdiction de penser plus loin que son nombril posent les limites de la politique internationale.
La Palestine est l’urgence absolue.
Et une émission sur la Palestine (...)

La culture palestinienne est non seulement inscrite dans l’histoire de cette région, mais s’écrit en continu. Après avoir évoqué des émissions précédentes, le cinéma avec ground zéro et voir la Palestine (un livre consacré au cinéma palestinien), voilà un autre aspect des pratiques culturelles palestiniennes. La musique expérimentale.

Les deux faces de ce disque concernent un endroit comme nul autre sur cette planète, une ville et ses environs vivant dans des conditions extraordinaires, hermétiquement scellés de tous les côtés, uniquement accessibles à travers des procédures et des permis complexes, ce qui le rend presque très difficile à pénétrer et quasi impossible à quitter. Comme un croisement entre le ghetto de Varsovie et Manhattan comme une prison de sécurité maximale géante dans le film de John Carpenter de New York (film new york 1997 avec Kurt Russel). Tous (...)

« Voilà comment tout s’est passé, et jamais je n’invente. Je n’invente pas, je transpose, par l’écriture poétique ». Charlotte Delbo aucun de nous ne reviendra

Deux choses se sont entrechoquées, la guerre à Gaza et e rangement de mon bureau.
Comment deux choses dont la différence d’importance est incommensurable, ont pu faire sens ?
D’ailleurs, ces deux choses ont elles la même distance que le traitement de deux conflits majeurs de notre temps, l’Ukraine et la Palestine  ; deux volontés de puissance d’un groupe d’individus, un voulant rendre russe tout ce qu’il touche, un autre qui n’a d’autre but que d’éliminer un peuple.
En rangeant mon bureau, j’ai trouvé cette k7 de 2 heures (l’intégralité est sur cet enregistrement proposé sur cette page). Je l’ai, bien sûr, écoutée. J’y ai (...)