Nous recevons avec enthousiasme ceux qui peuvent nous apporter un témoignage sérieux, des documents complémentaires ou une contradiction constructive. L’Histoire permettant de débrouiller l’actualité, nous suivons son fil rouge, depuis la brillante première civilisation mexicaine, soigneusement occultée, et pour cause (!), jusqu’à Fukushima, ou encore notre "Sénat pris d’Assault", en passant par le siècle dit des Lumières, où brillait particulièrement Beaumarchais le négrier, la Révolution industrielle construite sur l’esclavage et le pillage, la Commune et sa grande Louise, jusqu’aux Camps de concentration, de Pologne, de France ou de Sibérie, jusqu’à la Françafrique, qui se porte bien merci, continuant de fournir notre confort à coup de pillage et d’élections truquées, quand ce n’est pas à coup de génocide....
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CH du 22/2/14 : Décroissance ?
publié le 22 mars 2014 par Chronik’Art ou Contre Histoire
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Nous consacrions notre émission de la semaine dernière à quelques unes des questions brûlantes de l’actualité : le nucléaire et le bon sens nécessaires à "une humanité durable" avec le discours d’Hailé Sélassié à la SDN, un retour sur la question de l’intermittence et du statut des précaires face au Medef, et un zoom sur les enjeux "écologico-politico-économiques" à travers différents articles glanés dans la presse.
Alors, La Décroissance ? C’est pour aujourd’hui ou pour demain ?Retrouvez l’enregistrement de l’émission sur http://www.soundcloud.com/chronikart
Pour aller plus loin :
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– Courier International : la "plastisphère" www.courrierinternational.com/article/20…-plastique
– www.ladecroissance.net/ -
Slam à Canal
publié le 15 mars 2014 par Chronik’Art ou Contre Histoire
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Lorsque la poésie s’invite à Canal il n’y a q’un pas entre terre et ciel, entre l’être et l’air.
Le lyrisme de nos invités a su, et on les en remercie, nous emmener jeudi 6 mars dernier dans une sorte de hors temps loin de nos préoccupations quotidiennes et terre à terre ramenant nos âmes à leur essence éthérique.
Nous en avions bien besoin, et peut être que vous aussi auditeurs et auditrices tant le quotidien médiatique ne semble pouvoir rimer qu’avec catastrophes et horreurs en tout genre, et plaisirs artificiels.
Merci donc à Capitaine Slam et Mahdi pour leur présence, leur sens du partage, leur talent.On les retrouvera très bientôt sur les scènes du Slam toulousain en n’en pas douter et surtout à notre soirée (presque chronikartéenne) du 21 Mars à l’Espace Henri Desbals à partir de 18H pour une soirée artistique pluridisciplinaire (...)
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CH du 7/3/14 : Le Premier Rasta
publié le 7 mars 2014 par Chronik’Art ou Contre Histoire
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"Get up, stand up, don’t give up the fight !"
Voilà ce qui aurait pu faire office de précepte à ce mouvement si singulier, né entre les années 20 et 40 et que l’on appelle Rastafarisme.
Si Leonard Percival Howell en fut le père et Bob Marley le fils, Hailé Sélassié (couronné empereur d’Ethiopie en 1930) en fut le Saint Esprit.
Mouvement d’émancipation et de conscience de soi avant tout, cette mystique vient tout de suite affirmer la dignité de l’homme noir, du Jamaïcain face au colon britannique, de l’Afrique face au Monde et ce notamment à travers la figure emblématique du "black Jesus", du "Roi des rois", fils de Jah Rastafari, Hailé Sélassié et ses discours aussi universalistes que messianiques, donnés devant la Société des Nations (SDN, ancêtre de l’ONU).Plus qu’une doctrine de fumeur de joints qui légitimerait un vie faite d’oisiveté et d’utopie, le mouvement Rasta nous interpelle par son appel à l’Amour et la Paix, par ses considérations humanistes et écologiques et par sa lucidité face à un système économique et politique qu’il estime fou et condamné à la destruction du monde et de l’Homme. Quelle actualité !
La Décroissance n’est pas loin, la victoire non plus, alors encore une fois
"Get up, Stand up, don’t give up the fight !"Retrouvez ce passionnant travail de notre ami Sébastien Perrin, qui nous quitta quelques mois plus tard, et nous manque toujours... (émission sur http://www.soundcloud.com/chronikart)
Pour aller plus loin : Helene Lee, Le Premier Rasta, Flammarion, Paris, 2010.
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CH du 3/3/14 : Métro Charonne, 8 février 1962
publié le 3 mars 2014 par Chronik’Art ou Contre Histoire
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Contre Histoire revenait il y a deux semaines sur un évènement tragique de la Vème République : la répression policière intervenue à l’occasion de la manifestation du 8 février 1962, dans les rues de Paris, pour protester contre les agissements de l’OAS.
Honte de la Vème République naissante, arrivé quelques mois seulement après le drame d’octobre 1961, cet épisode de la saga "répression policière en démocratie" vient nous rappeler à quel point l’équilibre entre un peuple en colère et un gouvernement nourri par le concept de "Raison d’Etat" peut être précaire. Trois mois seulement après cet évènement, les Accords d’Evian étaient signés...
Retrouvez l’enregistrement de l’émission sur http://www.soundcloud.com/chronikart
Honte de la Vème République naissante, arrivé quelques mois seulement après le drame d’octobre 1961, cet épisode de la saga "répression policière en démocratie" vient nous rappeler à quel point l’équilibre entre un peuple en colère et un gouvernement nourri par le concept de "Raison d’Etat" peut être précaire.
Le drame de Charonne dont on commémorait la date il y a un peu moins d’un mois, est un de ces exemples qui montrent à quel point les discours politiques de fraternité et d’oecuménisme ainsi que les mythes actuels d’une France heureuse, résistante, tolérante et civilisatrice ne concordent pas avec la réalité et la vérité historique.
La France de De Gaulle a aussi ses zones d’ombre et autant que l’infamie géopolitique de la Françafrique dont nous (...) -
Ch/Chronikart du 25/2/14 : Le Cri d’Amour de l’Huitre Perlière
publié le 25 février 2014 par Chronik’Art ou Contre Histoire
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Vous êtes vous déjà intéressé aux huîtres en dehors de toute passion gastronomique ?
Saviez vous que ces dernières se reproduisent ? Qu’elles ont elles aussi leurs fantasmes, les infidélités, et qu’elles cultivent elles aussi les plaisirs de la chair ? Cette même chair que nous aimons tant à déguster lors de nos festivités prenait il y a peu la parole via Colette Migné, une artiste pas comme les autres.
Nous recevions cette "conteuse clownesque" géniale il y a deux semaines à l’occasion du spectacle qu’elle donnait alors à Toulouse et dans ses environs, et intitulé Le Cri d’Amour de l’Huître Perlière.Une artiste et un spectacle à voir, entendre, et manger sans modération...une vraie perle !
Pour aller plus loin :
– http://migne.biz/
– http://www.youtube.com/watch?v=su9BfcUqD6kEcoutez ou réécoutez l’émission sur http://www.soundcloud.com/chronikart
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CH/Chronikart du 16/2/14 :"L’Homme Poubelle"
publié le 16 février 2014 par Chronik’Art ou Contre Histoire
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Avez-vous déjà éprouvé ce double et étrange sentiment né de la peur et du rire, que d’aucuns appellerait frayeur heureuse et d’autres beauté infernale ?
Si ce n’est pas le cas précipitez-vous sur "L’homme poubelle", une pièce de théâtre exceptionnelle écrite et jouée par Bruno Abadie, directeur de la compagnie toulousaine "Du petit matin".Nous le recevions jeudi 6 février pour une émission que nous voulions comme reflet de ce petit bijou artistique qu’est "L’Homme Poubelle" et auquel nous avions assisté la veille au théâtre Le Fil à Plomb.
Retrouvez l’émission sur http://www.soundcloud.com/chronikart
Un homme tout vêtu de noir arrive sur scène les mains et le corps glissant sur le mur comme la lumière qui l’éclaire, un ensemble sonore mêlant trip hop, bruits urbains et voix habillent l’ambiance pieuse d’un silence de circonstance et le décor est planté.
"L’homme poubelle" n’est autre qu’un "vous", qu’un "moi" perdu dans une société d’hyper-surveillance et dont le quotidien terrifiant se mêle à une naïveté et une candeur qui poussent infailliblement au rire.Œuvre du "théâtre décomposé" comme aime à le préciser Bruno Abadie, cette pièce est issue d’une recomposition personnelle de ce dernier qui s’appuie sur l’œuvre de Matei Visniec.
"1984" n’est pas loin, le totalitarisme non plus mais quelque chose d’encore plus effrayant s’impose là à notre réflexion : cette (...)