Contre histoire ?

Voici la fin de l’Histoire de Manouchian, et de ceux de l’Affiche Rouge

et voilà les noms des 10 de l’Affiche, pour mémoire :
Missak Manouchian, Arménien, 37 ans, chef du réseau après Bocsov, formé par Marcel Rayman
Ferencz Wolf, dit "Bocsov ", Hongrois, 38 ans, chimiste
Marcel Rayman, premières actions à 17 ans, Polonais, artilleur formateur, 20ans au Mt Valérien
Robert Wichitz, Français, 19 ans
Spartaco Fontano, Italien, 21 ans
Thomas Elek, Hongrois,15 ans à sa première action, 19 au Mt Valérien le 21 février 44.
Maurice Fingercwajg, Polonais, 21 ans
Wolf Wajsbrot, Polonais,17 ans,
Celestino Alfonso, républicain Espagnol, 27 ans
Slama Grzywacz , Polonais, 32 ans
Plus Olga Bancic, Roumaine, 32 ans, ajoutée sur l’Affiche visible le dimanche à la Daurade, et qui fut exécutée le 10 mai 44 à Stuttgart.
Les noms des 12 autres du 21 février sont inscrits sur la nouvelle Affiche Rouge, ainsi (...)

sur l’Affiche Rouge, ils étaient 10...

il faut y ajouter Olga Bancic qui eut la fin la plus terrible, et Hélène Kro qui mourut pour ne pas trahir, et les 13 fusillés avec les 10 de l’Affiche, et tant et tant d’autres de ce réseau magnifique qui moururent avant ou peu après le 21 février 1944...
Les plus jeunes avaient 15 et 17 ans (Thomas Elek et Marcel Rayman...)ou 19 (Maurice Fingercwajg et Wolf Wajsbrot)...

des colonies ?

il paraît...Mais....
suite , et pas fin du tout la prochaine fois !.....

et du FLBLB jusqu’à Victor Hugo...

...quand l’éditeur impertinent de Bandes Dessinées se retrouve aux côtés de Victor Hugo via Canal Sud et le Canard Enchaîné...
De son exil de Guernesey, Victor Hugo tremblait pour la Pologne, avec des mots qu’on peut répéter aujourd’hui, en changeant les noms des victimes... Si on met "Ukraine" à la place de "Pologne", on s’y croit facilement...
Le tsar a changé, mais la violence est la même, avec une puissance décuplée des armes...et l’Ukraine, comme la Pologne en son temps, n’est pas un adversaire, mais un modèle, comme le dit Hugo dans son apostrophe aux soldats russes...

Retrouvons aux éditions du FLBLB Grégory Jarry et Otto T. qui nous racontent avec humour une Histoire où il est souvent difficile d’en trouver...

celle de la décolonisation. On va y aller doucement, car l’Empire était grand, et nombreux les malheurs qui s’y succédèrent... pour financer notre révolution industrielle et nous abrutir de consommations...

Extraits de la présentation par René Vautier de son film de 1949 : Afrique 50
"Moins le Blanc est intelligent, plus il trouve le Noir bête" (André Gide)

premier film anticolonial français, lequel, à la demande de la Ligue de l’Enseignement, devait être un simple documentaire genre carte-postale, destiné aux établissements scolaires français, et qui devint, malgré La Ligue, le premier d’une série d’œuvres militantes, dont la plus connue est sans doute "Avoir 20 ans dans les Aurès"...
Cette présentation est seulement le récit de l’aventure qui dura toute une année, au lieu des quelques semaines prévues, et qui bouleversa la jeunesse des années 50/60 et continue d’exercer son influence sur des générations en quête de repères, et sur tous ceux qui remettent en question le capitalisme et ses fondations, colonialisme, suprémacisme, extractivisme, productivisme aveugle et destructeur...
Manno Charlemagne et Ridan accompagnent ce voyage de leur expérience.

Le récit de René Vautier (...)