Pour transformer un son en son radiophonique, la méthode est simple, il suffit de prendre ce son et de le passer à la radio, ainsi il devient radiophonique. Comme, il n’y a pas de limite au son, il n’y pas de limite à ce que produire la radio. Et alors machine à ouïr est en marche.
Donc la proposition de cette émission ,outre le fait d’écouter de la musique que l’entend peu, de la poésie et autres humeurs, c’est que vous participiez à la programmation soit sous forme de dédicaces, de lectures de propositions musicales.
À vous de voir et de dire mais pas tout. Parce que comme je suis au minimum antiraciste, antisexiste, antifasciste et beaucoup d’autres choses, tout ne pourra pas être proposée. Mais vous pouvez tenter votre chance.
Et si ces musiques vous intéressent, retrouvez les sur 49,3
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un frisson dans la nuit : I remember
publié le 26 juillet 2024 par bidonfumant
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Ce I remember n’est pas une coquetterie, mais quand il s’agit de Joe Brainard, "je me souviens" se transforme en "I remember".
J’aurais pu tenter une macronneries du style "je remember" ou "I souviens" ou "french souvenir".
Mais je reste sobre, malgré le couvre feu ou à cause du couvre feu (et aussi parce que je n’ai pas le moindre feu à couvrir) et nous resterons sur le titre original du bouquin I remember.
Comme vous l’aurez remarqué, c’est une émission commise pendant le premier confinement.
Là, à la suite d’élection, je ne peux guère faire le con finement, alors je me souviens d’un temps où tout était politique.
Aujourd’hui, plus rien est politique, tout se joue entre la haine d’un autre et le contentement de soi d’un autre . Peut-être que les autres se recouvrent mais peut-être pas.I remember
Pour écouter la lecture originale par l’auteur
un petit extrait iciet un peu plus là
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Un frisson dans la nuit : déchanter
publié le 12 juillet 2024 par bidonfumant
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Déchanter est le mot du mois. Avant d’utiliser le verbe enchanter, il faudra rechanter et réenchanter.
Pour transformer un son en son radiophonique, la méthode est simple, il suffit de prendre ce son et de le passer à la radio, ainsi il devient radiophonique. Comme, il n’y a pas de limite au son, il n’y a pas de limite à ce que peut produire la radio.
Tout recommence toujours, les lieux voyagent avec nous, surtout ceux où on a été heureux. La poésie sert à ça, à emporter le monde avec nous, dans le temps et dans l’espace
DechanterDéchanter de Nicoles richard, c’est de la poésie et souvent comme toute poésie on y entend ce qu’on y amène à partir de ce qu’il amène.
Déchanter, dit en grande partie par l’auteur et qui s’entremêle avec Hymnen de Karl Heinz Stockhausen
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Un frisson dans la nuit : le moi extrême
publié le 14 juin 2024 par bidonfumant
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Rien à voir avec le RN plutôt avec le EM.
Enquête autour de 8 affiches dans la station Mustek à prague.Les huit affiches
Extreme self -
un frisson dans la nuit : état d’urgence ?
publié le 7 juin 2024 par bidonfumant
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L’urgence est relative, il s’agissait de remplacer le disparu de juin 2024, disparu qui devait exposer à canal sud. Canal sud, presque 40 ans de lieu dédié aux expositions, installations et autres expressions plastiques, plus de 380.
Même s’il y a plus urgent dans le monde.À écouter urgemment à propos de l’exposition collective le monde comme il va (fondation Pinault)
(france culture 12h24, 5/06/24 Sarah Ihler-Meyer et Stéphane Corréard).EtaturgenceEtaturgenceTrop urgente pour être léchée...
Le contraire d’une vérité banale, c’est une erreur stupide.
Le contraire d’une vérité profonde, c’est une autre vérité profonde. Niels BohrLa fin est dans le commencement et cependant on continue.
Au début, parce qu’il faut un début, il s’agissait de faire bouche trou. Ça nous arrive avec Saoud Salem de jouer les utilités en cas de défection d’un artiste. Il faut assurer la continuité de l’activité galerie de canal sud. Quasiment aucune interruption depuis presque 40 ans d’expositions mensuelles.
Je rappelle que dans une approximation lacanienne, la galerie canal sud avance que (...) -
Un frisson dans la nuit : ce bruit de verre en elle
publié le 17 mai 2024 par bidonfumant
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Il y a toujours dans la nuit un homme qui
ne dort pas qui regarde le ciel ou ne
regarde rien un homme épargné par tout
ce noir qui ronge un homme n’importe
qui un homme qui se sent plus vivant que
le jour et la nuit réunis cet homme est déjà
mort ou n’est pas encore né peu importe
il est assis par terre et ne demande rien. Albane GelleUn hérisson qui partait en voyage
arrêté net
dans un virage
quel dommage. En toutes circonstancesUn bruit de verre en elle. Albane Gelle
Ce bruit de verre en elleet il existe aussi(je viens de la retrouver) la version lue par Albane Gelle au festival panoptic.
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Un frisson dans la nuit : So long Marylin Buck
publié le 12 mai 2024 par bidonfumant
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Une rediffusion pour tant de raisons que je n’avancerai que quelques-unes qui ne sont pas plus pertinentes que tant d’autres, qui ne concernent que moi, sans doute, mais je crains que malheureusement ce ne soit pas vrai. La dépression sociale serait-elle contagieuse ?
J’essaie d’expérimenter le slogan post punk : no brain no pain, mais je reste bloqué sur no future.
Dans ces moments où mes années me prennent la tête, où quand je me retourne , je ne vois pas grand monde, je ré-écoute Jefferson airplane, grateful dead, gong, amon düül, et je reste persuadé que c’était pas mieux avant.Directement des années 70, repenser à Marylin Buck.
Marylin Buck sur freedom archives
Je suis maigre. Je me déshabille, cours dans l’eau, plonge nue pour disparaître... Quelques respirations, des cris et des sons du monde.
Je me débarrasse de mes vêtements, des embarras, des soins. La surface se brise lorsque je remonte à la surface pour respirer. Pendant quelques instants, je suis libre, ouverte, au-delà du lieu, au-delà de l’espace.Et puis je suis ici. Je respire profondément, vêtue d’un uniforme règlementaire à l’intérieur des murs qui ne disparaissent que quand mes yeux sont mi-clos, assis pendant un temps officiellement consacré à la méditation (...)