-
Laisse béton Salvaza
publié le 30 octobre 2024 par Céline
|
Moins de bitume, plus de légumes ! C’est la devise du collectif Laisse Béton Salvaza, fondé en 2023 à Carcassonne contre un projet immobilier d’une plateforme logistique porté par le groupe Axtom, un projet hénaurme comme dirait le père Ubu : la construction de deux hangars sur une superficie de 18 ha aussi grande que la fameuse Cité de Carcassonne et ce sur des terres agricoles cultivées en bio.
Porte-parole de la Confédération paysanne de l’Aude, l’une des organisations du collectif, Yann Vétois explique que ces terres agricoles ont été déclassées, passant dans la sphère des terres à urbaniser dans le plan local d’urbanisme de la ville de Carcassonne. Ce n’est pas une première : entre 2009 et 2021, 140 hectares de terres agricoles ont été englouties sur la commune.
La ville vient de retoquer la demande de permis de construire du groupe Axtom au motif d’un trop grand flou quant aux destinataires et futurs locataires de ces immenses bâtiments. Ce refus est une victoire pour le collectif, mais une demi victoire : la dernière révision du PLU prévoit encore 12 zones d’aménagement qui mangeront 293 hectares de plus…Lors de l’action Le banquet des spéculateurs menée le 12 octobre 2024 Le collectif Laisse Béton Salvaza a déclaré : "On attend bien plus de nos élus : notre objectif, c’est de sauver les terres agricoles, et que cette terres redeviennent des terres agricoles, une zone A dans le PLU. Ce qui fait notre unité de lutte, c’est le refus de ce modèle de développement qui met en concurrence emplois paysans et emplois industriels, sans jamais poser la question de leur utilité sociale ni de leurs conditions de travail. Et c’est pour cela que notre collectif rassemble des syndicats de salariés et de paysans, avec des militants et des militantes écologistes. On se bat ensemble contre un modèle capitaliste qui met tout en œuvre (...)
-
Marionnette et effluves
publié le 18 octobre 2024 par Céline
|
Deux passions animent Clémence Millet : l’art de la marionnette et la magie de l’univers olfactif. Elle combine les deux afin de créer ses spectacles. Le prochain "Narinelli" est joué au théâtre du Fil à Plomb les 29, 30 et 31 octobre, les 1er et 2 novembre à 15h30 ; une séance supplémentaire est programmée le 30octobre à 10h30. C’est une création de la Cie Miss Bouillon.
Clémence Millet alias Miss Bouillon a deux passions : la marionnette et le parfum
(...) -
La Martinique contre la vie chère
publié le 18 octobre 2024 par Céline
|
Depuis juillet 2024, le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes (RPPRAC) a lancé un mouvement contre la vie chère. Principale revendication du mouvement : que les prix des produits alimentaires en Martinique soient alignés sur ceux de la métropole. En Martinique, les produits alimentaires de base coûtent 40% de plus qu’en métropole. Au micro du magazine, Jacques, président de l’association Tèt ginen et JR, producteur de RKP, l’émission culturelle dédiée à Haïti sur Canal Sud, décryptent et analysent la situation martiniquaise.
Basée à Toulouse, l’association Tèt Ginen a pour objectif de promouvoir la culture africaine, caribéenne, à travers l’organisation d’événements permettant la promotion et la connaissance de ces cultures. Celles-ci s’expriment à travers, l’art, le sport, la musique, le culinaire, voyage loisir, etc.
(...)
Jacques en est le président. Martiniquais, il fait des allers-retours entre l’île et la métropole ; il connaît bien les prix qui ne cessent de flamber et la pauvreté de gangrener l’île. Pour lui, la grande distribution tenue par les békés, des blancs créoles descendant des premiers colons esclavagistes, fait perdurer un système profondément inégalitaire. -
Passion bluegrass à la Cave Po’
publié le 17 octobre 2024 par Céline
|
Plusieurs groupes toulousains épris de bluegrass ont investi la Cave Poésie afin de faire découvrir ou redécouvrir cette musique, les nuits des 11 et 12 octobre 2024. Et juste avant, les musiciens/musiciennes sont venu.e.s raconter l’histoire de cette culture et de leur passion, accompagné.e.s de leurs instruments à la radio.
A l’occasion de la sortie du 2e album du groupe toulousain Lazy Grass, Casse-Planche et pour fêter la création en 2024 du collectif Bluegrassoulet, les bluesgrassophiles de la ville rose ont concocté un week-end pour mettre en avant le bluegrass, style de musique tirant ses origines du massif des Appalaches et le musique country. Et ils sont venue raconter tout ça au micro du Magazine.
Entre autres groupes de cette Release party : Sweet Potatoe Vine, Lazy grass, Bees Knees Breakfast
Écoutez l’entretien : -
La goupille et le marteau
publié le 11 octobre 2024 par Céline
|
C’est une première à Toulouse et les organisatrices espèrent bien que cette édition fera boule de neige : c’est le festival La Goupille, un festival féministe des savoir-faire techniques. Au programme : réparation vélo, mécanique auto, plomberie, charpente, soudure, électricité, technique du son, des ateliers pratiques donc ainsi que des cercles de parole en mixité choisie (sans hommes cis.), des projections et des débats, des concerts et des propositions artistiques. A prix libre et dans divers lieux de la ville.
Cette première édition est une initiative de Lisa soucieuse de transmettre des savoir-faire techniques aux femmes et aux minorités de genre. Attirée par les travaux manuels et pratiques, Lisa a expérimenté pas mal de techniques et d’outils durant des chantiers participatifs. Elle a lancé un premier festival féministe des savoir-faire techniques à Montpellier “La Tenaille" avant de le déployer à Toulouse où elle s’est installée. De nombreux.ses bénévoles ont monté cet événement qui fourmille de rendez-vous, de ressources et de créativité. Lisa et Maëlig sont venues parler du festival La Goupille et ce qui les anime au micro du Magazine.
Le programmé détaillé est ici
(...) -
Laurence Leyrolles, danseuse et poétesse
publié le 10 octobre 2024 par Céline
|
Laurence Leyrolles danse, performe, chorégraphie et poétise ! Sa Cie La Lloba s’est ancrée à Rodez dans l’Aveyron. L’artiste célèbre le corps dans tous ses états, sa gravité, sa légèreté, ses humeurs et ses transformations. Elle tente d’en dire les contours, les plis et replis, dans le mouvement comme dans le verbe aboutissant à des formes souvent hybrides, convoquant la danse, l’image dessinée ou photographique et les mots.
Laurence Leyrolles est venue performer Le temps qui fait à la Maison Salvan, pour le lancement de la nouvelle saison du centre d’art et de résidences d’artistes de Labège. Au micro du Magazine, elle est venue raconter comment cette performance est née, à l’issue notamment d’un stage au centre national de recherches météorologiques. Il est question aussi de météo intérieure, celle qui fait ployer, se plier ou celle qui ouvre, élance le corps. Il y a ses propres recherches aussi, dans la matière sémantique des éléments climatologiques et du corps. Toujours lui... Dans la ronde des peaux, des os et des organes. Elle est venue ici même dénouer la pelote de ses créations, raconter sa pratique et son parcours.
(...)