Quand je mange une biscotte bien croustillante, j’entends moins bien la radio. Nathalie Quintane

Chaque vendredi (sauf le premier vendredi du mois, vernissage et entretiens consacrés à l’installation proposée dans les locaux de canal sud dans le cadre du magazine de canal sud, à 19h sont diffusées des productions de tout horizon, de l’atelier de création sonore et radiophonique de Bruxelles , du bruitagène, des productions indépendantes dont celles de radio girafe et autres , à Faidos sonore et autres surprises alternatives ou pas.
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pour l’instant , c’est là qu’on habite
publié le 28 février 2014 par bidonfumant
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Vendredi 27 février 19h
MANUEL POUR LES HABITANTS DES VILLES 2
par le collectif Précipité"trois foyers, dit centres d’hébergement d’urgence ou de réinsertion sociale. trois ateliers menés pendant plusieurs mois avec leurs habitants. pour chaque atelier, la réflexion autour d’expériences, de situations sociales et politiques présentes. vivre sans papiers. vivre sans logement. etre chômeur ou travailleur précaire. la description de trois dispositifs de contrôle et de gestion : les frontières tant intérieures qu’extérieures, l’hébergement social, l’insertion par le travail. la saisie des traits d’une gouvernementalité nouvelle : rendre invisible, faire attendre, faire circuler, impliquer, séparer, individualiser, etc. une exploration de la ville. comprendre comment un espace à priori commun se fractionne, se sépare à l’extrême dans les trajets qui mènent d’un foyer à un autre, d’un emploi à un autre, d’une préfecture à un pôle emploi, etc. mais aussi saisir toutes les possibilités de retournement dans les histoires, les actes, les refus, les écarts, les pratiques, les usages, les mots, les luttes. trois enquêtes. trois documents sonores. un "manuel pour les habitants des villes" d’aujourd’hui."
POUR QUALIFIER LE SYSTÈME DE L’URGENCE, LES RÉSIDENTES DE LAUMIÈRE DISENT TOUJOURS QU’AVANT D’ARRIVER ICI ELLES ÉTAIENT AU « 115 ». COMME SI ELLES DÉSIGNAIENT LÀ, NON PAS UN NUMÉRO DE TÉLEPHONE, MAIS CELUI D’UNE RUE. ÊTRE AU 115, C’EST ÊTRE PRIS DANS L’ALTERNANCE DES NUITS EN CENTRES D’HÉBERGEMENT D’URGENCE ET DES JOURS À ERRER DANS LA VILLE. C’EST POURQUOI TOUTES LES RÉSIDENTES DÉCRIVENT LEUR ARRIVÉE À LAUMIÈRE COMME LA SORTIE D’UN ENFERMEMENT. UNE ENQUÊTE RÉALISÉE AU CENTRE D’HÉBERGEMENT D’URGENCE "STABILISÉ" DE L’AVENUE LAUMIÈRE À PARIS EN 2009-2010. CETTE ENQUÊTE A ÉTÉ PUBLIÉ DANSLA REVUE Z, N°5, AUTOMNE 2011, "PARIS, TRAVAIL SOCIAL ET PUISSANCES PRÉCAIRES".
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Nous sommes dans la frontière
publié le 20 février 2014 par bidonfumant
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Vendredi 20 février 19h
MANUEL POUR LES HABITANTS DES VILLES
par le collectif Précipité"trois foyers, dit centres d’hébergement d’urgence ou de réinsertion sociale. trois ateliers menés pendant plusieurs mois avec leurs habitants. pour chaque atelier, la réflexion autour d’expériences, de situations sociales et politiques présentes. vivre sans papiers. vivre sans logement. etre chômeur ou travailleur précaire. la description de trois dispositifs de contrôle et de gestion : les frontières tant intérieures qu’extérieures, l’hébergement social, l’insertion par le travail. la saisie des traits d’une gouvernementalité nouvelle : rendre invisible, faire attendre, faire circuler, impliquer, séparer, individualiser, etc. une exploration de la ville. comprendre comment un espace à priori commun se fractionne, se sépare à l’extrême dans les trajets qui mènent d’un foyer à un autre, d’un emploi à un autre, d’une préfecture à un pôle emploi, etc. mais aussi saisir toutes les possibilités de retournement dans les histoires, les actes, les refus, les écarts, les pratiques, les usages, les mots, les luttes. trois enquêtes. trois documents sonores. un "manuel pour les habitants des villes" d’aujourd’hui."
CHAQUE SOIR, DANS LES MURS DU FOYER, DEUX CARTES SE REJOIGNENT ET SE SUPERPOSENT : CELLE DES TRAJETS FAITS DE MILLIERS DE KILOMÈTRES ET CELLE DES PARCOURS QUOTIDIENS DANS PARIS ET SA BANLIEUE. COMME S’IL S’AGISSAIT D’UNE SEULE ET MÊME CARTE, DÉCRIVANT UN SEUL ET MÊME « PAYS ».
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CELUI DE TOUS CEUX QU SONT UN JOUR PARTIS ET NE SONT PAS VRAIMENT ARRIVÉS QUELQUE PART. UNE ENQUÊTE RÉALISÉE AU CENTRE D’URGENCE DE LA RUE DES PYRÉNÉES À PARIS EN 2003.
DANS LE CADRE DE CETTE PREMIÈRE ENQUÊTE, VOUS POUVEZ ÉGALEMENT LIRE L’ARTICLE DE CARINE EFF,LE KIOSQUE PARUT DANS LA REVUE VACARME, N°25, ENQUÊTE "DROIT DE FUITE - ASILE, EXILS". -
« Radioscopie de la peur »
publié le 29 janvier 2014 par bidonfumant
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Vendredi 31 janvier 19h
Un documentaire sur les films d’horreur
Avec :
dans les rôles des amateurs :
Noël Godin, entarteur et cinémaboule
Thomas Gunzig, écrivain,
Fabrice du Welz, Cinéaste
dans le rôle du psy :
Alex Lefevbre, chercheur en psychopathologie
dans le rôle du réalisateur / Investigateur :
Guillaume IstaceA partir d’une question simple « pourquoi regarde-t-on des films d’horreur ? », je vous propose une documentaire ludique jalonné de montages sonores, d’entretiens d’amateurs du genre, d’extraits de films et d’archives.
Pourquoi aime-t-on avoir peur ? Qu’est-ce qui fait peur dans ces films ? Ces films nous racontent-ils quelque chose sur leur époque ? Telles sont les questions abordées par ce documentaires.
Entre autres choses, vous aurez l’occasion d’y entendre :
quelques coups poignard donnés par un
malade mental qui se prend pour sa mère
Un cinglé dans un grand hôtel désert qui veut tuer sa femme,
Des extra-terrestres déguisés en humain,
Une créature dégoûtante dans un vaisseaux perdu dans l’espace,
une tronçonneuse infernale,
des cris de femme en panique en veux-tu en voilà,
une logorrhée ordurière de fillette possédée par le diable,
des jeunes (...) -
De Mauthausen à Loib lpass
publié le 22 janvier 2014 par bidonfumant
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Documentaire de Luis Mendez réalisée en 2009
Enregistrement réalisé par des pré-adolescents, au centre du CCAS-EDF-GDF PELVÉZY en DORDOGNE.Diffusion vendredi 24 janvier 2014 19h
Témoignage de Roger Hassan, résistant périgourdin, déporté au camp de Mauthausen en Autriche,et commando de travail au tunnel de Loib plass. Le chantier de ce tunnel entre l’Autriche et la Yougoslavie, revêtait un enjeu stratégique. il ouvrait en effet un passages la mer Adriatique et donc vers la mer Méditerranée.
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Le prix de l’exil
publié le 15 janvier 2014 par bidonfumant
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« Nous sommes tous appelés à partir de chez nous, nous entendons tous l’appel du large (…), le besoin de quitter la terre natale, parce que souvent elle n’est pas assez riche, assez aimante, assez généreuse pour nous garder auprès d’elle. » Tahar Ben Jelloun
Le prix de l’exil à écouter sur l’atelier de création sonore et radiophonique.
Rabia vient du Maroc, de Oujda, une ville à l’économie laminée et où les regards ne se tournent plus que vers « El Kharij », l’extérieur, comme disent certains pour désigner l’Europe. Rêvant de changer sa destinée et celle de sa famille, Rabia a décidé de rejoindre cette Belgique inconnue, fantasmée et riche en promesses de lendemains meilleurs. Elle ne connaît pas encore le prix de l’exil....
Le prix de l’exil documentaire de Yasmina Hamlawi -
De l’autre côté de la porte
publié le 28 novembre 2013 par bidonfumant
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Un documentaire de Déborah Fabré proposé par l’atelier de création sonore et radiophonique
vendredi 29 novembre à 19hLorsqu’on les croise dans la rue, on les regarde intensément avec curiosité voir même avec dégoût, ou on choisit simplement de les ignorer, par gêne. Mais lorsqu’on passe de l’autre côté de la porte, que l’on pénètre leur maison, leur univers, la rencontre devient possible. Il suffit de tendre l’oreille.
Je passe cette porte depuis seize ans, pour travailler à leurs côtés. Je suis éducatrice spécialisée avec des adultes handicapés mentaux sévères à profonds. Je vous invite à passer le pas avec moi. A écouter le quotidien de ces déficients mentaux et des « professionnels » qui assurent leur bien-être. A comprendre nos joies, nos peines, nos peurs.
A la manière d’un carnet de voyage, ce documentaire tend à faire tomber les barrières (...)