Brasero

Afin de lutter contre le pragmatisme et l’horrible tendance à la poursuite des fins utiles l’équipe de brasero s’attache faire, avec application et constance, un peu n’importe quoi. Aujourd’hui une histoire gigogne, l’un a fait un début, une autre s’est inséré au milieu, un autre à fait un nouveau commencement et ainsi de suite jusqu’à qu’une autre mettre un peu de liant dans tout ça et une dernière fasse une playlist... Pour le plaisir de vos oreilles

C’est la quatrième émission collective depuis le début du confinement !

Ouais, ça a augmenté notre productivité radiophonique ce confinement...pour dire on l’as fait en une semaine alors que d’habitude on se prend un bon mois et demi !

Pour s’organiser on n’échappe pas à la conférence téléphonique, la joie de s’entendre et aussi la complexité de s’organiser de cette manière. Alors dans cette émission fabriquée à distance on entendra :

des gens qui bossent et qui raconte,
y’en a d’autres qui bossent aussi et qu’on a pas eu le temps d’avoir, livreur.se.s, caissièr.e.s, personnels hospitaliers, de nettoyage, aide à domicile, atsem, anim, travailleur.se.s associatifs, non déclarés, au foyer, précaires...on pense à vous.
Si vous voulez nous raconter hésitez pas à laisser un message sous le podcast de l’émission, on vous contactera.

y’en a qui subissent le harcèlement grossophobe (...)

Nous avions bien aimé entendre un peu de la vie des gens bloquées dans leur différent confinement. Alors on a remis le couvert on a demandé autours de nous et ben, figurez vous que ça a marché. Faut croire que les gens n’ont pas grand chose à faire (enfin certainement pas tout le monde). Voilà quelques bribes de ce qui se passe de ci de là dans les foyers confinés.

Dans ces temps étranges, qui nous trouvent terré comme jamais dans nos terriers respectifs. Empêché de nous voir et de nous rencontrer mais pas en manque
d’envie de continuer à faire des choses ensemble… Bien chamboulé, quand même par cette injonction à la distanciation sociale, nous on la voyait plutôt révolution sociale. Bref, vous savez bien ce qui tourne dans nos têtes puisque vous aussi ici ou là vous vous trouvez confronter à cette situation. Comme toujours nous ne sommes ni toutes aux mêmes endroits, ni tous dans les mêmes condition. Bref, nous à brasero, pour passer le temps utilement, nous nous sommes prêté à un drôle de jeux, un cadavre exquis.
Une première, a commencé une histoire a transmis les 30 dernière seconde à une autre... Et ainsi de suite, jusqu’à que, chacun et chacune, y mette sa patte.

Enfermé-es ici ou là par décision du prince, et par respect des autres, par peur aussi peut-être... Bref, en attendant de savoir quoi penser, on avait envie de continuez à dire ce qui se passe par chez nous, à raconter ce qui nous arrive, simplement, basiquement... Mais sans se voir, sans se toucher, pas facile... du coup on s’est fait des petites cartes de chacun de nos terriers.

Ce qui est drôle c’est que pour le coup la braseteam c’est élargie... Avec des contributions diverses et variées d’ici et là...

Ce n’est pas nouveau, en cas de crise, ce sont les plus précaires qui trinquent.

Depuis le confinement, les personnes mal logées, souvent avec peu ou pas de ressource, sont encore plus isolées de la solidarité et de l’entraide pour vivre dignement. Certain·es qui avaient des petits boulots les ont perdus. Il est désormais difficile d’accéder aux colis alimentaires, de faire la manche ou de faire de la récupération de nourriture. En soutenant les habitant-es des squats, ils-elles seront moins isolé-es et leurs conditions (...)

57 minutes et un peu plus pour raconter un mouvement surprenant à l’enthousiasme dévastateur, contradictoire aussi, bien malin celui ou celle qui saura où tout ça nous mène. De toute façon le monde coure à sa perte alors il faut bien tenter d’en inverser le cours d’une manière ou une autre.
5 personnes, 5 façons d’être dans ce mouvement, 5 façons de voir, de penser et de sentir, 5 témoignages, 5 analyses… 5 personnes qui s’expriment pendant le mois de juin 2019.
Et une personne qui questionne, enregistre, assemble à l’automne de la même année.
Voilà un peu de cette histoire qui pourrait être racontée de milles façon. Parce que l’événement n’a pas fini d’advenir n’en déplaise aux chroniqueurs pressés…
Voilà un bref retour sur un an… plus ou moins, pas tout à fait… mais ça sonne bien…

Et l’amour ?

Ben… parce que l’amour ça enivre et ça déçoit
Parce que l’amour on s’en méfie et ça nous emporte malgré tout
Parce qu’on n’y croit plus et pourtant on en rêve encore
Parce que c’est le sel et le carburant de la vie
Parce que c’est une illusion qui masque les pires dominations
Parce que c’est ce qui nous fait franchir les montagnes
Parce que c’est contradictoire
Parce que c’est avec ça qu’on fait les plus belles histoires et les pires aussi
Parce qu’il faut bien un jour dissiper les mirages de l’amour romantique

Quand on n’a que l’amour pour vivre nos promesses

Sans nulle autre richesse que d’y croire toujours

Quand on

(...)