Brasero

Les cinquante textes qui composent le recueil témoignent de la force de la poésie, forme privilégiée de la culture arabe, et confirment que la vie finit toujours par l’emporter sur la mort : « Car nous aimons la vie, disait Mahmoud Darwich, poète emblématique de la Palestine, pour peu que nous en ayons les moyens. »

La lutte contre l’antisémitisme serait le parent pauvre de la gauche, et est aujourd’hui devenue l’étendard d’une offensive réactionnaire qui instrumentalise l’antisémitisme contre les forces politiques anticapitalistes et anti-impérialistes en se faisant passer pour progressiste. Militant au sein du bloc juif décolonial, M. Benatouil revient sur les contradictions du sionisme et sur la nécessaire lutte contre l’antisémitisme.

Dans cet essai-poème féministe, l’auteurice considère la famille comme une secte, la maternité du salariat déguisé, et l’hétérosexualité le cheval de Troie du capitalisme. Auteurice, poétxsse et performeur·euse, A. Tamécylia animera le lendemain un atelier d’écriture féministe, créative et inclusive.

Dans des montagnes transformées par les randonneur·euses et les touristes, une éleveuse de chèvres et une bergère racontent leur quotidien, façonné par la compagnie des bêtes et les gestes rugueux de l’élevage. En six chants, entre épopée fragmentaire et chronique de terrain, elles racontent leur travail, multiplient les anecdotes, les paysages, les choses vues, les portraits d’hommes et d’animaux, loin de l’image bucolique de l’altitude.

Le capitalisme menace la vie sur terre. Les usages destructeurs des ressources naturelles sont inscrits au plus profond des structures sociales : école, travail, propriété, marché... Ils forgent des conditions de classe écologiquement inégales et antagoniques. J-B. Comby montre qu’une réelle écologie politique doit pouvoir articuler lutte pour l’environnement et luttes sociales.

Dans l’effervescence des luttes des années 60-70, un slogan résonne comme un mot d’ordre : "Lesbiennes, pédés, ne rasons plus les murs !". M. Quéré retrace l’aventure du mouvement homosexuel français, de l’explosion du Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire aux Groupes de libérations homosexuels, et raconte ces histoires d’amitiés, d’amours et de désirs politiques, l’histoire de personnes qui luttent pour exister et revendiquent leurs droits.

Comment vivre, habiter, cultiver les multiples strates des terres pollués dont nous héritons ? Telles sont les questions sur lesquelles Bertille Daragon et Clément Richem échangeront.

Et pour faire des travaux pratiques c’est dans la rue le 15 mars à 14h.

Et pour rencontrer la coordination contre les idées d’extrême droite ça pourrait être par exemple pendant l’antifa fest le 17 mai à Alzen en Ariège.

Et pour s’armer contre les idées d’extrêmes droites la coordination a fait des brochures dont on vous recommande chaudement la lecture. Pour l’instant nous n’arrivons pas à les mettre sur le site, mais on va trouver une solution...

Avec par ordre de la première apparition des extraits de :
– La solitude du coureur de fond de Alan Silitoe aux éditions Folio
– Sensible de Nedjma Kacimi aux éditions Cambourakis
– La vie Têtue, Juliette Rousseau aux éditions Cambourakis
– Comment sortir du monde de Marouane Bakhti aux nouvelles éditions du réveil
– Là où chantent les écrevisses de Delia Owens aux éditions du Seuil
– La tristesse des anges de Jon Kalman Stefansson aux éditions Folio

Ce documentaire est une réalisation de Ludo Mepa et Américo Mariani avec le CRU, la disquette et l’ortie.

Merci à Alice Gallois, Jennifer Espagna et Meryem-Bahia Arfaoui d’avoir bien voulu prendre le temps de partager avec nous leurs histoires, leurs réflexions et leurs sentiments.
Merci aussi à Sigrid Bordier pour la voix de la machine et Ariela pour la chansonnette de Brigitte fontaine. Merci au studio Komako pour les prises de son complémentaires. Et merci à toute ceux et celles qui nous ont aidées à cheminer dans cette réflexion, cette écriture et cette réalisation.

Plus d’info sur le site Toulouse.espacesensible.net

Clar-T (Care, Luttes, Ateliers, Rage - Transidentités) est une association toulousaine de luttes et d’auto-support de personnes trans.

Vous pouvez nous joindre à clar.t.contact@gmail.com ou a clar.t.social@disroot.org pour la permanence sociale.

Sur fB : https://www.facebook.com/AssoClarT/

Pour soutenir financièrement l’activité de Clar-T : helloasso.com/associations/clar-t

Dans les années 1970, de nombreux·ses Marocain·es arrivent dans le Midi pour travailler comme saison-nier·es pour une poignée de propriétaires terriens cultivant la vigne dans l’Aude ou encore les pommes dans la vallée de la Garonne. Slimane Touhami, mêlant souvenirs personnels et ethnographie, reconstitue le quo-tidien de cette paysannerie déracinée.

Quels effets psychiques les rapports sociaux de race, le plus souvent démentis, ont-ils sur les sujets et leur inconscient ? Comment aborder les impensés de la race, leur impact subjectif et leurs conséquences sur la pratique et la théorisation de la psychanalyse ? La visée de cet ouvrage est d’analyser les productions de subjectivité en contexte de racialisation. L’objectif est de définir une psychanalyse située, interdisciplinaire et indisciplinée, soucieuse de renouveler ses outils théoriques et de repenser l’analyse du transfert dans une perspective intersectionnelle.

Les inégalités raciales ne créent pas seulement des minorités discriminées. Elles façonnent également une majorité jouissant de nombreux avantages. Mais qui sont les blanc·hes ? En quoi le fait d’être reconnu·e comme blanc·he est-il un avantage dans la plupart des sociétés contemporaines ? Comment cette identité a-t-elle été politisée ? Peut-on trahir sa race et choisir le camp de la justice sociale ?

S. Husky, plasticienne et permacultrice, et B. Morizot, philosophe, promeuvent dans ce livre une nouvelle alliance avec le castor, premier concepteur de méga-bassines et préserveur d’eau douce. En s’immergeant dans le temps profond des rivières, iels nous livrent un manifeste illustré pour apprendre à construire avec ce petit animal faiseur de barrages, de huttes et de mondes contre le désert qui vient.

En 1971, Fernando, un ouvrier espagnol, prend la tête d’un groupe de six couples qui s’établissent comme ouvrier·es et s’installent dans un ancien couvent. La communauté, suivant des principes maoïstes et révolutionnaires, dérive en groupe sectaire. A partir de témoignages recueillis et de diverses archives, J. Pagis explore les zones d’ombre de cette histoire et s’intéresse aux ressorts de la domination charismatique en milieux militants.

La colère n’est pas une émotion si négative, si l’on parvient à l’apprivoiser... Elle peut s’avérer joyeuse, empouvoirante et féroce. Clémence rejoint un groupe de paroles réunissant des femmes survivantes de violences sexistes et sexuelles. Le partage des récits, le collectif et l’amour sororal la mène vers une lente reconstruction ; elle était un incendie, et doucement devient un lance-flamme.

A la fin des années 2000, la France a lancé une "guerre contre le terrorisme" au Sahel. Avec les opérations Sabre, Serval, Barkhane, ce fut l’engagement militaire le plus important depuis la guerre d’Algérie. L’État français nous assure que cette intervention aurait été un "succès", pourtant la situation dans la région n’a cessé de se dégrader et il porte sa part de responsabilité.

La République Démocratique du Congo subit depuis des siècles les ravages de la mondialisation. Mais depuis les années 1990 et l’explosion de la production de biens électroniques, l’extraction de cobalt et de coltan a déclenché une guerre des métaux technologiques. Corruption, pillage, économie militarisée et criminalité institutionnalisée, travail forcé... F. Lebrun montre le prix à payer pour un monde connecté.