Brasero

Sécurité globale et principes républicains : en cette saison d’automne 2020, en France, le pouvoir affirme son autoritarisme et son monopole de la violence légitime à travers deux projets de loi réactionnaires qui renforcent encore un peu plus l’impunité policière, le racisme d’État et la criminalisation de toute contestation de l’ordre social. Depuis 43 ans, les associations de victimes des violences policières ont recensé au moins 676 personnes tuées par les forces de l’ordre. Le plus souvent, elles ont un nom à consonance étrangère, et viennent de quartiers populaires.

Une émission de la Cucaracha, retrouvez leurs émissions ici.

En France, comme en Argentine, comme partout dans le monde capitaliste et néo-libéral, les inégalités sociales explosent, et les flics sont formés pour chasser et mater avec plus ou moins de zèle et de violence, toutes celles et ceux qui pourraient peut-être sortir du cadre qu’on leur impose. C’est ce que nous racontait des membres de la coordination contre les violences policières et institutionnelles, la Correpi, le 22 février 2018. Ce jour-là, à Villa Carlos Paz, dans le centre de l’Argentine, la famille de Franco Amaya commémorait la mort de ce dernier. Il avait été (...)

Ne plus avoir le temps de se laisser le temps. Ne plus avoir le droit de sortir sans raisons... 3 fois riens et pendant ce temps là on vous raconte des histoires de tambours, des histoires d’éducation, et les beaux contes faisant les bons ami-es on a pris le temps d’un soupir...

Nous ne sommes pas les spécialistes pour faire les playliste des émissions et c’est pas en pleine apocalypse que ça va changer. Tout de même on finit avec la chanson Tempo des Eau’rageuses.

Une fin d’année pandémique et un début qui l’est tout autant. Épidémie de répression aussi, on a pas eu que des cadeaux... Brasero commence l’année avec un menu de vacances, retour sur les "fêtes" et questionnements divers.

En vrack on y retrouve un texte de M.E O’Brien disponible sur la très bonne revue en ligne Trou Noir : Abolir la famille en six étapes.
Collette Magny, les tuileries ; Les Communards, Dont’t leave me this way ; Bérurier Noir, la mère noël ; Barbara, joyeux noël ; Anne Sylvestre, le père noël et la petite fille.

Poum tchak poum poum tchak... non non pas d’inquiétude nous ne nous sommes pas toutes mis à la batterie. Plutôt on a commencé à avoir une discussion sur nos rythmes, pourquoi on coïncider parfois, et d’autres fois on se ratait. Qu’est-ce que c’était ce truc multiforme qui semblait faire résonner plein de chose. Alors on vous la fait en deux temps, voilà le premier.

Manifestation féministe du 25 novembre 2020 à Toulouse pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et minorités de genre. Une centaine de personne chantent la chanson écrite par Vivir Quintana, dans la chaleur des luttes au Mexique contre les féminicides.

La proposition avait été faite il y a quelques jours : "qu’on ait l’habitude de chanter ou pas, qu’on ait une belle voix ou une qui grince, on a tous·tes notre place, donc retrouvons-nous à 18h place du Capitole, avant le départ de la manif !"

C’est fort ce qui nous arrive alors on peine à respirer, on a besoin d’évacuer... On prend l’antenne à l’arrache pour pas se laisser faire et ne pas laisser faire.