Le Magazine

Le mois de mars qui vient de s’achever était celui d’un triste anniversaire : il y a six ans, dans la foulée de ce qu’on a appelé les "printemps arabes", des manifestations pacifiques contre le régime de Bachar El-Assad éclatent d’abord à Deraa, puis dans toute la Syrie. Elles sont rapidement et très lourdement réprimées. C’est le point de départ d’une "révolution syrienne" inachevée et d’une guerre civile toujours en cours, dont les répercussions sont internationales, et même mondiales.
En compagnie de Malek Aita, membre du collectif "Toulouse Syrie Solidarité", nous profitons de cette date-anniversaire pour faire le point sur la complexe et effroyable situation de la Syrie. Là où se disputent des enjeux de domination nationale et internationale aux antipodes des intérêts réels du peuple syrien.

Retrouvez le collectif "Toulouse Syrie Solidarité" sur le web : http://toulousesyriesolidarite.blogspot.fr/

Julie Pichavant, auteure, comédienne, metteure en scène, qui dispense aussi des cours à l’université est venue dans le magazine afin d’évoquer avec beaucoup d’intensité sa dernière création : "Les poissons ne posent pas de questions".
Au sein de la compagnie "ZART", crée par ses soins, elle propose toujours des spectacles pluridisciplinaires, donnant une part importante aux arts plastiques.
Dans la proposition artistique " Les poissons ne posent pas de questions" Julie Pichavant aborde le problème ô combien crucial de toutes ces personnes qui, au péril de leur vie, décident de traverser les océans afin de trouver un monde plus clément.
Plus précisément, elle relate cette information concernant une femme retrouvée morte dans sa combinaison de natation sur la plage de "La pointe aux oies".

Nouche Cyprien de la compagnie "Art Maniac" est à l’initiative première de la manifestation artistique "Chapiteau and Co" qui se déroulera du 06 au 23 Avril au Bazacle,Pour le septième édition, différentes compagnies régionales, mais pas que, investissent le chapiteau installé au Bazacle afin de proposer leurs créations circassiennes et théâtrales .
Emilie Dejean propose un spectacle à l’attention du jeune public.
Toutes les deux étaient présentes au magazine afin d’évoquer la programmation de "Chapiteau and Co"

Née en 1985 d’une mère marionnettiste et d’un père agriculteur, Fanny Roz est une fille du sud, chanteuse pianiste, curieuse et voyageuse, joviale et fougueuse, une voix pure et claire, tantôt fragile, tantôt espiègle
et surtout bien vivante..

Après des études de musicologie jazz qu’elle terminera à Barcelone en Espagne, elle décide de s’installer dans la capitale Catalane attirée par son cosmopolitisme. C’est là bas que naîtra le projet Fanny Roz. En 2012 entourée de ses amis musiciens elle sortira « Prend son souffle et saute » son premier album avec le label catalan Bcoredisc. Après une série de concerts avec son groupe en France, Espagne et Portugal, elle poursuit l’aventure avec l’enregistrement d’un second album, affirmé par l’expérience de la scène… Elle y expérimente entre autre sa passion pour la voix avec des chansons alternant interprétation théâtrale, slam, beatbox et recherche d’harmonies et timbres vocaux différents… (...)

Toulouse Euro Sud Ouest, TESO pour les intimes. Sous ce nom attractif se cache le projet simple de refaire le centre ville. Si le projet est annoncé de longue date, on ne peut pas dire que la communication soit très claire quant à son contenu. L’épicentre serait la gare avec l’arrivée du TGV devant mettre Toulouse à moins de 4 heures de Paris. Entre propagande technologique, enfumage budgétaire et participation, on s’en trouve pas plus avancé.e.

Balade critique contre le projet de rénovation urbaine Toulouse EuroSudOuest
Balade cri­ti­que le 1er avril le 1er avril à 15h place Belfort ! Toulouse EuroSudOuest, qui répond aussi au doux sobri­quet de TESO, est un projet d’amé­na­ge­ment des quar­tiers autour de la gare. Le but est clair ; faire de ses fau­bourgs popu­lai­res un immense quar­tier d’affai­res, propre et asep­tisé, direc­te­ment relié au centre-ville his­to­rico-tou­ris­ti­que et aux zones d’acti­vi­tés économiques de la métro­pole (Blagnac par exem­ple !). Une ville pour les riches, où si t’as pas de pou­voir d’achat, tu déga­ges !