Le Magazine

Les petits gars de The Dizzy Brains ne font pas dans la demi-mesure. Rock généreux, sincère et exigeant, textes revendicatifs, rage sourde, énergie débordante… Que les choses soient claires, point ici de rock à midinettes, d’engagement bidon ou de colère factice façon fils à papa… À la fois pur et crasseux, écorché-vif et solide, le rock psyché garage de The Dizzy Brains ne sonne pas creux. Bien au contraire, il dit vrai, narre la réalité de toute une jeunesse. Porte en lui l’urgence de vivre d’une génération désabusée dans l’un des pays les plus pauvres et les plus corrompus de la planète : Madagascar.
Ils ont stoppé leur bus de tournée pour nous téléphoner et nous parler de leur musique et de leur venue samedi au Rio Loco.

Ici, le rejet des flics et de la misère va de pair avec un besoin d’ouverture, de justice et de liberté. Sur scène, l’expérience est totale : le quatuor, emmené par deux frères charismatiques, se met à nu, donne tout, offre des concerts mémorables qui font sensation (pour sûr, le public présent aux TransMusicales de Rennes 2015 se souvient encore de leur prestation incendiaire, leur première en France…) et qui n’ont pas grand-chose à envier à celles de leurs grands frères spirituels, The Sonics.

Le quintet de Grèn Sémé incarne la nouvelle génération montante des artistes de l’île de la Réunion, une musique inclassable avec du blues créole, du slam, du rock, du maloya évolutif, mais surtout de la poésie, écrite par le chanteur, compositeur, Carlo de Sacco. Il sème les mots sur les notes comme on respire.
Cette interview est une belle occasion de découvrir l’esprit de Grèn Sémé avant de retrouver ce groupe sur la scène Pont Neuf du Rio Loco ce soir de 21h15 à 22h45.

Artiste représentant de la cause créole réunionnaise, il a été à l’initiative du renouveau du maloya et de sa diffusion à l’international. Le maloya est une musique traditionnelle de l’île de la Réunion, il symbolise et porte la révolte, il a d’ailleurs été interdit officiellement jusqu’en 1981. Danyèl Waro nous explique ce que cette musique représente pour lui. Nous le découvrons avec sa verve de poète au cours de cette courte interview avant de le retrouver sur la scène du Rio Loco ce soir à 21h15.

Mercredi 31 mai, les opposants à la fermeture des collèges des quartiers Reynerie et Bellefontaine (parents, profs, habitant-es du quartier, soutiens) se sont une nouvelle fois fait entendre : ils ont manifesté devant le siège du Conseil départemental de la Haute-Garonne, à l’intérieur duquel plusieurs d’entre eux-elles ont pu s’introduire et y déployer deux banderoles. Reportage.

La lutte continue ! Vous pouvez la suivre notamment sur le facebook de l’assemblée "Reynerie Bellefontaine Mirail".

"VOMI NOIR" est un groupe de Grindcore toulousain, à l’occasion de leur concert aux Pavillons Sauvages ce soir, en compagnie du groupe de Deathgrind italien "GRUMO", Pierre, "chanteur",guitariste et dessinateur est venu nous parler de ce courant musical, de son groupe mais également de son webzine "BRAINDEADZINE" consacré au Grindcore, et qui est une véritable bible du genre.

Le club de rugby des Tou’Win crée en 2006, offre une nouvelle vision du sport. Il se revendique « gay-friendly » et regroupe sans distinction des joueurs homos et hétéros . Son but principal est de démontrer que la sexualité d’une personne n’empêche en rien la pratique du rugby, sport emblématique de Toulouse. A l’occasion de la Gay Pride toulousaine , nous avons reçu Cyril, président de l’association, ainsi que l’entraîneur du club, pour nous parler de leur lutte contre l’homophobie à travers le sport.