Le Magazine

Comment se porte le projet de réouverture de la mine de tungstène de Salau, en Ariège ? Très bien, merci, et ce grâce au soutien sans faille de l’Etat français. Ainsi, la concertation organisée par la préfecture semble être une pure opération de communication, sans volonté réelle d’écouter l’avis des habitant-e-s de la vallée ou de qui que ce soit qui s’oppose à ce retour de la mine... A tel point que la chercheure en santé publique Annie Thébaud-Mony a décidé de claquer la porte de ces instances de fausse concertation... Et les associations d’opposants au projet -au premier rang desquelles Stop mine Salau- pourraient bien la suivre rapidement !
Alors qu’une journée spéciale se tient à Salau ce dimanche 2 juillet, on fait le point sur la situation.

Pour réécouter le long magazine que nous avons consacré à ce funeste projet -et à la lutte pour le contrecarrer bien sûr- c’est par ici.

Premiers matins de novembre monte en puissance : cette jeune maison d’édition s’apprête à sortir pour l’année 2017/18 pas moins de quatre ouvrages, tous consacrés à une Histoire décoloniale largement occultée en France. Ainsi, le premier, prévu pour septembre prochain, regroupera les œuvres de l’écrivain et militant algérien Mohamed Boudia.
Pour ce faire, PMN -entièrement géré par des bénévoles- a besoin d’argent et a donc lancé un appel à financement participatif sur le net. Discussions avec Assia, l’une des initiatrices du projet.

Et de fil en aiguille, puisqu’on parle de chouettes bouquins, on en en profite pour vous dire quelques mots de la sortie aux éditions Papa Guédé du 2e tome de l’excellente BD d’Ed Piskor "Hip-hop Family Tree".

Le site internet de Premiers Matins de novembre : http://www.pmneditions.com/
Et la page pour les aider financièrement : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/pmn-maison-d-edition-independante

Et le volume 2 de "Hip-hop Family Tree" sur le site de Papa Guédé : http://www.papaguede.fr/hip-hop-family-tree-volume2.php

Savez-vous qu’un vaste mouvement de contestation secoue le Rif marocain ? Si vous ne vous informez que via les médias de masse, probablement non, tant ceux-ci n’ont abordé que succinctement le sujet (en France tout particulièrement). Cela fait pourtant huit mois que ça dure ! Et ce malgré une répression violente de la part de l’Etat marocain, allant jusqu’à la torture. Parti de la mort tragique d’un vendeur de poisson en octobre dernier à Al Hoceïma, les manifestations ont rapidement pris dans ce Rif pauvre, enclavé et historiquement rebelle, un tour politique plus large. Avec ce slogan devenu véritable mot d’ordre de la lutte : Liberté, dignité et justice sociale !
Le magazine de Canal sud revient aujourd’hui sur ce combat exceptionnel par sa durée et son intensité, que les rifains désignent sous le terme local signifiant "mouvement" : le Hirak. Notre invité Jacques-Moussa, militant marocain vivant en France, le replace dans la longue histoire des luttes au Maroc.

Vous pouvez suivre -entre autres- l’actualité du Hirak sur le magazine rifain d’expression française rifonline.net

Chacune, chacun d’entre nous a un jour croisé un clown avec son costume bariolé et ses facéties... ne vous méprenez pas ... le clown endosse une multitude d’émotions... et emprunte depuis un certain nombre d’années, la scène théâtrale.
Trois passionnées par l’art clownesque Béatrice Arias, Marie-claire Dejean et Caroline Patissier nous font partager leurs approches diverses de ce personnage.

L’association Parole Expression est un lieu d’échange, d’apprentissage et d’insertion qui propose des cours de français de tous niveaux, pour un public d’adultes étrangers et français. A l’occasion de la fête Au Tour de la Parole, nous recevons Nathalie Strelkoff (coordinatrice pédagogique), Arianne Melatzini (journaliste) et Aomar Kone (apprenant) pour nous présenter la structure, le programme de ce moment festif et Brins de parole, le 1er journal de l’association.

Après une occupation vendredi 16 juin du collège Badiou, des mères d’élèves sont revenues lundi 19 au matin pour essayer à nouveau de contacter et de faire se déplacer le directeur académique des services de l’Éducation nationale dans le département, Jacques Caillaut. Les micros de Canal Sud trainaient par là. Ambiance tendue avec l’administration du collège.

Pour rappel, voilà neuf mois que les parent.e.s d’élèves et les habitant.e.s de la Reynerie et de Bellefontaine se battent pour garder leurs collèges dans leurs quartiers. Collèges voués à la destruction par les autorités, avec un départ des élèves dans des collèges lointains dès la rentrée prochaine.

Ils et elles luttent contre le gigantesque mépris affiché par les institutions à leur égard et à l’égard des enfants. Ils et elles déplorent aussi le manque de soutien des sphères militantes toulousaines. Un rassemblement est prévu demain, mercredi 21 juin, à 14h30 devant le rectorat, 75 rue Saint-Roch, métro Saint-Agne. Ils et (...)