Le Magazine

Le premier gratte-ciel toulousain verra-t-il le jour ? C’est en tout cas la volonté du promoteur Compagnie de Phalsbourg et des pouvoirs publics, mairie en tête, qui souhaitent imposer à marche forcée la construction de la Tour Occitanie près de la gare Matabiau, dans un quartier en pleine restructuration dans le cadre du TESO (Toulouse Euro Sud Ouest). Celle-ci, haute de 150 mètres de haut pour 40 étages, devrait être inaugurée en 2022. Mais l’opposition s’organise, comme le prouve la création du collectif "Non au gratte-ciel de Toulouse".
Qu’est-ce que c’est exactement que cette Tour Occitanie ? Quelles stratégies adopter pour s’opposer à ce projet démesuré et inutile ? On en débat dans le Magazine en compagnie de Richard Mebaoudj, membre du collectif.

Vous pouvez retrouver le collectif "Non au gratte-ciel de Toulouse" sur facebook ou leur écrire sur nonaugrattecieldetoulouse@laposte.net

La publicité dont il est question au cours de l’émission (avec la Tour Occitanie déjà présente, alors qu’elle était censée n’être qu’un projet au moment de sa diffusion), la voici :

Ses chansons sont des promenades, des histoires lourdes de sens et d’une plume légère. Fabuliste et conteur, ses textes portent le sceaux d’une exigence littéraire assumées et trouvent leur place au creux d’une musique inventive qui fait entendre le chaos du siècle. A l’occasion de son nouveau projet "le baladin des grands chemins", tour de France à pied et en chanson de deux ans qui débute ce soir avec un concert au théâtre du Sorano, nous recevons Manu Galure dans le magazine.

Cette semaine, le Théâtre du Grand Rond, accueille La Compagnie : "Vendaval", avec sa dernière création : "Soif" ; spectacle de danse-théâtre nourri par les écrits de Charlotte Delbo (mais pas que) afin de découvrir, tout un pan de l’histoire, concernant les rescapées des camps...
Carmela Acuyo, seule sur scène, dans un décor sobre allie les mots et la danse pour nous donner à entendre, de façon documentée, précise et sensible, ces bribes d’histoires personnelles, qui se fondent dans l’universalité, via le personnage d’Hélène...

En 2014, le rappeur burkinabé Joey le soldat sortait "Burkin Bâ", un second album musicalement et politiquement impeccable. La même année, la "deuxième révolution burkinabé" chassait du pouvoir Campaoré et sa clique après 27 ans de règne. Joey le soldat est alors présent dans les énormes manifestations qui secouent Ouagadougou, en chair et en os mais aussi via ses morceaux, repris par une partie de la jeunesse révoltée.
Trois ans plus tard, le combat pour la démocratie et la justice sociale est loin d’être terminé et Joey le sait bien, comme le prouve son retour en force avec le puissant "Barka" (Tentacule records). Excellente occasion de discuter un peu avec lui, surtout qu’il sera de passage sur la scène du Metronum à Toulouse ce vendredi 22 septembre.

Pour accompagner cet entretien : De la lutte qui libère, Zambfo (extraits) et Tirailleurs (featuring Anny Kassy).

Joey le soldat sur le web : www.joeylesoldat.com/

Ce midi, on reçoit deux personnes qui appellent à se mobiliser et à s’organiser en parallèle des syndicats contre la destruction sociale générale en cours (travail, chomage, transports, santé...).

Voici leur texte d’appel :

[(Jeudi prochain, rentrons dans le vif du sujet !

Nous sommes des individu-e-s sans travail ou en emploi précaire, qui connaissons des galères de logement, de transport. Notre situation fait que nous ne nous reconnaissons pas dans les cadres syndicaux traditionnels ; pour autant nous sentons le besoin de participer au mouvement social en partant de nos conditions de vie.
Jeudi prochain, rentrons dans le vif du sujet !

La loi travail va encore fragiliser nos existences, par un durcissement de l’exploitation salariale. Les réformes qui l’accompagnent vont encore réduire l’accès à nos besoins les plus élémentaires : logement (décent), circulation, santé, (...)

Pour la troisième année consécutive, La Cave Poésie organise "Bazar chez René", conviant vingt-sept maisons d’édition, certaines fort confidentielles.
Cet événement festif permet de rencontrer des éditrices, des éditeurs, des personnes gravitant dans l’univers du livre avec ses différents métiers et des artistes œuvrant dans les domaines de la danse, de la musique, du théâtre.
Outre les rencontres ô combien importantes et nécessaires, il est possible aussi de découvrir et de se familiariser avec certaines disciplines, notamment plastiques au cours d’ateliers.
Toute cette effervescence déborde dans la rue du Taur, dans une ambiance festive et poétique.
Léa Monteix et Fabien Rimbaud (musicien, musicienne), Gilles Gonord et Jean Yves Drouain, éditeurs et Yann Valade, directeur artistique de la Cave Poésie René Gouzenne, sont venus ce jour afin d’évoquer :"Bazar chez René"