Brasero

Nous suivre en mode oisillon.

Après toute ces défaites, après toutes ces victoires qui n’en sont pas vraiment, face à toute cette merde…
Macron démission Macron démission

Est-ce que ça peut suffire ? On change de chef ?

Oui bon mais il faut bien partir de quelque part
On doit y être Faut faire quelque chose Que faire Comment faire C’est hallucinant…

Est-ce que l’on pourrait entendre des discussions en gilet jaune sur le rond point
Toi tu sais comment tu es devenu hétérosexuel ?
TU sais j’ai pensé à cette histoire d’essence mais tu as vu d’où ça vient tout ça ? C’est dingue comme l’histoire coloniale, le pillage supporte notre confort ? Tu crois pas qu’on pourrait monter (...)

Afroféministe, de mère guadeloupéenne et de père capverdien, Jade ALMEIDA réside actuellement au Québec. Cette chercheuse, chroniqueuse radio, activiste est sans conteste une maîtresse dans l’art d’empêcher de penser en rond, pour notre plus grand bonheur. C’est donc un immense plaisir d’accueillir cette bavarde invétérée dans Cases Rebelles. On chemine de l’histoire de sa construction identitaire et politique jusqu’à son travail de recherche en cours nommé « Femmes noires aimant les femmes : résistances aux rapports de pouvoir enchevêtrés ». Jade nous parle également de son boulot pour le Conseil québecois LGBT, de sa chronique hebdomadaire sur la radio NéoQuébec et bien entendu de sa terre, la Guadeloupe. Beaucoup d’intelligence et de rires au programme de cet épisode et bien entendu, le temps passe trop vite !!!
Vous (...)

Cette fiction a été réalisée il y a quelques années par des camarades parisien.nes mais néanmoins sympathique...

Bon a y regardez de près : je méfie déjà des drapeaux en générale, mais le tricolore accompagné de la marseillaise là ça me révulse !! Mais bon faut bien commencez d’un bout, d’un endroit, de là où on est non ?
Ben oui, il y aura des apprentissages, des complicités, des réflexions, des échanges… Peut-être que nous allons échapper à la foule effrayante des gens apeurée. Verrons-nous demain plus de gens lutter contre les frontières et les guerres coloniales ? A bas le profit, les flics et le capital crieront nous à tue tête occupant les usines pour les démanteler, arrêtant le travail pour ne plus jamais le reprendre, occupant les (...)

C’était le 7 juin 2018, Oddos et the business club XXI invitait Alain Garès à présenter en détail ce que vont devenir la gare et ses faubourgs [1].
Devant une assistance toute gagnée à sa cause le technocrate s’étale sans aucune retenue et raconte un projet déjà tout bouclé du pont Pompidou jusqu’à la rue Cazeneuve. En moins d’un quart d’heure apprenez tout ce que vous devez savoir sur Toulouse Euro Sud Ouest.

Au programme de l’émission : des invité.e.s exceptionnel de passage en France, des personnalités politiques radicalisées qui témoignent anonymement au micro de brasero, une carte postale d’Amérique Centrale, des paysans habitants des Cévennes et du Pays Basque qui nous parlent des verts pâturages qui ne le sont plus tant, un micro-trottoir sur ces petits gestes censés nous sauver ou nous noyer, une chronique sur notre vieux monde capitaliste qui réchauffe la planète entière, et comme le veut la tradition, le célèbre conte de Brasero !

Plus d’info sur la plaine par ici : https://mars-infos.org/
Des infos contre Toulouse Euro Sud Ouest par là : https://antiteso.noblogs.org/

Faut vraiment être édudiant.e pour penser qu’un tel grafito puisse parler à quelqu’un. Ce que j’en comprend c’est une sorte de reprise en main de son destin, de ce que l’on peut faire, de notre liberté face à une vision écrasante des structures sociales qui nous enferment, nous contraignent, nous oblige. C’est tellement rassurant de penser qu’avec un peu d’astuce et d’espièglerie on peut se défaire de la manière dont la société nous obligent à être, nous contraint à faire… C’est sûr qu’on a rarement vu passer un rapport social de classe, de genre ou de race dans la rue… Pourtant la ville elle-même est une concrétisation (...)

Enfin ! Après cinq longues années d’aventures, les Recueils sonores sur la lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine sont sortis, sous l’oeil bienveillant des éditions Mère Castor !

Vous allez pouvoir vous replonger dans l’univers de la clé à molette, parcourir les routes de Manche et de Mayenne, écouter les voix de celles et ceux qui se sont acharnés contre RTE de 2005 à 2013.

Nous vous invitons donc à découvrir ce qui est devenu une série radiophonique en cinq épisodes, accompagnée d’un livre et d’un poster, et intitulé “Ça grésille dans le poteau – Histoires de la lutte contre la THT Cotentin-Maine”.

Il a commencé à circuler et il y a 600 exemplaires, donc il n’y en aura pas pour (...)

Penser séparément le logement de l’habiter revient à demander un toit. Il faut répondre à un besoin, palier à la « crise du logement ».
On doit produire des logements en masse pour justement loger les masses. Le logement est une marchandise, on peut étudier son financement, sa production, son accès, ou pas… Marchandise, le logement à un prix, une rentabilité… Nous avons aujourd’hui l’habitude de penser séparément le logement et tout le reste. Pourtant c’est une invention du capitalisme industriel, sommes toutes pas si anciens.
Jusqu’alors, “habiter”, c’était participer à une vie sociale, à une communauté, village ou ville. La création de la « banlieue », dans le cours du 19ème siècle, (...)

Non, pas vraiment, ou plutôt si. Il nous plait parfois d’en faire usage. De mentir, de tordre le réel, de faire parler à l’envers. Et alors de faire voir des choses très vrai par le prisme du faux. Arme à double tranchant et à triple détentes, pas toujours bien dirigé et critiquable mais ô combien délectable. Subversion comique de l’ordre établi...
On reprend ici des éléments de feu le front du lundi...

En bonus, quand un montage toilettage fait dire tout haut une vérité que l’on voit d’en bas à un ministre de la république.

Et les bonus track

Un pays qui s’est construit sur le monolinguisme et la colonisation peut-il vraiment être accueillant ?

Comment tu dis quoi ?

Selon (...)

Et oui, c’est l’excellente revue de la radio et de l’écoute Syntone qui a pris le temps de faire trainer ses esgourdes par ici et qui en a même profiter pour en dire du bien de notre feu de joie radiophonique, ça fait zizir...
Donc ces dernières semaines on a d’abord fait de la place à un reportage réalisé par Fatou une productrice de radio galère sur le festival Nyansapo. Que l’on peut écouter en ligne ici.
Et aujourd’hui on passait les très bonnes émissions de la cucaracha où officie nos ami.es Blandine et Julien. Les dernières livraisons évoque la dictature argentine de 1976-1983 et les traces encore vives qu’elle a laissé dans la société argentine mais aussi les luttes toujours (...)

Une émission de Radio galère.

Certain.es étaient syndiqué.e.s à Sud éducation, d’autres pas. Certain.es étaient au collectif des précaires du Mirail, d’autres pas. Certain.es ont volonté de faire un collectif des précaires du secondaire, d’autre pas. Certain.es se reconnaissent dans la dénomination de précaire, d’autre pas…

C’était le mardi 03 Avril 2018, à Terra Nova En partenariat avec le réseau Arpège, Approches pluridisplinaires du genre, de l’Université Toulouse Jean Jaurès et la Compagnie Nanaqui.

En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au xixe siècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent noir au prétexte qu’il était « menaçant ». Une ligne de partage oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés (...)