Brasero

"J’ai été rabaissée, humiliée, dénigrée, écrasée, discréditée
Harcelée, cancelée, méprisée, insultée et blessée. Tu peux toujours tenter de me museler, rien ne pourra jamais m’arrêter"*

Il y a 1 an (et oui, on prend le temps à Brasero), une journée d’autodéfense féministe était organisée à La Chapelle.
Ce fut l’occasion d’y inviter Mathilde Blézat pour la sortie de son dernier livre "Pour l’autodéfense féministe", de rencontrer des animatrices d’autodéfense, des participantes à des stages...
Apprendre à connaître ses limites, à se rendre compte qu’on met en place pleins de choses sans le savoir vraiment, qu’on a de la force en nous qui peut vraiment faire la diff, c’est franchement chouette et ça fait un bien fou !
Alors on a eu envie de vous transmettre tout ça par la radio, de vous donner de la force (...)

On ne va pas se mentir à Brasero on est lente à la détente. Le mouvement a commencé y’a 3 mois. Et qu’on c’était dit qu’on allait faire une émission
Vite fait, Mais bien fait, Bref nous y voilà !
Alors on va se balader dans ce mouvement.
Des blocages matinaux, aux manifs spontanées, en passant par les cortèges ordonnés qui débordent parfois. On parle de lutte des classes, pour faire le point sur cette question des retraites. On voit avec un centre de santé associatif comment on peut faire grève quand on s’occupe des gens ? Et puis comment on tient ?
Et enfin, quelques conseils de la DEFCO pour tenter de survivre en manif.
Bonne écoute

Nos vies sont aussi profondément touché par la répression de Saint Soline.
Savoir que des camarades sont entre la vie et la mort, savoir que d’autre sont blessées et souffre dans leur corps. Savoir que beaucoup sont choquées, traumatisées… Tout cela nous attriste. Tout cela nous pèse. Il faudra pourtant continuer et pour cela trouver de la force.
La force c’est aussi les sourires amis et les petits gestes. C’est les soutiens pour des personnes directement touchées, mais aussi pour ceux et souvent celles qui font les milles gestes nécessaires à ce que la vie continue.
Au moment où le mouvement est face à la perspective de sa fin. (...)

C’est difficile de commencer à écrire, la fameuse angoisse de la page blanche…
Mais ce n’est pas si simple de mettre un point final…
Et nous y voilà, à la quatrième et dernière émission sur l’écriture.
Et pour finir, on reprend au début, apprendre à lire et à écrire parce que ça va ensemble...

On entendra l’apprentissage des plus jeunes, mais aussi à l’université pour devenir littérateur. On entendra aussi des définitions de l’oraliture, par ceux et celles qui apprenne à conter des histoires parce qu’elles ne s’écrivent pas toujours. Elles se racontent pour les petites et les grandes
Sauf quand on les interdit, comme à Toulouse où la mairie fait taire des drag queen, sous la pression des homophobes de la manif pour tous
Censure censure... On aime pas ça du tout.
Une pétition est en ligne.

Et comme souvent, c’est Sofiane Pamard qui nous accompagne avec Love. Parce qu’on a besoin d’amour. Et en parlant de ce qui fait du (...)

3ème et avant dernière émission sur l’écriture. On reprend le texte de Fatou S. qui cloturait le cycle d’émission sur les livres et l’édition et nous avait inspiré le présent cycle. Une émission bucolique et poétique. Entre Nahid poète magnifique et les tips d’écriture d’Alexia et d’Alice Zeniter. Quelques sketch et de la lecture.
Bonne écoute.

Les textes lu en interludes sont extrait d’exercice de style de Raymond Quenaud, et la chanson est de Anne Sylvestre "écrire pour ne pas mourir".

Nous poursuivons notre exploration de la maison de l’écriture, entamée dans le 1er épisode de cette série d’émissions. Aujourd’hui, nous montons d’un étage pour rejoindre celui de l’écriture collective. Et il y a tellement à dire, qu’on a décidé de rester toute l’émission à cet étage, mais on pourrait y rester beaucoup plus de temps et carrément y rester un certain temps voire même encore plus longtemps !

On y entend :
Léon Lia qui écrit ces textes de rap et qui mène des ateliers d’écriture.
So qui vient pour parler d’aventure collective du livre "Bâtire aussi".
Mathieu Rigouste qui était déjà là dans l’épisode 1 et qui revient sur l’écriture à plusieurs.
Et puis diverses p’tites fabrications collectives.
Bonne écoute !

De la lutte contre une autoroute au centre-ville à la formation de l’Union des Comités de Quartier, c’est aussi la question du pouvoir urbain qui est traité en toile de fond. Comment agir sur la construction de nos espaces, et ainsi sur nos vies quotidiennes ?

Vivre autrement, ce sont les plus exploités et opprimés – travailleurs, femmes immigrés, jeunes et vieux – transformant radicalement leurs conditions. Alors cette société élaborera une ville autre. Changer la ville, et donc Toulouse, c’est d’abord changer de société. [1]

Dans cette seconde partie, c’est la structuration de la lutte sur l’ensemble de la ville qui est en question. Mais aussi ce qui change sur le plan administratif et légal, et les transformations de la ville, qui vont modifier considérablement les formes de la lutte.

Par ordre d’apparition Christian Béringuier Géographe membre du Comité et du GIAM…, Pierre Cambon (Architecte Urbaniste à (...)