Radio livres

Rencontre avec Djamila Ribeiro autour de son livre Le féminisme noir. Chroniques du Brésil, paru aux éditions Anacaona. Rencontre animée par Paula Anacaona. En partenariat avec le réseau Arpège de l’Université du Mirail.

Référence du mouvement féministe noir brésilien, D. Ribeiro évoque des situations du quotidien pour aborder des concepts comme l’autonomisation des femmes et l’intersectionnalité. En plus de ces articles, le livre comporte un court essai autobiographique où l’autrice, à travers son enfance, pose la question de la mise sous silence de la culture noire.

Une rencontre à la librairie Terra Nova le vendredi 17 mai 2019

Rencontre à TerraNova avec La Parisienne Libérée autour de son livre Le nucléaire, c’est fini, paru aux éditions La fabrique.

Toute l’industrie atomique s’est édifiée sur les solides fondations d’un silence nucléaire qui a recouvert jusqu’à la mémoire des oppositions – comme en témoigne l’histoire, largement méconnue en France, de la lutte contre la centrale basque de Lemoiz. Mêlant enquête et récits, ce livre déroule le fil de notre condition nucléaire et plaide pour un déconfinement radical. Plus qu’un diagnostic, c’est le signal d’une rupture : le nucléaire, c’est fini !
C’était le jeudi 17 octobre 2019.

Rencontre avec Didier Moineau, autour de son livre Dérive dans une "ville créative", paru aux éditions CMDE à la librairie Terra Nova le 26 octobre 2019

La préfacière du livre, Anne Clerval, résume le cas pas si spécifique de la ville de Grenoble dans ces termes : « Depuis les années 1980, les pouvoirs publics prétendent régler les questions sociales par une intervention sur la ville. Aujourd’hui, la ville et l’urbanisme sont aussi de plus en plus mobilisés comme un levier de développement économique. Dans cet ouvrage, Didier Moineau nous emmène par l’écriture dans une grande promenade urbaine à travers la ville de Grenoble. Empruntant à la dérive situationniste, il utilise la métaphore de la marche pour déconstruire cette instrumentalisation de l’urbain à des fins de dépolitisation des enjeux sociaux et économiques. C’est bien de (...)

Rencontre du mardi 15 octobre 2019 à la librairie Terra Nova autour du livre Contre Euralille : une critique de l’utopie métropolitaine, et des membres du café Anti-Teso.

À Lille, les promoteurs et décideurs passent outre la vie des habitant.es pour asseoir leur utopie métropolitaine : celle de la négation d’un lieu. À l’heure où les banderoles se hissent dans le quartier Bonnefoy contre le projet de destruction du quartier, les parallèles sont évidents. Construisons ensemble des « expérimentations capables de nous rendre un pouvoir sur la ville ! ».
Une rencontre co-organisée par l’Université Populaire de Toulouse.

Comment faire tourner les usines sans les travailleurs vigoureux, nourris, blanchis, qui occupent la chaîne de montage ? Loin de se limiter au travail invisible des femmes au sein du foyer, Federici met en avant la centralité du travail consistant à reproduire la société : combien couterait de salarier toutes les activités procréatives, affectives, éducatives, de soin et d’hygiène aujourd’hui réalisées gratuitement par les femmes ? Que resterait-il des profits des entreprises si elles devaient contribuer au renouvellement quotidien de leur masse salariale ?
La lutte contre le sexisme n’exige pas tant l’égalité de salaire entre hommes et femmes, ni même la fin de préjugés ou d’une discrimination, mais la réappropriation collective des moyens de la reproduction sociale, des lieux de vie aux lieux de consommation – ce qui dessine l’horizon d’un communisme de type nouveau.

La séance de question/réponse

Silvia Federici était à la librairie Terra nova le mardi 21 mai 2019, Une rencontre présenté et modéré par Gwenaëlle Godart

Rencontre avec Elsa Dorlin autour de son livre Se défendre - Une philosophie de la violence, paru aux éditions Zones.

C’était le mardi 03 Avril 2018, à Terra Nova En partenariat avec le réseau Arpège, Approches pluridisplinaires du genre, de l’Université Toulouse Jean Jaurès et la Compagnie Nanaqui.

En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au xixe siècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent noir au prétexte qu’il était « menaçant ». Une ligne de partage oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés (...)