Brasero

La parole médiatique est le plus souvent le fait d’homme blanc, de classe moyenne... C’est aussi vrai dans les médias libres. Une fois par mois chercher des paroles, des émissions faites par des voix minorisées, périphérisées. Les présenter sans commentaires, sans énonciation supplémentaire, sans parler sur...
Simplement laisser de la place, de l’espace, en profiter pour écouter et entendre.
Aujourd’hui l’actualité des luttes tend son micro à des habitant.e.s de Pantin

L’actualité des luttes, une émission incontournable pour celles et ceux qui veulent rester à l’écoute des personnes qui luttent. Des émissions quotidiennes que vous pouvez retrouver ici : http://actualitedesluttes.info/.
Voici la présentation de l’émission rediffusée ici telle qu’on peut la lire sur leur site :
« Quand, pour des raisons financières il s’agit de détruire une barre HLM à porte de Pantin, le mieux est de créer l’insécurité. Hermès grand groupe de l’industrie du luxe a jeté son dévolu sur ce quartier qu’il colonise.

En France, les Brigades spécialisées de terrain « BST » anciennement (UTeQ), sont des unités de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) de la police (...)

Le 25 janvier 2017 le procureur de la cour de cassation a demandé la condamnation a perpétuité pour Pinar Selek. Elle avait 27 ans quand elle a été accusée d’avoir commis un attent sur le marché aux épices d’Istanbul… Depuis il y a eu la prison, la torture, l’exil et 19 ans de procédure judiciaire à rebondissement. Le temps passe mais l’acharnement perdure et la détermination à rester libre reste intacte...

Avec le front du lundi nous l’avions rencontré c’est ce que nous rediffusons aujourd’hui en geste de solidarité. Pour faire savoir qu’elle n’est pas seule. Elle n’est pas seule non plus à pâtir de l’arbitraire de la justice turque, de l’autoritarisme du gouvernement turque qui ce sert d’une tentative de putch avortée pour resserrer l’étau dans lequel est pris la Turquie.
Plus d’information sur http://pinarselek.fr/

Lundi 30 janvier 2017 : 443 ème jours d’état d’urgence. Je n’aurai jamais cru pouvoir écrire ça. C’est un peu irréel et pourtant tellement normal....
C’est peut être ça le pire dans cette situation c’est qu’elle est supportable. Nous nous sommes progressivement habitué à la présence policière et militare, aux harcèlement judiciaire… Nous sommes passé de la dénonciation des lois sécuritaire à celle de l’Etat d’urgence avec une certaine facilité…
Alors parlons en, rendons sensible cette réalité, donnons lui du corps. C’est ce qu’on va faire avec deux extraits de conférence l’un de Karine Parrot professeur de droit nous fait un petit topo juridique de l’Etat d’urgence, l’autre de Cédric un militant assigné à résidence lors de la COP 21.

L’une et l’autre à leur manière insiste pour ne pas laisser dans l’ombre la réalité. Celle d’une justice de plus en plus au service de la police et des services de renseignement, de plus en plus dur et toujours au service de l’ordre. Et le fait que la plupart des affectés par l’Etat d’urgence sont resté isolés, silencieux…
Ces discussions ont eu lieu à Limoge le wend end du 28 et 29 janvier à l’initiative de personne se trouvant elle aussi confronté à la répression.

On va « faire nos courses » aujourd’hui, On aurait pus parler de l’Etat d’urgence, de la lente destruction du monde, des primaires socialistes… mais non nous avons chercher ensemble un thème qui puisse nous faire parler simplement du monde et de sa marche, de ce qui nous va et de ce qui ne nous va pas… Nous sommes partis de cette idée que nous faisions toutes nos courses et que ça nous reliait à pas mal de chose à pas mal de gens… Au final peut être qu’on parle plus du commerce et des commerces, de la marchandise et de la valeur que de « faire nos courses » ou si peut être mais il s’agit alors d’acheter des produit pas très catholiques… On parlera d’artificialisation des sols, de disparition du marché de St Sernin, nous entendrons aussi un conte où faire ses chourses devient un moyen d’action contre la grande distribution…
Première édition collective…

C’est avec une grande tristesse que l’on constate le départ du marché St Sernin. Et c’est aussi l’occasion pour saluer la mémoire d’un vieux punk qui a usé sa couenne sur la place Arnaud Bernard, dans ce coin de Toulouse qui garde un peu d’espace pour les inadapté.e.s divers et variés... Une pensée pour Tiero qui nous a quitté dans la nuit de samedi à dimanche 21 janvier.

La parole médiatique est le plus souvent le fait d’homme blanc, de classe moyenne... C’est aussi vrai dans les médias libres. Une fois par mois chercher des paroles, des émissions faites par des voix minorisées, périphérisées. Les présenter sans commentaires, sans énonciation supplémentaire, sans parler sur... Simplement laisser de la place, de l’espace, en profiter pour écouter et entendre Case Rebelle.

On écoutera en apéro un reportage réalisé mercredi 12 janvier devant le Conseil Départemental, une manifestation avait lieu pour protester contre sa décision de fermer les collège de Reynerie et Bellefontaine.
Une réunion d’information aura lieu jeudi prochain à 19h au collège Bellefontaine.

Ensuite voici la présentation de l’émission diffusée par celles et ceux qui l’ont produites :

Cases Rebelles est un collectif noir militant, créé en France en 2010.
Nous participons/co-organisons des évènements politiques et culturels, nous produisons des articles, ainsi qu’une émission web-radio mensuelle autour des histoires, cultures (...)

Brasero selector encore, pendant que l’émission se tisse et se construit. Brasero livre aux ondes les petites choses trouvé dans ses tiroirs. Un thème qui est particulièrement important, celui de la transformation des villes, acte où le pouvoir des classes dominantes s’expose dans sa crudité. Ça se passe à Paris pas loin de la gare de Bercy en attendant de parler de ce qui arrive par ici et maintenant.

Un îlot en cours de restructuration enclavé dans la zone dite d’aménagement concerté Paris Rive Gauche, entre la gare d’Austerlitz et la bibliothèque nationale de France. Des habitants et quelques personnes qui y travaillent racontent les mutations qu’ils observent : ce qui disparaît peu à peu, ce qui s’érige tout autour. Le silence succède au bruit des machines, le désert avance.
http://artegia.blogspot.fr/p/quai-de-la-gare.html
Pendant ce temps dans les studios ça complote. Nous avons écouté des enregistrements des rues commerçantes saturé des festivités, des micro trottoirs et des montages divers... Nous avons parlé de comment prendre du son, de comment le monter, de comment se préparer...
On fera des écoutes encore le (...)