Brasero

Le retour rapproché de l’édition collective, deuxième volet de nos explorations du côté de la lutte, des luttes. À se demander c’est quoi, comment on fait et qu’est-ce que ça nous fait. Dans cette édition, à nouveau des voix qu’on connaît, celles qu’on est allé chercher dans notre entourage. Des entretiens qui aiment virer à la discutions à bâton rompu. Aujourd’hui donc, on parlera de piquets de grève, de tensions entre lutte individuelle et lutte collectives et puis d’émotions, d’intensité, de ce qui porte et de ce qui plombe.
Et comme brasero c’est une émission au coin du feu, on se racontera un conte, avant d’aller préparer le dernier volet de cette saga infinie…

"la crise migratoire", "le drame des migrants"... Des expressions qui cachent, des mots qui détourne, comme des évacuations humanitaires, des mises à l’abri et des régulations de flux migratoire... La situation qui est faites à des milliers de personnes devrait plutôt s’appeler "drame de l’europe forteresse", "crime des frontières" sans que vraiment on puisse, en quelques mots, décrire la somme de lois, le racisme d’Etat, l’histoire coloniale qui nous ont amené jusque là...

Un collage de témoignages à la première personne à l’occasion de la projection d’un film "la tragédie du miel amer" diffusé ce mercredi 31 mai à la Chapelle 34 rue Danielle casanova à 20h30.

Vous entendrait dans cette émission un poème de Brecht "Gîte pour la nuit" , un extrait du texte de Rosa Luxemburg "Dans l’asile de nuit" des extrait de l’enquête du collectif précipité « manuel pour les habitants de villes » où l’on entend des personnes qui en 2003 se débattent dans les plis de la machine à dégommer les vies… Une personne du collectif autonomie ici à Toulouse qui en 2017 se (...)

Brasero, brassage radio, ici l’édition collective, celle qui arrive quand on est prêt et prêtes parce que ça prend du temps de faire et d’apprendre à faire de la radio ensemble.
Ce soir, on entendra parler de la lutte ou plutôt qu’est ce que c’est être en lutte ?
La lutte à la fois quotidienne et exceptionnelle, individuelle et collective, résistante et essoufflée, Souvent qualifié de violente ou inapproprié par ceux et celles à qui le pouvoir donne des intérêts.
On ne peut pas prévoir les formes de la lutte, elle dépendent du rapport de force, des moyens disponibles, on ne peut pas décréter qui est en lutte ou en valider les formes qui nous enchante.

La lutte à ses définitions, ses sensations, ses émotions à travers des histoires au point de vue individuel et collectif des personnes qui l’a font vivre. Comme beaucoup d’histoires qui commence autour d’une bière et de complices discutant, à Brasero sur le canap de canal sud on s’est demandé c’était quoi être en lutte et puis ça nous a bien tenu 3h ensemble puis encore plus tard avec d’autres. On est parti sur la grève, le monde militant et son langage, ceux et celles qu’on invisibilise ou qu’on discrédite, nos impasses, nos contradictions et nos espoirs...puis dans le studio chacun-e au micro on s’est raconté nos premiers (...)

un "laisser de la place" un peu particulier... Sur la paysannerie... C’est pas vraiment une parole minorisée, ou si peut être, c’est difficile d’entendre vraiment un paysan, une paysanne, et pas une organisation paysanne, un travailleurs, une travailleuses, et pas une organisation représentative...

Une parole de la pratique, les pieds dans la boue, les mains dans le turbin... et puis c’est l’occase de faire découvrir ou redécouvrir une belle émission de radio Vassivière "histoire de terre". Cette émission raconte, environs une fois par mois, la vie et le travail sur une exploitation agricole. Le temps d’une ballade on découvre concrètement les gestes, les nécessités, les réalités du travail agricole cette fois ci. Elle nous raconte l’histoire de François qui élève des vaches limousines à Ambert, dans le Forez. Il défend l’élevage, « manière intelligente de vivre ici », à la fois contre l’élevage industriel, et face aux critiques sur « l’esclavage des animaux »

Le turbin, le chagrin, le charbon, le taf... Moult façon de nommer ce dont on parle peu au final.. On profite d’un jour chômé pour remettre ça sur le tapis...

Une émission réalisé il y a un moment sous une autre identité, pour les détails c’est par là

Au 527ème jours de l’état d’urgence pour la deuxième fois le front national accède au second tour de l’élection présidentielle. La première fois, en 2002, l’émotion avait été immense et avait porté au pouvoir l’escroc notoire Chirac Jacques sous couvert de front républicain. Cette fois-ci étrangement nous sommes comme habitué et peu de personnes arpentait le bitume ce dimanche peut être que le dispositif de maintien de l’ordre n’était pas étranger à cette timide réaction. Petit récit d’un gros coup de pression sur le bar associatif "chez ta mère" dans le quartier Arnaud Bernard.

Une description de la soirée est disponible sur le site iaata.info et celui du Collectif Auto Média Étudiant.