Brasero

On nous rabâche les oreilles de cette histoire de "fake news" même que les parlementaires planchent dessus pour légiférer. Il faudrait protéger le cerveaux des "citoyens" des méchantes manipulations. Au passage on nous laisse à croire que les médias ne nous disent "rien que la vérité toute la vérité" juré craché, dans nos gueules. Parce que peut être qu’on nous cache pas tout, mais certainement des jeux d’opacités et de surexposition nous font voir un drôle de monde. Souvent nos vies ne valent pas grand chose en terme d’audimat et nos luttes n’en parlons pas... Alors quoi on a encore un truc à dire sur les fake news ?

Non, pas vraiment, ou plutôt si. Il nous plait parfois d’en faire usage. De mentir, de tordre le réel, de faire parler à l’envers. Et alors de faire voir des choses très vrai par le prisme du faux. Arme à double tranchant et à triple détentes, pas toujours bien dirigé et critiquable mais ô combien délectable. Subversion comique de l’ordre établi...
On reprend ici des éléments de feu le front du lundi...

En bonus, quand un montage toilettage fait dire tout haut une vérité que l’on voit d’en bas à un ministre de la république.

Et les bonus track

Un pays qui s’est construit sur le monolinguisme et la colonisation peut-il vraiment être accueillant ?

Comment tu dis quoi ?

Selon (...)

Et non Brasero n’est pas mort, juste un peu de mal à tenir le rythme prise que nous sommes par d’autres fronts, d’autres activités. On revient bientôt avec une émission sur les façons de parler, les accents etc...
En attendant on a pas rien passé sur les ondes et mêmes on parle de nous sur le net.

Et oui, c’est l’excellente revue de la radio et de l’écoute Syntone qui a pris le temps de faire trainer ses esgourdes par ici et qui en a même profiter pour en dire du bien de notre feu de joie radiophonique, ça fait zizir...
Donc ces dernières semaines on a d’abord fait de la place à un reportage réalisé par Fatou une productrice de radio galère sur le festival Nyansapo. Que l’on peut écouter en ligne ici.
Et aujourd’hui on passait les très bonnes émissions de la cucaracha où officie nos ami.es Blandine et Julien. Les dernières livraisons évoque la dictature argentine de 1976-1983 et les traces encore vives qu’elle a laissé dans la société argentine mais aussi les luttes toujours (...)

C’était jeudi 5 avril 2018, une belle journée de grève qui nous a permis de vivre nos précarités au soleil de l’université du Mirail, avec des AED, des vacataires de l’université, des membres de l’Assemblée des chômeurs et précaires, une mère isolée, des contractuel.le.s du secondaires et même des titulaires de primaire.

Certain.es étaient syndiqué.e.s à Sud éducation, d’autres pas. Certain.es étaient au collectif des précaires du Mirail, d’autres pas. Certain.es ont volonté de faire un collectif des précaires du secondaire, d’autre pas. Certain.es se reconnaissent dans la dénomination de précaire, d’autre pas…

Brasero, Brassage radio, aujourd’hui on colle à l’aire du temps et on s’écrie en cœur : Métropole mon amour !
C’est fini d’habiter la ville maintenant nous habitons la métropole. Fini la province, nous voilà au cœur du pouvoir, au cœur du progrès, au cœur du futur. L’inflation du discours sur l’urbain marque les politiques municipales qui ont décidé de passer aux choses sérieuses, pour maximiser les profits des un.e.s et l’exploitation des autres.
La métropole est à l’air des services ce que l’usine est à l’air industrielle : l’organisation méticuleuse de nos déplacements, de nos positions et de nos gestes. Pour que s’accumule sans fin le capital des rois de la mine et du rail. Qui, aujourd’hui, comme hier ne font rien d’autre que de dévaliser le travail.
Après un petit explicatif de la métropole nantaise on partira faire un tour de métro ce faisant on rencontrera TESO et d’autres projets fou. On ne ratera pas l’arrêt conte pour la suite et fin de « Mélusine et des sorcières au placard à balai ».
Bonne écoute !

C’est dur l’école, tout à tour on la déteste et on la trouve indispensable. Il nous faut la défendre contre des réformes qui tendent toutes au tri social. Pourtant on sait bien qu’il faudrait la changer, pare qu’on a été élève, parce qu’on est professeur.e, parce que l’on est étudiant.e, parce qu’on est parents... De Galieni au Mirail, du lycée sous le feu des projecteur à une université au bord de la fusion, petite incursion dans l’actualité brûlante de l’éducation.