Brasero

Alors que l’on nous bassine de "réarmement", "d’effort de guerre" et "d’Europe de la défense" Il est bon de rappeler que Toulouse est le second pôle de production d’armement du deuxième pays producteur d’armes ! Et ça, étrangement, personne ne s’en vente trop.
Fort heureusement que le mois d’avril voit fleurir la contestation contre la guerre et le monde qui l’a génère dans notre bonne ville. Coup de projecteur sur le prochain week end contre Toulouse capital européenne de la guerre les 26 et 27 avril 2025.

Nico et Çingi sont vennu·es expliquer les axes sur lesquelles iels ont voulu organiser ce week end. En particulier comment Toulouse en plus d’être assez bien placé dans la fabrication du désastre global va bientôt accueillir un centre de commandement de l’OTAN dédié à l’espace et un salon de l’armement grassement financé par la région.
Ce week-end s’inscrit dans la volonté de s’organiser ici et maintenant comme l’était celui du 4, 5 et 6 avril contre la guerre et la militarisation. Une assemblée aura d’ailleurs lieu le lundi 21 avril à 18 à l’impasse.

Aujourd’hui, c’est le Brasero Lectures 2, le retour...
Aujourd’hui, c’est le jour de la visibilité transgenre, une journée de célébration, bien que largement insuffisante, elle est une journée pour rappeler que la lutte contre la transphobie et le droit d’exister dignement doit être un engagement essentiel pris 365 jours par an.
Aujourd’hui, on veut faire des lectures et écouter des musiques, créées et fabriquées par des personnes trans.
Aujourd’hui, Marine Le Pen a été condamnée à 4 ans de prison dont 2 fermes et à 5 ans d’inéligibilité et ce n’est sûrement pas un hasard que cette "victoire" arrive là !
Merci la commu <3 !
Bonne écoute...

Aujourd’hui, on revient sur la violence urbaine au Mirail où, non content d’avoir déjà bien démoli le quartier, les bailleurs et les pouvoirs publics ne faiblissent pas dans leur volonté de changer les habitant·es du quartier. Rencontre avec Pauline, étudiante en architecture à Paris-Lavillette, qui organise avec le Comité Populaire d’Entraide et de Solidarité des tables d’information et des Atelier Populaire d’Urbanisme.

Tendez un peu l’oreille sur la première demi-heure on a eu des petits problèmes techniques qui ont un peu altéré la qualité de l’enregistrement.

Un bilan des batailles menées sur la Reynerie par l’assemblée des habitant·es est disponible ici. Un article sur la Reynerie est également disponible.

Pas de doute ça sans le brun, ça pue la merde... À chaque jours ça nouvelle dégueulasse qui nous donne envie d’hurler. On va pas vous faire la liste on sait que vous savez... Alors pour prendre un peu de champ, se donner des outils, on a invité la coordination contre les idées d’extrême droite d’Ariège. Et ben ça fait du bien... Bonne écoute !

Et pour faire des travaux pratiques c’est dans la rue le 15 mars à 14h.

Et pour rencontrer la coordination contre les idées d’extrême droite ça pourrait être par exemple pendant l’antifa fest le 17 mai à Alzen en Ariège.

Et pour s’armer contre les idées d’extrêmes droites la coordination a fait des brochures dont on vous recommande chaudement la lecture. Pour l’instant nous n’arrivons pas à les mettre sur le site, mais on va trouver une solution...

Un brasero canapé et petit plaid, pour entendre des extraits de textes, qu’on a choisi, parce qu’on les aimait, parce qu’ils nous ont touché pour une raison ou pour une autre et qu’on avait envie de les partager. Parce que dans la littérature on trouve parfois ce qu’on avait envie de dire sans trouver les mots, parce qu’elle parle de la réalité avec justesse, de manière frontale ou bien détournée... Parce qu’elle nous fait du bien, par les temps qui courent... Bref, parce qu’on avait envie de se lire des textes.

Avec par ordre de la première apparition des extraits de :
– La solitude du coureur de fond de Alan Silitoe aux éditions Folio
– Sensible de Nedjma Kacimi aux éditions Cambourakis
– La vie Têtue, Juliette Rousseau aux éditions Cambourakis
– Comment sortir du monde de Marouane Bakhti aux nouvelles éditions du réveil
– Là où chantent les écrevisses de Delia Owens aux éditions du Seuil
– La tristesse des anges de Jon Kalman Stefansson aux éditions Folio

Un documentaire sonore sur la violence de la « rénovation urbaine », dans lequel nous tendons l’oreille à trois histoires qui racontent ce que la disparition de son logement et de son quartier coûte à l’existence. Ces récits sont mis en perspective avec l’histoire de Toulouse et de son aménagement où la ruine, la destruction et la brutalité, loin d’être marginales, sont des éléments structurants.
Bonne écoute !

Ce documentaire est une réalisation de Ludo Mepa et Américo Mariani avec le CRU, la disquette et l’ortie.

Merci à Alice Gallois, Jennifer Espagna et Meryem-Bahia Arfaoui d’avoir bien voulu prendre le temps de partager avec nous leurs histoires, leurs réflexions et leurs sentiments.
Merci aussi à Sigrid Bordier pour la voix de la machine et Ariela pour la chansonnette de Brigitte fontaine. Merci au studio Komako pour les prises de son complémentaires. Et merci à toute ceux et celles qui nous ont aidées à cheminer dans cette réflexion, cette écriture et cette réalisation.

Plus d’info sur le site Toulouse.espacesensible.net