Cinélatino 2024 : regards féminins

dimanche 17 mars 2024 par LES PETITS PAPIERS |

Ca y est, c’est mars, c’est cinélatino.
Depuis toujours, découvrir la programmation du festival cinélatino nourrit chez moi des sentiments paradoxaux. L’excitation face à l’immensité du continent festivalier, et la frustration, immédiatement, de savoir que je ne verrai pas tout, ni même tout ce que je voudrais voir.
Alors, depuis toujours, je me fixe une ligne qui m’aide à choisir.
Dernièrement, ma priorité va vers les films réalisés par ou mettant en avant :
les communautés et les personnes afro-descendantes ou indigènes ;
les communautés et les personnes LGBTQIA+ ;
les femmes
C’est ce dernier fil que je vous propose de commencer à dérouler dans cet épisode, consacré à quelques regards de femmes. Et comme le festival commence à peine, il s’agira de films programmés en reprise cette année, et que j’ai eu la possibilité de voir lors des éditions précédentes.

Cinélatino 2024. Regards féminins :

LPP Cinélatino 2024 Regards féminins
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Les films dont il est question dans cet épisode :
Chili 1976 (Chili) de Manuela Martelli La dictature de Pinochet, l’engagement d’une femme bourgeoise sollicitée par un curé pour soigner un blessé en secret… Les ambigüités d’une époque angoissante, où se côtoient à la même table les chantres de la dictature et celle qui ose s’engager en secret.

Levante (Brésil) de Lillah Halla. le mode du sport, la communauté LGBT, la lutte pour avorter dans un pays où c’est interdit et où les évangélistes surveillent et mettent la pression.

Mis hermanos (Chili) de Claudia Huaiquimilla. Prison pour mineur. La réalisatrice de Mala junta excelle dans ses portraits d’adolescents que la société rejette, et qui se dressent pour leur liberté.

Deux films où l’on retrouve l’invitée d’honneur du festival, l’artiste mexicaine Teresa Sánchez :
Noche de fuego (Salvador) de Tatiana Huezo. Sur fond de narcotrafic, la vie d’un village vue à hauteur d’enfant, village où les mères cachent leurs filles en les déguisant en garçons, pour leur éviter d’être enlevées.

Tótem de Lila Avilés, un film intimiste qui nous plonge dans une maison de famille où l’on se prépare à célébrer ce qui sera sûrement le dernier anniversaire de Tonatiuh, père d’une fillette de 7 ans, mais aussi, mari, frère, fils, ami. Les relations familiales, la tendresse, la perte…

Trailer de cinélatino 36e rencontres de Toulouse

Ely Pineda, Mon amour

Les apéros-concerts

Tout le festival sur le site de cinélatino




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