Chronik’Art ou Contre Histoire

Nyéréré, socialiste fervent et chrétien convaincu, a mis ces passions au service de son pays pour le rendre autonome, le moderniser et pour convaincre le reste de l’Afrique de la nécessité de s’unir. Ses méthodes furent parfois surprenantes, son parcours ne fut pas un long fleuve tranquille, mais il reste une référence lumineuse pour tout le continent. Emission diffusée en septembre 2015 et revisitée en cette rentrée pour nous donner de l’espoir ! Mwalimu !!!

Il n’y a pas que "Le Zéro et l’infini" , vite, courez découvrir si besoin est "La lie de la Terre", et "La corde raide" ! ( Pour Le Testament Espagnol, à Toulouse, on connaît déjà, mais sait-on jamais ?...).
Et ne nous arrêtons pas en si bon chemin, cette émission extraite du blog d’Yves Faucoup dans Mediapart nous enrichit copieusement d’autres découvertes encore...
Nous y reviendrons.

En pauses musicales, Jean Ferrat bien sûr, et aussi, en "pièces détachées" (qu’on me pardonne !) la belle "Litanie pour l’an 2000" de Gilles Servat qui illustre ces textes de Koestler (...)

Elle chantait dans sa langue à elle, celle de sa vie ...
C’est son parcours de chagrins qui lui dicta tous ses rôles, hymnes à la vie jusqu’à la mort … Qui a souffert un jour comprend Callas dès la première note, et même dès son apparition, comme l’a montré Visconti, en lui faisant interpréter magiquement, mais sans chanter un seul mot, Médée, le plus terrible rôle de tragédienne qui soit … Son visage sublime est celui de la tragédie, comme son port de tête, ses mains, sa démarche…
Avant Callas, il y avait de grosses dames, habillées comme l’as de pique, qui s’avançaient sur le devant de la scène, s’immobilisaient et sans autre geste jetaient à la figure du public des trilles acrobatiques souvent incroyables (...)

Etat des lieux il y a quelques années à peine (2016), et liste des 14 caractéristiques à ne pas perdre de vue !
...et comme Umberto Eco est un historien universel, Contre-Histoire se fend d’ un petit lexique qui peut être utile :
* Stonehenge : (pays de Galles). Site composé d’un ensemble de cercles concentriques de menhirs aux origines variées, évoquant plus un temple qu’un cimetière. Sa construction s’est étendue de 3000 ans à 1600 ans av. J.-C.
Le cercle intérieur de Stonehenge est composé de pierres bleues, qui ont étonné la communauté scientifique, leur composition étant complètement étrangère à l’environnement minéral du site. On n’en trouve de semblables qu’à plus de 240 km.
A partir de ce temple probable et de sa construction quasi-surnaturelle s’est élaborée une mystique celte (...)

Trop jeune, trop génial, trop sincère, trop culotté ?
Comment s’y est pris Thomas Sankara pour transformer le nord sahélien du Burkina Faso en "ceinture verte" ? pour rendre les femmes indépendantes et politiquement actives ? pour construire un réseau ferroviaire ? pour mettre tous les enfants à l’école ? pour les protéger (les enfants burkinabè et les autres !) par les campagnes de vaccinations à grande échelle ? Pour rendre son pays indépendant en alimentation, développer une industrie locale dynamique et convertir ses concitoyens au "consommer burkinabé" ?
Trop c’est trop ! La Françafrique a réglé tout ça...

on peut rêver... Alors rêvons ensemble... à une motion de censure votée par des députés qui n’auraient pas peur, à un gouvernement qui ressemblerait au peuple en colère....

... et pour accompagner l’optimisme, 3 joyeux concerts de Vivaldi (le N° 7, le N° 10 -la Caccia-, et le N° 12 pour hautbois).
Et aux manettes du ministère de la Culture : JULIETTE !!!!

Assassiné le 15 octobre 1987.....On doit bien à cet homme-là un petit signe d’amitié, d’admiration, de gratitude, surtout nous les femmes ! Un homme qui aimait tellement les femmes, qu’il leur apprit à être libres ! Mais les femmes n’étaient pas sa seule passion ! Politicien visionnaire et à l’intégrité unique, économiste rigoureux, aux résultats incroyables, sans équivalent à ce jour, et ....sans doute hélas pour très longtemps, la vertu n’étant pas encore à la mode en politique (voir l’émission de C-H : les étapes de la révolution burkinabè)
Les chansons qui accompagnent la profession de foi de cet homme hélas bien sûr unique, sont chantées par Francesca Solleville, Anne Sylvestre, Brassens, Magali Noël et la regrettée Pauline Julien.

...guidés par H. Zinn ( à partir de la pièce de théâtre qu’il lui a consacrée -édition Agone), de Haymarket jusqu’en Catalogne (avec les mémoires de Lola Iturbe pour la phase espagnole..).

1880 : Emma Goldman, jeune immigrée lituanienne fuyant l’oppression tsariste, est ouvrière à Rochester dans un atelier de textile genre Rana Plaza. En 1886, à Chicago, elle vit le 1er « 1er mai » tragique du Haymarket qui en fera une militante. Grandes grèves américaines …Emma et son ami Sasha (Alexander Berckman) multiplient les réunions et conférences anarchistes. Quand Henry Frick, agent de " l’homme le plus riche du monde" Andrew Carnegie, fit tirer sur les grévistes à la mitraillette, Emma, Sasha et leurs camarades projetèrent d’assassiner Frick. qui ne fut que blessé, mais Sasha (...)

racontant le Noël très particulier des "Enfants de la Creuse" en 1965, et qui rappelle la terrible nuit de la mort de Rémi Fraisse ( 26 octobre 2014 à Sivens.)..
Coup d’oeil sur ce dont est capable le pays des Droits Humains, sans que le peuple, mal informé, ne proteste efficacement, l’information étant à 90 % monopolisée par ceux qui téléguident le pouvoir, et les structures constitutionnelles étant ce qu’elles sont.....

Illustrations musicales :
 Dmitri Shostakovich - Andante du 2ème Concerto pour Piano et Orchestre en Fa majeur op. 102 - Christina Ortiz, (...)

Mary Jones raconte des décennies d’enquêtes dans les filatures et les mines, au milieu d’enfants faisant "les 3 x 8"...
A ceux-celles qui iront jusqu’au bout de l’émission, les 4 Barbus rendront le sourire, après la colère, l’ironie ou la nostalgie de Gilles Servat, Mass Devia, Anne Sylvestre, Michel Simon, Maurice Fanon et Monique Morelli...

de l’Affiche Rouge...à Jan Palach, de la Nina Bonita à Edward Saïd, de Mohamed Bouazizi à Germaine Tillion, de Julius Nyeréré à Sammy Davis, d’André Gide à La Bollardière, de Diderot à René Dumont, des grandes Simones aux grandes Djamilas, de N’Krumah à Sankara, de Rudolf II de Bohême à Hrant Dink, des dictateurs aux Anarchistes... jusqu’à tous-tes celles et ceux qu’on n’a pas encore eu le temps de rappeler, et que nous retrouverons demain... En direct ou en podcast...
Le risque -grand ! - étant d’oublier quelques un-unes moins médiatisés, mais non pas moins passionnant-es... Alors à vous de jouer, et de rafraîchir la mémoire de grand-mère !.....

Le Mexique a laissé des "Chicago boys" prendre son économie en mains, et il y a perdu des dizaines de milliers de citoyens, et son âme révolutionnaire...
Et comment la fièvre révolutionnaire mexicaine s’est -elle éteinte ? La réponse est à "l’Ecole Française" que Marie Monique Robin décortique pour nous..
Attention aux âmes sensibles...

On sait que MM Robin n’est pas qu’une joyeuse écolo en lutte pour le contenu de nos assiettes... Elle est aussi lauréate du grandissime Prix Albert Londres, et on va comprendre pourquoi...

Et pour faire passer les sales quarts d’heure que voilà, Astor Piazzolla et des "Mariachis" accompagnent l’Amérique Latine dans ses souffrances...

et à quelle sauce seront mangés profs et élèves dans le nouveau quinquennat... Il n’y a plus beaucoup ou peut-être même plus du tout, de profs du genre de celui qui tyrannisait le jeune François Cavanna et ses petits potes, mais il y a des ministres redoutables, qui mettent les profs dans des conditions impossibles, sous payés, sous équipés, abandonnés... Il faut que ça change !
Dans "L’oeil du lapin", Cavanna nous racontait comment se sont développées les graines, les si bonnes graines de la Liberté choisie, sans course au pouvoir ni à la richesse, avec seulement l’Amour de la Vie...
Cavanna ! A ne pas oublier, à lire et à relire, pour comprendre d’où on vient, et peut-être où on va...

Le vieux vinyle des 4 Barbus chantant à pleine voix La Commune accompagne la lecture de cette correspondance d’une militante communarde à la fois héroïque et amoureuse...

Ce vieil enregistrement commence à avoir quelques rides par dessus lesquelles il faut sauter...

En complément de cette lecture, on peut retrouver :
– sur le site de France Inter (pardon pour les puristes !) l’émission de "Monsieur X" sur Sylvanus Olympio
– et sur Contre-histoire les émissions "L’homme qui aimait les femmes" et "Les étapes de la Révolution Burkinabé"

avec les voix de
– Manno Charlemagne (Fini les colonies !)
– Duval MC (mémoire mauvaise)
– Axiom (ma lettre au Président)
– Miltin et Sofaa (Au nom du peuple)
... et bien sûr encore Patrice Lumumba...(discours de l’Indépendance, 30 juin 1960)

 ???...........
Mais si, puisqu’on vous le dit !....
Alors, commençons par nous souvenir de la façon dont elle a commencé, ça nous permettra peut-être de voir si elle bouge encore....
Et bien sûr sortons des coulisses son plus grand acteur :
Jacques Foccart

Comme d’habitude, lecture fidèle de la BD du FLBLB de Grégory Jarry et Otto T., assaisonné de quelques grains (...)

pas vraiment...
Mais ça, vous êtes déjà au courant...
Finissons ce tour très officiel de la question, avec la manière pas du tout officielle du FLBLB... et quelques ajouts... perso !

et des extraits de l’album de "Survie" : Drop the debt" (Tiken Jah Facoly, Chico Cesar etc...)

et on se rappellera de la tentative de recolonisation de l’Ukraine, en ce printemps 2022...

Entre le récit acidulé de Gregory Jarry et l’apostrophe vigoureuse de Victor Hugo...(empruntée au Canard Enchaîné de la semaine...) quelques chansons de Ridan et de Mass Devia, et aussi la "Chanson contestataire" de Timeo patronat et dona ferentes

On arrive petit à petit à l’histoire récente : les deux guerres mondiales, et la suite : l’"Empire" se détricote.
C’est toujours de Gaulle qui parle, avec le vocabulaire colonialiste qu’il avait dans l’intimité de l’armée. Et c’est toujours l’humour de Grégory Jarry qui peut toujours surprendre les nouveaux auditeurs... (voir les émissions précédentes).

Avec Ridan, Aretha Franklin, Gogol 1er et sa bombe, Boris Vian et son déserteur, Pete Seeger et son "we shall overcome", avec la voix de Martin Luther King, et Patrice Lumumba à la cérémonie de l’Indépendance du Congo... Bach aussi bien sûr,..