Ce titre, les talibans n’aiment pas la musique, est apparu comme une paraphrase d’un petit livre édité par inventaire invention en 2005
Les talibans n’aiment pas la fiction.
De ce titre, je me suis demandé ce que pouvait bien aimer les Talibans, pas grand-chose sinon Dieu, ce qui est étrange puisque Dieu ne les aime pas (enfin, c’est ce que Dieu m’a dit…).
Dans ce livre, les talibans n’aiment pas la fiction, mais ils semblent apprécier l’uchronie.
"Mon chéri, tu es comme l’Amérique / À toi la faute, à moi l’excuse. » Landay d’une femme pachtoune
Je lirai donc quelques textes tirés de ce recueil.
Ce n’est qu’une lecture hasardeuse, des textes en forme de carte postale, comme celles qu’on ramène de ses voyages que l’on montre parfois à d’autres, qui s’ennuient en les regardant et qui veulent vite passer à autre chose. Les voyages n’intéressent que ceux qui les font.
Vivre en Afghanistan est inimaginable.
Et puis se posa la question de la musique, ma plus grande curiosité.
Pas facile puisque les Talibans qui ne sont pas des mauviettes (et pourtant, ils ne jouent pas au rugby) cassent tous les instruments de musique et à l’occasion les musiciennes et musiciens.
C’est un des rares pays où il n’y a pas une scène électronique ou punk.
Les musiciens afghans sont hors d’Afghanistan ou très confidentiels ou dans des cds.
En recherchant partout comme le permet internet, j’ai quand même trouvé un musicien qui je l’espère est bien au chaud chez nous, Safi NR et aussi un label de musiques du monde oriental.. Radio Khiyaban qui s’intéresse à toutes ces musiques d’un Orient d’aujourd’hui.