//brasero//Octobre décolonialHier, on était le 15 octobre et c’était les 40 ans de la marche pour l’égalité et contre le racisme. Ce que vous allez donc entendre ce soir c’est un reportage avec Mognis Abdallah qui raconte de sa place la marche pour l’égalité de 1983.
Demain, on sera le 17 octobre et il y a une marche commémorative organisée à 18h30 avec un rendez-vous devant la gare dont voici le texte d’appel :
« Marche pour commémorer le massacre colonial d’État du 17 octobre 1961
17 octobre 1961 : des Algérien·nes organisent une marche pacifique dans Paris, pour l’indépendance et contre le couvre-feu raciste imposé aux seuls français·es musulman·es. Cette manifestation, sauvagement réprimée par la police du sinistre préfet de Paris Maurice Papon, se termine dans le sang. Les victimes se comptent par centaines, matraquées, disparues, noyées dans la Seine… Cette nuit de violences policières est celle d’un massacre colonial qui n’a jamais été officiellement reconnu par l’État français.
Depuis cette date, quand les quartiers populaires s’embrasent suite à des violences policières, l’État n’hésite pas à réutiliser cette pratique du couvre-feu, comme en 2005 après la mort de Zyed et Bouna. Ou au printemps 2023 après celle de Nahel, tué à bout portant par un policier. Les descendant·es de l’immigration post-coloniale, générations après générations, subissent encore et toujours la répression et le maintien de l’ordre colonial.
« Douce France »…
Rendre hommage aux victimes du 17 octobre 1961, c’est rendre hommage au peuple algérien et à toutes celles et ceux qui luttent encore contre les États coloniaux, racistes et impérialistes. La solidarité est une nécessité vitale pour tous les peuples en résistance ! »
Ça résonne particulièrement avec ce qu’il se passe en Palestine et on vous partage un texte dans ce qui va suivre, ainsi que des sons d’une manif en soutien à la Palestine en 2014, à l’époque où on pouvait encore manifester en France.
Bonne écoute.