un frisson dans la nuit : avec des noms qui ne disent plus rien à personne

dimanche 2 avril 2023 par bidonfumant |

Au départ, un frisson dans la nuit se voulait une émission d’extrême nuit. La référence à un frisson dans la nuit ou play Mitisy for me titre original, le premier film de clint eastwood en tant que réalisateur où il joue un DJ dans une radio californienne.
Plus qu’un intérêt particulier pour Clint Eastwood, soutien vieillissant à Donald trump, c’était à ce type de radio rural ou de plage qui a un dj toute la nuit qui dit l’heure lit quelques poésies, fait quelques dédicaces, parle à des auditeurs insomniaques….
LES GENS QUI DORMENT MAL LA NUIT APPARAISSENT PLUS OU MOINS COUPABLES.
QUE FONT-ILS
ILS RENDENT LA NUIT PRÉSENTE. HENRI MICHAUX
Alors, il y avait cette idée de faire une radio d’insomniaque mais il se trouve que je ne suis pas parti à la campagne et que j’ai un tantinet vieilli et dors moins bien le jour et puis pour qu’il y ait un sens il faudrait tenir toutes les nuits.
Bref, le projet ne s’est pas fait, mais il pourrait en rester de petites choses à jouer…

Pour transformer un son en son radiophonique, la méthode est simple, il suffit de prendre ce son et de le passer à la radio, ainsi, il devient radiophonique. Comme, il n’y a pas de limite au son, il n’y pas de limite à ce que produire la radio. Et alors machine à ouïr est en marche.
Donc la proposition de cette émission ,outre le fait d’écouter de la musique que l’entend peu, de la poésie et autres humeurs, c’est que vous participiez à la programmation soit sous forme de dédicaces, de lectures, de propositions musicales.
À vous de voir et de dire, mais pas tout. Parce que comme je suis au minimum antiraciste, antisexiste, antifasciste et beaucoup d’autres choses, tout ne pourra pas être proposée. Mais vous pouvez tenter votre chance.

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Ces presque rien , parce que pas plus aujourd’hui qu’hier nous n’avons de prise sur les grandes décisions, ces archives de la vie quotidienne , ces presque rien ont été non seulement vécu, mais analysé, compris parfois et dépassé par chacun d’entre nous
De ces histoires qui vont disparaitre que va-t-il rester. Dans cette société où l’o ne parle plus du temps qui passe mais commentant sans cesse une profusion d’images dont la plupart sont issues d’un bêtisier universel.
Que faire de tout cela.
Contrairement à Lénine , nous répondrons rien, il faudrait que chacun d’entre nous écrivent son histoire anecdotique certes mais réelle, sa propre réaction à l’histoire qui se déroule, ses émotions, seule façon d’imaginer que son voisin n’est pas le con que l’on imagine ou que peut être si.
En tous les cas, comme je ne peux m’empêcher de penser quand je déambule dans les rues de ma ville, je ressasse une phrase de Jérôme Leroy tirée de son livre Vivonne aux éditions de la table ronde.
Je vagabonde avec des noms qui ne disent plus rien à personne.




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