Occuper la nuit du 20 au 26 fvrier 22

dimanche 19 février 2023 par bidonfumant |

Tous les jours une heure à une heure

UN : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10. Dix gouttes, il m’a dit le docteur. Dans un peu d’eau sucrée, avant les deux principaux repas.
DEUX : Vous êtes sûr que vous en avez mis dix ? Moi, j’en ai compté douze.
UN : Vous êtes sûr ?
DEUX : Je me suis peut-être trompé. J’en ai compté treize, mais la dernière je n’en parle pas, c’était une bulle. Enfin, ça n’a pas d’importance. L’important c’est que vous, vous soyez sûr de votre compte.
UN : Sûr, sûr... Comment voulez-vous que je sois sûr. Il faudrait que je recompte.
DEUX : Moi, à votre place, je recompterais, parce que sur le flacon, c’est marqué : "Ne pas dépasser la dose prescrite".
UN : Ben oui, mais comment voulez-vous que je les recompte, moi ! les gouttes, maintenant, on ne les voit plus. Elles se sont mélangées dans le verre.
DEUX : Oh, ben alors, ça fait rien.
UN : Comment, ça fait rien.
DEUX : Ben oui, du moment qu’elles se sont mélangées, c’est plus des gouttes. C’est une flaque. Il peut pas y en avoir douze... Il ne peut pas y en avoir dix non plus d’ailleurs.

LUNDI

Manga café de Pascal Zavaro

UN : Ah ça bien sûr, si j’avais de l’argent à gaspiller, je m’achèterais un compte-gouttes automatique.
DEUX : Ça se trouve, ça ?
UN : Forcément puisque tous les taxis, ils en ont un. Oui, sous le tableau de bord. Ca fait tic-tac et ça marche tout seul.
DEUX : C’est pas les gouttes que ça compte, ça, c’est les kilomètres.
UN : Allons ! Les chauffeurs de taxis, ils n’ont aucune raison de compter les kilomètres, parce que les kilomètres c’est pas à eux, ils peuvent pas les vendre.
DEUX : Alors à quoi il sert leur compteur ?
UN : A compter les gouttes d’essence. C’est un compte-gouttes.


MARDI & MERCREDI

Si vous n’avez jamais entendu ça, du Roland Dubillard, avec Jacques Sellers, Claude Pieplu..., il faut veiller jusqu’à une heure du matin et goûter à ces conversations déjantées et absurdes.
En attendant Grouchy
L’ascenseur
la pluie
leçon de piano
un monstre sacré

UN : Voilà ce que j’appelle un compte-gouttes. Un outil soigné comme ça, je vous jure qu’on peut faire du bon boulot avec.
DEUX : Oui, seulement elles sont remontées trop vite, vos gouttes. Vous n’avez pas eu le temps de les compter.
UN : J’ai pas essayé. Un compte-gouttes, si vous saviez un peu ce que c’est, ça ne fonctionne que dans un sens.
[...]
UN : Ça compte les gouttes qui sortent, pas les gouttes qui rentrent. Y a un sens quoi. C’est comme les tire-bouchons.
DEUX : Oh, ça hein ...
UN : Quoi : oh ça ? ...Les tire-bouchons, ça tire les bouchons vers le haut, le compte-gouttes ça pousse les gouttes vers le bas.
[...]
DEUX : Oui... ça vous savez, ce n’est pas une raison, parce qu’y a pas que votre maman qui soit de Besançon. Y a des tas de gens qui sont de Besançon. Et puis il me semble qu’un compte-gouttes vraiment perfectionné, ça devrait compter les gouttes dans les deux sens : quand elles rentrent et quand elles sortent.
UN : Je vous demande un peu à quoi ça servirait de les compter deux fois, les gouttes, pour un compte-gouttes. Et puis ça aurait l’air malin si on trouvait pas le même compte la deuxième fois.
DEUX : C’est pourtant ce que vous êtes obligé de faire en ce moment, de les compter une deuxième fois, vos gouttes.
UN : Oui, mais ça, c’est de ma faute. Quand on compte quelque chose, faut faire attention. Si j’avais fait attention, j’aurais pas besoin de les compter une deuxième fois.
DEUX : Ah bon, parce qu’en plus, c’est vous qui devez faire attention. C’est vous qui devez les compter, vos gouttes. Le compte-gouttes, lui, il ne compte rien du tout.
UN : Et alors ? Le tire-bouchon non plus, il tire pas tout seul, faut y mettre du sien.
DEUX : Si c’est tout à fait comme un tire-bouchon, j’appelle pas ça un compte-gouttes ; moi, j’appelle ça un pousse-gouttes. C’est un pousse-gouttes. Votre maman s’est fait avoir.

JEUDI
Deux compositrices de la musique électronique d’aujourd’hui
Christina Kubitsch
et
Anne Chris Bakker

VENDREDI

Compilation ohm troisième partie

SAMEDI

Nous qui étions rien , soyons tout
Nous qui ne sommes rien nous serons tout….

De circonstance,
Le modèle ouvrier n’a plus de culture, de modèle, il emprunte tout au modèle bourgeois, rabougri, bien sûr, le petit pavillon, le canapé d’angle, la grande télé, la voiture rutilante, mais pas le compte en banque parce que les salaires n’ont jamais vraiment augmenté, ce sont les produits qui ont baissé de prix...
Bref, il faut que ce soit mieux demain...

DIMANCHE

La Dordogne improvise de la radio...




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