Née en 1989, Lucie Bortot (aka Luci Schneider ) est musicienne, compositrice et artiste sonore.
Et bien sûr, la rencontre avec des amis bien sûr, et une jeune dame qui parle de Bourges et électroacoustique. Croyant à un retour des rencontres électroacoustiques de Bourges, je tends l’oreille et demande des précisions.
Bourges est un sujet de conversation fascinant, on pense toujours que Marguerite Duras aurait pu envoyer une carte postale de Bourges où ne serait écrit qu’une seule phrase : il ne se passe jamais rien à bourges.
Ce qui est faux, bien sûr, le temps passe à Bourges et ce n’est pas rien.
Donc, dans ce débat rapide, nous remarquons que tous les musiciens sur scène étaient des hommes et que si les choses changent, elles changent lentement et pas dans tous les styles.
L’électroacoustique échappe un peu à cette inéluctable tragédie, avançais-je, mais Luci Schneider puisqu’il s’agit d’elle, rétorque avec détermination et raison que ce sont toujours les mêmes femmes qui sont programmées, Bérangère Maximin, Carole Rieussec, Eliane radigue, Beatriz Ferrara, Michèle Bokanowski. J’avance Claire Rousay sur band camp, mais le brouhaha ambiant renvoie les paroles dans l’éther, mais je ne suis pas sûr qu’elle soit si programmée que ça.
La conversation suit son cours et peut-être faudrait -il que je le précise, Luci Schneider est une compositrice électroacoustique, qui fait des performances sonores et des installations, musiques de théâtre et de cinéma.
Et c’est ce que nous allons entendre maintenant, trois œuvres de Luci Schneider