occuper la nuit du 11 au 18 décembre

dimanche 10 décembre 2023 par bidonfumant |

TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE.

Votre peuple n’est constitué que de valets et de maîtres, d’une grande quantité de valets et d’une petite poignée de maîtres, , d’une infinité de valets, insistera-t-il, pour un unique maître au final, chaque valet aspirant de tout son cœur et de toute son âme à passer maître à son tour, mais chaque maître étant en réalité le valet d’un autre maître encore plus important que lui, et cela valant aussi pour vos dieux qui servent à n’en pas douter les desseins d’une puissance qui leur est bien supérieure, et non point bonne et charitable celle-ci, mais malveillante, maléfique, il n’y a qu’à voir ce qu’on vous impose, ce que vous endurez, ce que vous acceptez, il n’y a qu’à vous regarder agir ...
MARCUS MALTE LE GARÇON

Eliminer le maître ne permettra pas d’éliminer les valets que vous êtes. Pourquoi ? Parce qu’un autre aussitôt prendra sa place, et un autre après lui, et encore un autre. Sans fin. Le cycle se poursuivra et la cohorte des valets se perpétuera. Parce que ce qui fait un valet ce n’est pas son maître, ce qui fait un valet c’est son désir de devenir maître. Cela et rien d’autre. Tuer le maître ne serait donc d’aucune utilité, ce qu’il faut c’est tuer, c’est éradiquer le désir de l’être.
LUNDI

Manga café

Manga café

Le livret de Manga-Café est librement inspiré de Densha Otoko (L’homme du train).
Ce titre est bien connu des amateurs de culture japonaise contemporaine. Le héros de Densha Otoko est un otaku d’un vingtaine d’années qui, un soir dans un train de Tokyo, s’interpose pour secourir une superbe jeune fille, agressée par un ivrogne. Désirant la conquérir,
il raconte son altercation aux membres d’un forum de discussion pour célibataires. Il sollicitera
leur aide pour vaincre sa timidité maladive et séduire Makiko.

MARDI

Verve remixed, la suite de la semaine dernière

MERCREDI

Ambiances urbaines

SOUNDCITIES Nostalgie de la boue

JEUDI & VENDREDI

Les diablogues de Dubillard... De la belle ouvrage. Ne pas se coucher avant une heure si vous ne les avez jamais entendus.
UN : Vous entendez quelque chose ?
DEUX : Non.
UN : C’est ce qu’il faut.
DEUX : Vous êtes sûr que nous roulons ?
UN : C’est une splendeur, cette automobile. Bien sûr que nous roulons. Ce n’est tout de même pas les maisons qui roulent, et vous voyez bien qu’elles défilent.
DEUX : De ce côté-là, oui.
UN : De l’autre côté, aussi.
DEUX : Ah oui... de l’autre côté aussi. Oui, nous roulons, pas de doute. Ce que c’est agréable. Il suffirait de fermer les yeux, on se croirait dans son lit.
UN : Vous pouvez. Moi, il vaut mieux pas que je les ferme.
DEUX : Non. Vous êtes prudent, hein ? Je n’aurais pas cru.
UN : Prudent, prudent... j’irais plus vite, s’il n’y avait pas cet imbécile de triporteur, devant nous.
DEUX : Doublez-le.
UN : Peux pas, la rue n’est pas assez large.
DEUX : Je ne savais pas que vous aviez votre permis de conduire.
UN : Je ne l’avais pas. C’est comme la voiture, je l’ai gagnée, il y a quinze jours.
DEUX : Mais dites-moi, vous les faites tous, les concours.
UN : Non, celui-là, c’est ma femme. C’était un concours pour les sous-vêtements féminins, vous savez ? la gaine Starlett. Seulement, comme du côté chaussettes du docteur Qui-rit, c’est moi qui le faisais, le concours pour gagner l’auto, le permis de conduire on l’a mis à mon nom.
DEUX : C’est bien, les concours. Moi, en ce moment, je fais celui du fromage qui fait floc, vous savez ? Le fromage immangeable.
UN : Qu’est-ce que c’est, le gros lot ?
DEUX : Un fauteuil à l’Académie française.
UN : Ça vaut la peine, c’est du bon fauteuil.
DEUX : Oh, mais dites donc ! Vous gazez, hein ?
UN : Oui, je fais une pointe ; quand le compteur marquera 150, vous me préviendrez. En plein Paris, ce n’est pas prudent de dépasser 150.
DEUX : Ben, qu’est-ce qu’il est devenu, le triporteur ?
UN : Le triporteur ? Oh, je lui ai passé dessus. Sans ça, on n’en finit pas.
DEUX : J’ai rien senti.
UN : Vous pensez ! Une automobile comme ça, avec les amortisseurs qu’elle a dans tous les coins, on écraserait son père et sa mère sans que ça fasse une secousse.

SAMEDI
Deux compositrices de la musique électronique d’aujourd’hui
Christina Kubitsch
et
Anne Chris Bakker


DIMANCHE

Compilation ohm troisième partie




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