Avis de Résille d’Ordure # 737 "Résille" aka Marseille.
Avec Récif et Rinn et inversement.
ici, c’est la maison de l’emocore parasite punk.
tribute to MM, culture Queer & anarchy, nihilisme intimiste, entre grâce et bagarre, blindtest ’up &down’, spéciale cacedédi aux potos de Basseville, le mal amour...
Choisir le maintenant
Envoyer valser les contextes
Retrouver pour un moment l’insouciance
Tenter de saisir la légèreté
Accepter le choix du danger
Risquer sa liberté pour la ressentir, si puissante
Pénétrante
Prendre conscience du poids des peurs
Dépasser le confort de tout ce que l’on a a perdre
Pour cette mise en jeu partagée
Pour cette promesse, superbe
Même si c’est irréparable
Refuser l’amertume de la résignation
Se sentir incroyables
Faire sortir cette rage
Pour qu’elle cesse de nous consumer de l’intérieur
Pour qu’elle cesse de se retourner contre nos corps
Et contre nos complices
Pour ne pas faire que subir
Se sentir avoir prise
Pour ne jamais se soumettre
Même si c’est irréparable
Répondre à l’agression permanente
Pour se réparer, recoudre nos blessures
Essayer de vivre grand
Acharnées, extrêmes et violentes
Une revanche contre ceux qui nous ont voulues
Résignées, dociles et passives
Assouvir ce désir de détruire
(Combattre ceux qui nous ont éduquer)
D’anéantir ce qui a tenté de nous briser
Même si c’est irréparable
– You Dont Own Me en live dans le studio.
Je sais c’qu’on t’as fais, c’que tu vis, les conséquences que ça a sur toi,
Bien sur je sais qu’c’est pas d’ta faute, t’as jamais voulu ca,
C’est pour ca qu’bien souvent quand j’te trouve injuste, je n’t’en veux pas,
J’apprends à lire entre les lignes, je sais que c’n’est pas contre moi.
Mais ça fait tellement mal, quand j’lis, dans tes yeux
La haine que je t’inspire quand j’suis pas la personne que tu veux.
Quand je n’sais pas ou n’veux pas répondre aux attentes démesurées,
Que t’avais placé sur moi, sans même m’en parler.
Ca fait mal quand chacune des limites que j’tente de poser,
Tu les ressens comme un manque d’amour, comme un rejet.
Me reprochant que j’fais mon choix égoïstement, tu t’met à l’négocier,
Me demandant, me suppliant, de ne pas t’abandonner.
Tu dis que j’fuis mais l’étendue du vide est si grand,
Comment j’pourrais l’combler sans complètement tomber dedans.
Tu dis que j’te mens mais j’t’ai jamais promi d’te sauver,
J’ai pas les épaules assez solides pour rester debout et t’aider à t’relever.
J’aimerais parfois ressentir que tu m’aimes pour qui j’suis
Plus que pour c’que tu projette que j’arrives un jour a t’offrir
J’aimerais t’suffire telle que j’suis, mais tes plaies à vif
Réclament plus de soins que c’que j’me sens capable de faire guérir
Même si la cage que tu m’offrais était si belle,
Ca n’en restait pas moins une cage. Et toi tu étais celle,
Qui détennait les clefs, qui m’voulait enfermée.
La matonne qui tentait d’m’ôter ma libertée.
Alors aujourd’hui loin d’toi j’revis, loin d’toi j’me reconstruis
J’lèches mes plaies parce que dans tes bras j’ai vraiment cru qu’j’allais crever
J’lèches mes plaies parce que dans tes bras j’ai vraiment cru qu’j’allais crever
Tu m’disais “m’oublies pas, m’oublies jamais”
T’inquiète pas j’t’oublie pas, j’oublierai jamais ton emprise durant tous ces longs mois
J’oublierai jamais ton emprise durant cette douloureuse année.
Bien sur ça va m’manquer ces moments, si intenses,
Mais j’pouvais plus vivre, ces crises et ces impasses.
J’oublierai jamais tes yeux remplit d’désir et d’amour
Mais j’tente d’ôter d’ma mémoire tes yeux plein d’horreur et d’dégoût
J’aurai voulu encore ces éclats d’rire
Mais j’pars loin d’ces putains d’éclats d’colère
J’te revoies encore chanter, danser… moments si légers
Comme j’garde les traces d’avoir été, trop souvent, harcelée
J’penserais encore et encore, à nos corps qui s’embrasaient
Mais aujourd’hui j’prends soin d’mon corps qui, mois après mois, s’brisait
J’oublie pas la tendresse, et l’amour qu’tu m’inspirais
Mais j’oublie pas non plus la peur, la culpabilité
J’garde ta force, ta rage, ta détermination
Mais j’me casse loin d’tes menaces, tes intimidations
Elle m’manquera encore tellement ta présence
..Mais jamais j’regretterais d’avoir su quitter tes violences
NOS VIES NE SONT PAS DES DIVERTISSEMENTS.