TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE
Il reste cependant une différence entre le « bas » et le « haut ». Si « en bas » on cogne en silence (ou bien par cris), « en haut », on fait des phrases.
Une surtout : « le-monopole-de-la-violence-légitime ».
Tragique destin de l’œuvre de Max Weber, réduite à l’état de grumeaux de pensée Sciences-Po, pathétiquement mâchonnés par des hauts-fonctionnaires ou des éditocrates sans esprit. Par des hommes politiques aussi, et pas des moindres — mais ils sortent souvent des mêmes fermes d’élevage. De Lallement, Morvan (ex-DGPN), Jullien (directrice IGPN) à Macron et Philippe (mais sans passer par Castaner dont le grelot ne rend du son qu’agité au Macumba), c’est la même idée obstinée, le même entêtement buté, dernier rempart justificateur à quoi il faut impérativement tout accrocher pour que tout ne sombre pas dans l’indignité pure.
« L’État détient le monopole de la violence légitime ». Il s’ensuit
1) que toute autre violence est illégitime et
2) que la violence d’État n’est jamais illégitime — puisqu’elle est légitime.
On en est là de la « réflexion »… Alors il ne peut pas y avoir de « violence policière », puisque la police est l’État et que la violence d’État est légitime. Voilà le fond de casserole incrusté, qui sert de pensée à ces individus.
Frédéric Lordon d’un retournement l’autre.
LUNDI
Presque rien, les presque rien de Luc Ferrari
MARDI
Autel #2 proposition la muse en circuit
MERCRED
Autour du film de Jean Luc Godard : deux ou trois choses que je sais d’elle
JEUDII
Andy Moore/ Anne James Chaton proposition muse en circuit : En Amérique
VENDREDI
SAMEDI
"Cette enfance malhabile me préparait on ne peut plus mal à la vie qui va suivre : car pour l’homme - sachez ça ô enfants - l’enfance est très mauvaise formation
Alors je me suis assis et j’ai dit aux pierres : " L’action est maudite." Une sérénade me réveillait tous les soirs matinaux et j’en tombais debout la nuit jusqu’au son blanc des aubades moches. Chaque heure me disait que j’étais Jean qui Cloche.
Il y a dix-huit ans, je me suis fait construire ce petit abri. C’est ici que je viens parfois le soir écouter ma parole
DIMANCHE
Alcools
Quelques alcools
D’abord l’alcool tue de Bernard Parmégiani et Boris Vian
ensuite Bourvil l’eau ferrugineuse
puis Gin tonique abordable par pneu
et encore une Miss Whiskey de Myat Lay
et bien sûr, ça n’empêche pas une vodka de Coltrane
et le captain beefheart avec the clouds are full of Wine
avec au fond du couloir Whisky slippers par the big ghost limited
et Madlib loose girl (electronic drunk),
Russel Jenkins , drunk again
et il y en a de la saoulitude dans Drunking praying Mantis Style beasties boys
et drunk fox in london Gable
A P., vaguement réprobateur, qui lui demande pourquoi elle joue au loto, sa mère répond "c’est juste pour attendre quelque chose" Annie Ernaux