Avis de Food Not Bombs # 721 (feat. amélie+laura+strega+g)Avec "on apporte un peu de maison, de foyer dehors ; je me suis recontrée ; la charité c’est se mettre dans une position de hiérarchie ; les êtres humains ont tendance à se considérer comme les seuls sujets au sein d’un monde qui n’est qu’un décor de leur vie ; All Fenouilles Are Bulbes..." playlist /// mais pas que...
cuisine militante, cuisine qui fait mal, cuisine qui discute, le Food Not Bombs
tolosa dans les studios.
* Historique
Le mouvement Food Not Bombs tente d’insuffler un changement social visant à lutter contre des problèmes sociaux tels que la faim, le sans-abrisme et la pauvreté, tout en cherchant à mettre fin aux guerres et à la destruction de l’environnement1. Parmi les principes communs au mouvement, on retrouve la coopération sans chef, l’action directe, l’éthique Do It Yourself, le volontariat bénévole, la décision au consensus, la gratuité et le véganisme.
Food Not Bombs Keith Mc Henry
Keith McHenry- Food Not Bomb Gatherings
* Internationalisme
Food Not Bombs 🥕 Galunggung for the Punk
Food Not Bombs - Yangon Punks
Food Not Bombs Myanmar / Rebel Riot Yangon
Moscow Food Not Bombs action in memory of Timur Kacharava
* punk diy
Various - Food Not Bombs Benefit Record
Anomie - Aliénation (pré générique) - Remise En Cause. Révolution. Dilemme (post générique)
various - food not bombs benefit LP
fingerprint - surrender
A Toulouse, Food Not Bombs a été créé en décembre de 2014. C’est un collectif informel (on n’est pas et on deviendra pas une asso’) autogéré et horizontal (y’a pas de grand chef mais certaines personnes choisissent de prendre plus ou moins de responsabilités). Aujourd’hui, une 20aine de personnes gravitent chaque mois autour de l’action, certain-es à chaque fois, d’autres moins souvent, ça va et ça vient, il y a toujours du mouvement. Sur le terrain actuellement, un Food c’est environ 30 à 60 personnes qui viennent manger un bout, boire un café, discuter, des habitué-es, des nouvelle-aux, des passant-es... On essaie de garder une idée de buffet partagé et pas de distribution formelle avec les un-es d’un côté qui donnent et les autres qui reçoivent.
* SHARING FOOD VS GIVING FOOD
Pour nous les objectifs sont :
– Proposer un repas gratuit voir plus (en partant avec un tupperware, mais aussi des fringues, des livres ) aux personnes précaires, sans être dans la charité tout en créant un moment convivial autour de nos événements (2nd et dernier dimanche de chaque mois)
– Proposer notre cuisine à des évènements militants pour aider à notre manière à ce qui nous semble juste de faire. Car nous ne faisons pas une révolution avec le ventre vide et aussi pour récolter quelques thunes ^^
– Lutter contre le gaspillage alimentaire dans un monde où la production de nourriture dépasse de loin les besoins et où pourtant, les gens ne mangent pas forcément à leur faim ou incorrectement. Ici nous proposons des plats cuisinés vegan avec des fruits et légumes bio. Si nous collectons des choses végétariennes mais non vegan les nouvelles personnes actives ont décidé qu’on récupérait quand même et qu’on le distribué place Belfort mais en dehors du stand et explicité comme tel.
– Lutter contre les idées reçues sur le véganisme, la rendre accessible, en partageant au maximum nos recettes et nos solutions pour remplacer les produits carnés ou non vegan, tout en ayant conscience qu’une personne sans-abri notamment fait comme elle peut dans la rue et "c’est normal" que ce ne soit pas sa préoccupation première, lorsqu’on cherche à survivre.
– Pour promouvoir l’antispecisme. Nous soutenons l’idée, nous avons la conviction profonde, qu’un animal est un être vivant et pas un ingrédient dans une recette, qu’il a le droit de vivre "pour rien", pour lui-même, comme nous, humains, le faisons, et que l’appartenance à une espèce plutôt qu’une autre ne justifie pas son exploitation et sa mise à mort. Les câlins, chez nous, c’est pas que pour les chats, c’est pour les cochons aussi !
Pourquoi choisir de la nourriture végétalienne ?
– Les fruits et légumes sont toujours comestibles et ne présentent pas les mêmes risques sanitaires qu’une viande, un poisson ou du lait dans un contexte de récup’ sans moyen de maintenir la chaîne du froid.
– La bouffe végétalienne est la plus laïque qui soit, c’est à dire qu’elle respecte tous les interdits alimentaires liés à la confession religieuse : musulman-es, juif-ves, chrétien-es, (...), peuvent partager le même repas sans s’inquiéter de sa composition, sans devoir trier ni choisir entre tel ou tel plat. On mange tout et toustes ensemble !
Dans le même ordre d’idée anti-oppression, on tolère pas les idées et les propos sexiste, raciste, classiste et pas classique, homophobe, transphobe, putophobe, psychophobe, grossophobe, validiste, audiste islamophobe, antisémite, colonialiste .. et ceux qu’on a oublié.
Cependant on n’est pas parfait, et on vie avec une certaine éducation, alors lorsque l’on peut on est plutôt pédago quand il s’agit d’ignorance, de maladresse, ou lié a des problèmes de troubles psychologiques mais on ne va pas débattre avec vous si vous avez des idées inverses. De plus, par envie de ne pas exclure, on laisse cependant cette option si cela exclu d’autres personnes, ou met en danger des personnes ou si il y a un réel manque de respect conscient, ou utilisation de ses privilèges pour écraser.
Le fonctionnement de tout ça, c’est que le samedi on effectue la récup et soit on la cuisine l’aprem, le soir soit le dimanche matin. On vient ensuite dimanche de 11h30 à 12h30 pour tracter aux alentours de place Belfort, de 12h30 à 13h on installe place Belfor,t de 13h à 14h les gentes viennent vers 14h15 on range tout et on ramène à la cuisine, voir des invendus en squat ou autre proposition.
fnb-toulouse@riseup.net
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