Rotterdam et son port sont inséparables, lumières intimement imbriquées.
En suivant les canaux et sillonnant le port en bateau, j’ai repéré l’endroit des activités de réparation navale.
Un univers de travail extrêmement masculin.
La première image, saisie au passage, m’a révélé, dans cet endroit, une présence ou une trace féminine.
Un de ces gigantesques voiles de nylon qui ferment les docks flottants esquisse dans son enroulement une silhouette féminine ; les plis en bas flottent comme la robe à volants d’une danseuse de tango, tandis que le haut de la silhouette est masqué par le voile noir.
Je suis revenue deux fois faire des prises de vue dans ce lieu, fascinée (...)