Ce texte est un sténogramme sur la maladie de la mort, une maladie qu’apparemment rien ne pouvait arrêter. Il témoigne de toute la force de son auteur, qu’elle soit dramatique ou poétique. Il est empreint d’un désespoir abyssal mais l’auteur nous en parle avec une telle véracité et, en même temps, avec une telle pureté que le texte s’apparente à une prière.
Sarah Kane s’est donné la mort à Londres le 20 février 1999, laissant une ultime pièce, 4.48 Psychosis.
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Ce soir nous avons lu 4.48 psychose de Sarah Kane, paru aux éditions de L’Arche.

