La Turbine
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On va essayer de prendre le temps, un heure, en l’occurence, tous les mois, à priori, pour parler de ce que ça fait, dans nos vies, de travailler.
De comment s’organisent nos journées, nos semaines, nos années en fonction à partir du moment où l’on embauche.

Qu’on soit à sa recherche ou qu’on en ait un, un salarié, un précaire, un temporaire, un saisonnier,
Qu’on l’exerce en bleu, au black, à la chaîne, ceux qui l’effectue n’en reste pas moins sa force.
Ce qu’on y produit ne nous appartient pas, nous n’en récoltons pas les fruits, et grace à sa valeur, la sacro-sainte valeur travail, il est le support de l’exploitation de l’homme par l’homme. Enfin, surtout de certains !
Pourtant, en prêtant attention à ce qu’il s’y passe hier comme aujourd’hui, la travail c’est surtout une affaire de luttes, et de résistance.
On peut se demander alors, qu’est-ce qu’on peut gagner si on se bat pour en améliorer les conditions, ou, plus délivrant encore, pour son abolition ?
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La Turbine au Restaurant
publié le 12 octobre 2017 par matild
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La Turbine a renconté des travailleurs et travailleuses de la restauration, pour décortiquer le quotidien du travail, sa recherche, son sens, ses horaires ; puis dresser ensemble le portrait des rapports qui s’y nouent, entre collègues, avec le patron ou les clients, parler enfin des possibilités ou des entraves à des luttes collectives dans les cuisines et les salles de tous ordres.
Juin, juillet, aout, septembre.
Ce sont tous les mois qui se sont écoulés depuis la dernière Turbine, mais ce furent aussi les longs mois de la saison estivale au cours de laquelle le tourisme a mis au travail les saisonniers de toutes parts.
Avec son cortège de serveurs, plongeurs, commis, seconds, cuistots, chef de salle, chefs de rangs... le secteur de la restauration est l’un des plus grand consommateur de travail saisonnier. Sur une année c’est 800 000 salariés déclarés, ce qui en fait l’un des premiers « créateurs d’emploi » en France.
C’est aussi, avec ses particularismes, un secteur à la pointe de l’exploitation, de la précarisation, de la mise sous pression, dans lequel (...)
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La turbine à l’Hopital
publié le 26 avril 2017 par matild
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La turbine papote du travail à l’hôpital, les dégradations actuelles, les conditions de travail et le sens de ces métiers,
enfilons nos blouses !
L’hôpital est un petit monde et ça le rend bien insaisissable de prime abord.
C’est un puzzle de pôles, de services, de public de privé, de spécialités toujours plus pointues qui viennent nommer les maux du corps et de la tête que produit ce monde de fous.
L’hôpital public, au même titre que la poste dont nous parlions il y a peu subit une série de restructurations libérales.
Ici comme ailleurs, les prolétaires sont précarisés, les places sont chères, la hiérarchie met la pression, la quantité de travail augmente, et les salaires point du tout.
Qu’en est-il pour ceux et celles qui y bossent ?
Quelles conséquences dans le quotidien de chacune et (...)
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La première de la Turbine, c’est sur la Poste !
publié le 1er février 2017 par matild
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Aujourd’hui la Turbine parle de la poste,
elle a rencontré Brigitte, qui y travaille, et Solange, qui s’en est faite virer,
Pour parler des conditions de travail, des rapports à la hiérarchie, des possibilités -ou non- de luttes collectives à la Poste !
Les transformations vécues par la Poste ces 15 dernières années sont identiques à celles que connaissent la Deutsche Post allemande, la Poste Italiane, la Royal Mail britannique, toutes portées par l’harmonisation des règles européennes, mais aussi la Japan Post Holding et tant d’autres entreprises de distribution du courrier dans les pays à vieille tradition capitaliste.
Partout, les changements de mode de communication et la course à la célèbre valorisation du capital, autrement appelée augmentation des profits, ont mené à la privatisation des postes, la multiplication des services, fermeture des postes de campagne, séparation des activités de guichet et de distribution, multiplication des contrats précaires, les méthodes sont appliquées vite et à coup de massues.
Aujourd’hui, on passe la tête derrière le mur des chiffre et (...)