Pour transformer un son en son radiophonique, la méthode est simple, il suffit de e prendre ce son et de la passer à la radio, ainsi il devient radiophonique. Comme, il n’y a pas de limite au son, il n’y pas de limite à ce que produire la radio.Et alors machine à ouïr est en marche.
Donc la proposition de cette émission , outre le fait d’écouter de la musique que l’entend peu, de la poésie et autres humeurs, c’est que vous participiez à la programmation soit sous forme de dédicaces de lecture de proposition musicale.
À vous de voir et de dire mais pas tout. Parce que comme je suis au minimum antiraciste, antisexiste, antifasciste et beaucoup d’autres choses, tout ne pourra pas être proposée. Mais vous pouvez tenter votre chance.
Et si ces musiques vous intéressent, retrouvez les sur 49,3
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un frisson dans la nuit : fables militaires
publié le 13 mai par bidonfumant
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Rediffusion de la rentrée 2018
Parce que, quoiqu’il arrive, les ministres de l’Éducation et leurs affidés déclarent toujours que la rentrée s’est bien passé.
Et puis surtout, un des plus nuisibles va bientôt quitter ce ministère, peut-être pour prendre l’Intérieur (mais là, pour faire pire, ça va être difficile).Deux fables aux morales en forme d’auberge espagnole.
Deux fables qui font appel à des militaires , tout simplement parce que j’avais ça en magasin.
Deux fables de rentrée, si j’avais le moindre humour concernant ce gouvernement, je pourrais dédicacer cette rentrée à Blanquer, mais je n’ai pas de second degré concernant cette équipe.
Deux fables qui ont à voir avec l’évaluation, de situations, avec la représentation du monde que ce se font les chefs et les autres (je ne dis pas subordonné, parce que souvent l’autorité du chef ne concerne que lui), la représentation qu’ils ont de ce qu’ils pensent être les dominés et les surprises qui peuvent subvenir. Je ferai quand même une spéciale dédicace à tous les ministres de l’Éducation nationale, c’est bien en cela qu’il existe des rentrées où tout se passe toujours bien et même quelques fois où elle se passe particulièrement bien. Bon, arrêtons-la, avec l’ironie facile.Télécharger (mp3 - 82.5 Mo) / Popup -
un frisson dans la nuit : I remember
publié le 6 mai par bidonfumant
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Ce I remember n’est pas une coquetterie, mais quand il s’agit de Joe Brainard, "je me souviens" se transforme en "I remember".
J’aurais pu tenter une macronneries du style "je remember" ou "I souviens" ou "french souvenir".
Mais je reste sobre, malgré le couvre feu ou à cause du couvre feu (et aussi parce que je n’ai pas le moindre feu à couvrir) et nous resterons sur le titre original du bouquin I remember.
Comme vous l’aurez remarqué, c’est une émission commise pendant le premier confinement.
Là, à la suite d’élection, je ne peux guère faire le con finement, alors je me souviens d’un temps où tout était politique.
Aujourd’hui, plus rien est politique, tout se joue entre la haine d’un autre et le contentement de soi d’un autre . Peut-être que les autres se recouvrent mais peut-être pas.I remember
Télécharger (mp3 - 139.8 Mo) / PopupPour écouter la lecture originale par l’auteur
un petit extrait iciTélécharger (mp3 - 9.5 Mo) / Popupet un peu plus là
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Un frisson dans la nuit : antisocial, sapristi !
publié le 22 avril par bidonfumant
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Je ne sais pas depuis combien de temps je n’ai pas entendu antisocial.
Tiens, voilà des élections.
Ça va changer quelque chose ?Télécharger (mp3 - 180.4 Mo) / Popup
Je lis le journal, tous les journaux, écoute les infos, toutes les infos et j’entends que tout ce que "je" veux, c’est de la sécurité, pas de la liberté, de la justice.
Toujours plus de police, de prison et de justice et quelle justice, dont il est impossible de violer les vices.
Je ne sais plus depuis quand je n’ai pas écouté antisocial…
Des gens meurent dans la méditerranée et il faudrait que je sois en sécurité, il y a la queue devant les bureaux western union, nous voudrions séparater, parait-il.
Je marche dans la rue un masque noir sur la bouche, noir , je ne sais pas pourquoi, il n’y a pas plus de (...) -
un frisson dans la nuit : Il manque, Tarkos...
publié le 15 avril par bidonfumant
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« Je suis un poète qui défend la langue française contre sa dégénérescence, je suis un poète qui sauve sa langue, en la faisant travailler, en la faisant vivre, en la faisant bouger."
À l’occasion de l’exposition qui lui est consacrée à Marseille, voici à nouveau cette évocation radiophonique de ce qu’est Tarkos au moins pour moi, un poète nécessaire et indispensable.
« Je suis un poète qui défend la langue française contre sa dégénérescence, je suis un poète qui sauve sa langue, en la faisant travailler, en la faisant vivre, en la faisant bouger."Christophe tarkosTélécharger (mp3 - 153.5 Mo) / PopupLa poésie reste confidentielle quoi qu’on fasse ou qu’on dise. Pourtant..
C’est comme la politique, on sait dans quelle direction est le mieux. Ne pas tomber amoureux du pouvoir (même le plus infime), être responsable mais pas au sens trivial de Macron et prendre en compte l’autre, (...) -
Un frisson dans la nuit : La bataille du Mirail
publié le 8 avril par bidonfumant
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« Cher Syre, permettez que je me retire ; en jurant fidélité au
Roy, j’ai promis soubtenir la royauté. Or Votre Majesté me
commande un acte pernicieux à la royauté... Je refuse ! Je le
répète à mon cher maistre et souverain bien aymé : c’est une
malheureuse idée de bâtir des quartiers à usage exclusif
d’artisans et d’ouvriers. Dans une capitale où trosne le
souverain, il ne faut pas que les petits soient d’un costé et les
gros et dodus de l’autre. C’est beaucoup mieux et sûrement
quand tout est meslangé. Vos quartiers povres deviendroient
des citadelles qui bloqueroient vos quartiers riches. Or, comme
le Louvre est la partie belle, il pourroit se faire que les balles
vinssent ricocher sur votre couronne... Je ne veux, Syre, estre
le complice de ceste mesure. »
(Lettre de démission que François Miron, prévôt des marchands, adressa à Henri IV)LiigogoumTélécharger (mp3 - 136.9 Mo) / PopupPour l’information et le numéro 48 de construire !, c’est ici
(...)
Expo à canal du mois d’avril... -
Un frisson dans la nuit : ce bruit de verre en elle
publié le 1er avril par bidonfumant
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Tous les jours, une heure à une heure.
Il y a toujours dans la nuit un homme qui
ne dort pas qui regarde le ciel ou ne
regarde rien un homme épargné par tout
ce noir qui ronge un homme n’importe
qui un homme qui se sent plus vivant que
le jour et la nuit réunis cet homme est déjà
mort ou n’est pas encore né peu importe
il est assis par terre et ne demande rien. Albane GelleUn hérisson qui partait en voyage
arrêté net
dans un virage
quel dommage. En toutes circonstancesUn bruit de verre en elle. Albane Gelle
Ce bruit de verre en elleTélécharger (mp3 - 144.7 Mo) / Popupet il existe aussi(je viens de la retrouver) la version lue par Albane Gelle au festival panoptic.
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