Pour transformer un son en son radiophonique, la méthode est simple, il suffit de prendre ce son et de le passer à la radio, ainsi il devient radiophonique. Comme, il n’y a pas de limite au son, il n’y pas de limite à ce que produire la radio. Et alors machine à ouïr est en marche.
Donc la proposition de cette émission ,outre le fait d’écouter de la musique que l’entend peu, de la poésie et autres humeurs, c’est que vous participiez à la programmation soit sous forme de dédicaces, de lectures de propositions musicales.
À vous de voir et de dire mais pas tout. Parce que comme je suis au minimum antiraciste, antisexiste, antifasciste et beaucoup d’autres choses, tout ne pourra pas être proposée. Mais vous pouvez tenter votre chance.
Et si ces musiques vous intéressent, retrouvez les sur 49,3
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Un frisson dans la nuit : ce matin, il y avait...
publié le 2 juin par bidonfumant
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et j’ai aussitôt pensé à un graffiti rue des champs Elysées à Toulouse, la fin de la rue des champs Élysées à deux pas de place Arago, un tag désespéré pour une histoire finissante, voire finie sur une façade si typique de la rue toulousaine , celle que le maire entend éliminer.
Sur cette façade défraîchie, mais si belle, avec sa porte verte aux volets verts ouverts, mais non crochetées, quelques plans de basilic, un pot rose avec de la sauge peut-être,Sur cette façade ne sont écrits que ces quelques mots,
crois-moi
avec un feutre éventé puis plus nettement,
on peut essayer
puis,
je ne sais pas quoi dire
,
mais putain je tiens à toi
et sur la porte du compteur à gaz,
et j’essaye.
Je ne sais pas quand ces écrits sont apparus, mais ils sont toujours là.
LvnfTélécharger (mp3 - 134.6 Mo) / Popup -
un frisson dans la nuit : Webradio ?
publié le 19 mai par bidonfumant
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"…nous voudrions peut-être, aussi, rappeler que la radio est encore capable de quelques miracles, par exemple qu’elle est un moyen de création à part entière, non subordonné à l’information ou à je ne sais quelle référence prestigieuse telle la musique, le théâtre ou la littérature…La radio est libre. Elle est libre de n’être que de la radio sans autre enjeu que de se donner libre cours, même si aujourd’hui, elle est aliénée et désoeuvrée…" Alain Veinstein
WebradioTélécharger (mp3 - 141.4 Mo) / PopupBien entendu, ce qui suit n’a rien à voir avec cette citation sur une radio idéale, à bâtir, peut-être.
Les webradios, dans leur grande majorité, sont plutôt aliénées, notamment celles à auditeur unique ou presque.
Je voulais donc interroger les webradios à auditeur unique sur l’intérêt ou la nécessité d’en faire une. Je n’ai pas de grandes réponses : les motivations restent triviales pour la plupart.
Et comme je n’ai pas de nombreux exemples (mais une enquête serait sans doute fort instructive) j’ai pris une radio que je connais bien, la mienne 49.3. ce n’st pas une invitation à aller écouter cette radio quoique que vous êtes quand même libre de faire (...) -
un frisson dans la nuit : l’histoire universelle des hommes-chats
publié le 12 mai par bidonfumant
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Tous les vendredis à 20 h et le mardi suivant à 9h
Un village enchâssé dans les brumes des montagnes basques, non loin de la frontière française.
Un village qui se maintient à l’écart d’un monde qu’il méprise et qui l’agresse.
Un village dont plusieurs habitants sont décrits comme correspondants à un félin particulier. D’où leurs surnoms d’hommes-chats.
Un village dont une bonne partie de la population, traditionnellement catholique, a choisi le camp des vainqueurs durant la guerre civile, mais autour duquel des guérilleros anti-franquistes ont longtemps rodé.
Un village qui cache de terribles secrets. Outre les jalousies, rivalités ou haines qui se résolvent de façon tragique ou cocasse, une rumeur persistante fait état de cadavres aux mains coupées, on ne sait par qui ni pourquoi.
Jusqu’à ce que le brouillard se lève sur la scène des crimes.
Le narrateur est lui-même un villageois qui raconte, à chaque chapitre et à différents âges de sa propre vie, un personnage remarquable. Tour à tour spectateur naïf, fin observateur, victime ou complice, il utilise le ton redondant des paysans des montagnes sans rechigner à la métaphore poétique.
Son récit constitue la chronique d’un bourg terriblement localisé, mais qui pourrait se trouver dans n’importe quelle région du monde.Homme-chatsTélécharger (mp3 - 137 Mo) / PopupJe suis très peu sensible aux critiques de livres, j’en lis peu et oublie assez vite (même si j’aime beaucoup le matricule des anges), je ne regarde pas ni n’écoute des émissions littéraires.
Je préfère choisir sur les tables des libraires dont je suppose qu’ils ont avec moi quelques connivences politiques.
Et puis il y a quelques fois des amis mal intentionnés qui me passent un livre qu’en général, j’oublie sur une étagère et que je retrouve un soir où il n’y a rien à lire. Enfin, façon de parler, le rien à lire n’existe pas chez moi. Disons que ça pourrait être un soir où je ferais comme tout le monde et (...) -
Un frisson dans la nuit : c’est toujours la même chose
publié le 6 mai par bidonfumant
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Il y a deux phrases auxquelles je n’arrête pas de penser en ce moment. Une de Beckett. On est cons, mais quand même pas au point de voyager pour le plaisir. Et une autre, plus ou moins de Proust. On voyage toujours pour vérifier quelque chose. Marc perrin
QuestionsTélécharger (mp3 - 135.3 Mo) / PopupÀ lire les réparations de Marc Perrin
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Un frisson dans la nuit : 50 fois un poème
publié le 21 avril par bidonfumant
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Ici l’Algérie Isabelle Pinçon
J’embrasse un homme
Sûre de ne pas manquer le baiser
Je le fais et chaque fois c’est pris
Nous restons dans le pays aimé des oliviers
Nous pouvons grandir sans permission
Agrippés aux torrents de nos mains
Les lèvres mouillées feront des livresIcialgerieTélécharger (mp3 - 137.8 Mo) / PopupLongtemps, j’étais content de ne pas me compter parmi les imbéciles heureux qui sont nés quelque part.
Tous ne sont pas comme ça, bien sûr, mais quand même, moi qui hante les apéros de tout village, je vois bien l’argumentaire simpliste du on est chez nous, on fait ce qu’on veut ou toi, t’es pas d’ici. Tu n’es pas un peu maure (maure) ou les tu prends bien le soleil toi, peu sensible à la noyade de quelques envahisseurs, de ces envahisseurs plus visibles, de ceux de David Vincent dont le petit doigt resté raide qui projettent le grand remplacement, pensant que la guerre en Ukraine (...) -
un frisson dans la nuit : révolutions (rediff, excuse facile des manifs successives))
publié le 14 avril par bidonfumant
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À entendre tous les errements et ressassements de Finkielkraut (ça fait longtemps que je les entends plus).
Je me suis demandé quand fallait-il arrêter la radio, à quel âge... Et surtout quand se faire vacciner contre....la tentation réactionnaire...
Cette réflexion m’a pris du temps ( et de plus en plus) et je propose donc cette semaine une re-diffusion, avec un début un texte d’Hubert Colas sur la nouvelle violence, un milieu avec révolution de Slamovir Mzorék et une fin la varsovienne.
Émission du temps du confinement.
En fait, je me fous de ce que raconte Alain F.
Et d’où vient cette jouissance, après chaque jour de manifestation contre la réforme des retraites, d’exprimer la baisse de la mobilisation pour les journalistes, enfin ceux qu’on entend le plus.
Bref, une rediffusion ordinaireTélécharger (mp3 - 83.9 Mo) / PopupUn temps de réflexion sur ce qui nous arrive.
(...)
Ah oui, la révolution, plus poétique que politique, aujourd’hui, enfin pour moi.
Sinon, une seule solution, vivez à côté.