Des militant.es de Survie et leurs invité.es en lutte dénoncent la Françafrique en racontant les répressions sanglantes des luttes pour l’Indépendance, l’appui au génocide des Tutsis au Rwanda et sa non reconnaissance , le soutien diplomatique, logistique et militaire aux dictateurs, les interventions militaires illégales sous couvert de lutte contre le terrorisme, la domination économique des entreprises françaises, et les méthodes néocoloniales soi-disant bienveillantes comme la promotion du français et les sommets Afrique-France.
En novembre 2018, le pouvoir macronien a rendu hommages aux marchaux de la Grande guerre. Seul l’hommage a Pétain commis à cette occasion a soulevé des protestations. Pourtant quasiment tous ces hommes que la République encense à longueur de rues sont des bouchers, dans les tranchées et, c’est moins connu, dans les colonies.
Maréchaux assassins et référendum en Kanaky - Décolonisons du 20-11-2018
Exercice de mémoire et de déconstruction de piédestal.
Référendum en Kanaky
Dans une seconde partie de l’émission, on revient sur le premier référendum d’indépendance en Kanaky-Nouvelle Calédonie qui s’est tenu le 4 novembre 2018. Retour sur les résultats, encourageants pour la suite.
Pour la dernière émission avant l’été, Décolonisons revient sur la campagne Faidherbe doit tomber et s’interroge sur le lien entre la Françafrique et les migrations.
Décolonisons 03/07/2018 Faidherbe doit tomber / Françafrique et migrations
Alors qu’un vague de remise en cause des symboles de la colonisation semble agiter plusieurs pays européens (ainsi à Bristol, Barcelone, Berlin ou Bruxelles récemment), Lille célèbre tranquillement le boucher colonial Louis Faidherbe en restaurant sa statue le 30 juin 2018.
Au Sénégal, où Faidherbe a sévit, et à Lille, dont il est originaire, des mouvements s’organisent pour s’opposer à la glorification de ce criminel. Ainsi à Dakar, on trouve une avenue à son nom, à Paris, un métro, à Lille une statue, à Toulouse une petite rue d’une cité populaire...
[1] encore tout récemment, le leader d’extrême-droite Sebastian Kurtz au parlement européen
Descriptif
Un mardi par mois, de 20h à 21h30, Survie propose de revenir sur les rapports de domination diplomatique, économique et militaire que la France entretient avec ses anciennes colonies en Afrique, et comment elle recycle une logique coloniale dans les quartiers populaires des périphéries françaises, s’incarnant dans le racisme d’Etat.