Le soldat inconnu

En entrée, dégoûts divers et témoignages depuis les périphéries parisienne et toulousaine.

Comme plat de résistance on revient sur la vie d’avant, qu’était déjà pas terrible. Le 5 novembre dernier, le film "Qui a tué Ali Ziri ?" passait à Toulouse. Le Collectif pour une Union Anti-raciste Populaire et le réalisateur Luc Decaster étaient là. On en profite pour reparler de la violence de la police républicaine.

Une émission en trois parties : une interview téléphonique depuis le nord pour évoquer la situation des migrants à Calais. Présence policière et approche humanitaire sont là-bas deux faces de la même pièce : un drame où 5000 personnes sont reléguées hors de la ville, et empêchées d’aller plus loin. Dans ce décor de murs de barbelés et d’humiliations institutionnalisées, quelles pratiques de solidarité construire ?

(Communiqué de presse du 17.11.2015 : Non, le mouvement No Border n’est pas responsable de l’augmentation de la tension dans le Calaisis)

Retour au studio pour quelques réflexions sur le cynisme de l’état d’urgence, les bo(m)bardements massifs et ses surprenants alliés, la guerre repeinte au tricolore et les indignations à géométrie variable : les autoproclamés « défenseurs de la liberté » prennent quelques libertés avec (...)

Trop de mort.e.s, trop de guerres...
Ce pays n’a presque jamais cesser d’être en guerre depuis des années. Parce que l’on dit "opérations" ou "interventions" on oublie qu’il s’agit de guerre et c’est une tradition bien établie des temps modernes : les guerres ça tue les civils. De chaque côtés de leurs frontières meurent par centaine, par milliers, par millions des hommes et des femmes qui n’avaient rien demandé... Puisqu’il s’agit de compter comptons et racontons une autre vision...

Bientôt 100 ans que Joe Hill n’est pas mort... Le 19 novembre 1915, le poète du syndicat révolutionnaire IWW (Industrial Workers of the World) était fusillé dans l’Utah, condamné à mort pour un crime qu’il (...)

Merci aux différentes radios qui ont retransmis tout ou partie de ce marathon en public sur leurs ondes, et bien sûr, merci à l’atelier idéal pour nous avoir ouvert grand leur porte.
Merci à La Vaina, à radio Vassivière, merci à l’actu des luttes, merci à Cases rebelles, merci à Contre histoire, merci à Voy’elles, merci à radio Bartas, merci à Vos Gueules les Mouettes, merci à Timbre FM, merci aux bruitistes et tant pis pour nos oreilles, merci à toutes les voix qui ce sont mises ensemble pour marquer ce moment...
Nous allons mettre progressivement en ligne la plupart des éléments sonores réalisés pour cette journée.

Le début avec CQFD, c’est court mais c’est bon...

Et ensuite nous sommes aller fouillé dans les archives pour vous livrer un vieux truc, sur une cassette... Tic Tac, un journal subversif qui voulait participer à la transformation du monde et la beauté des choses.

Nous qui sommes si différents, hommes, femmes mais pas chiens, des villes et des champs, possédant peu et ayant beaucoup, allant dans la bonne humeur mais non sans haine, bravant la difficulté et décidés à enrayer l’atomisation générée par la monstre machine. Nous proposons Tic-Tac comme moyen d’échanges et de débats...

Ils et elles ont eue la bonne idée de faire un numéro audio...

La première demi heure enregistré très bas débit le son est lamentable désolé...

Ensuite un entretien avec Mogniss H. Abdallah. Nous revenons avec lui sur l’histoire de la marche mais aussi sur les différents enjeux politiques qui l’ont traversée. Entre marche anti raciste et mobilisation sociale contre les conditions de vie des immigrées et enfants d’immigrées.

Nous avons essayé de replacer cette marche dans une histoire plus large. Celle d’un mouvement social fruit d’une génération d’enfants d’immigrés qui se sont organisés sur un ensemble de questions partant des luttes pour un logement digne à celles contre les crimes (...)

Aujourd’hui on laisse la place a une émission de radio zinzine sur le masculinisme quei vous pouvez retrouver en suivant ce lien.
Table ronde avec des personnes du collectif ’’Stop Masculinisme’’ de Grenoble et l’association ’’Corps et politique’’ de Forcalquier.

Elles nous expliquent l’idéologie masculiniste, analysent les luttes des droits de pères et des violences contre les hommes et nous amènent à réfléchir sur la construction sociale du groupe dominant que sont ’’les hommes’’.

Et c’est aussi à la chapelle qu’on se retrouve samedi 17 octobre pour 17 heures de radio contres les violences d’Etat, en public et en multi-diffusion, avec (dans le désordre) Faut pas pucer, le Strass, la CIP, Coup pour coup, Tant qu’il y aura des bouilles, la CLIME, CAFCA et bien d’autres...

Petites histoires d’une ville qui change #7 La grande vitesse ou la mort

Après Z, vite vite vite, la LGV arrive à Toulouse (et ça mérite au moins un petit coup de gueule) !

En première partie, deux invitations : Une, pour la rencontre de quatre jours dans le Tarn, à l’initiative de « Faut pas puçer mémé dans les ordis », qui veut s’organiser pour résister à la déferlante de normes et de flicage électroniques dans leurs métiers respectifs. Enseignants,

Assistantes sociales, éleveurs, apprentis médecins... Il y aura du beau monde. Et donc, si le coeur vous en dit...

Vous êtes conviés à la Toussaint prochaine à une rencontre qui devrait ressembler beaucoup à celle prévue l’automne dernier, finalement ajournée à cause des événements de Sivens : même endroit ; même durée (4 jours). Mais avec en plus, un projet de réunion publique sur la destruction des métiers par les (...)

En première demi-heure, on revient sur l’affaire de Labège, il y a quatre ans, pour laquelle des personnes sont jugées demain à midi au Palais de Justice de Toulouse.

La première demi heures avec la CLIME qui nous rappel que les difficultés vécue par les personnes qui souhaitent s’installe en France ne date pas d’hier. Petites idées pour transformer son indignation ou sa colère en solidarités concrètes et luttes collectives. On prend aussi des nouvelles des occupant.e.s des Izards que la mairie veut expulser (reportage)...

Pour l’heure nous revenons sur les nuisances de toutes ces choses si pratique qui nous facilite la vie en nous la pourrissant dans le même temps... Toute l’histoire de notre modernité triomphante....

En apéro, on part dans la Creuse prendre des nouvelles des cadenasseurs d’Eymoutiers qui avaient enfermé des gendarmes dans leur casernes suite à la mort de Rémi Fraisse. Un procès se tenait à Guéret jeudi 3 septembre et Yann nous appelle pour nous le raconter.

Puis on va à Marseille prendre des nouvelles de CQFD, qui vient de sortir son dernier numéro intitulé "Reprendre l’outil ! Repenser la machine ?" garni d’un gros dossier sur l’autogestion.

Si vous voulez affinez vos arguments contre l’éolien industrielle et si vous n’avez pas suivie les émissions de cet été allez de ce pas écouter C’est ici que. 1h30 en trois épisodes pour être incollable sur le (...)

On a ainsi vu passer derrière nos micros ou dans nos magnétos la Coordination Anti-Nucléaire du Sud-Est ; les profs du collège Bellefontaine ; Tant qu’il y aura des bouilles ; Riposte Radicale ; la Campagne de Réquisition, d’Entraide et d’Autogestion ; la Coordination des Intermittents et Précaires Midi-Pyrénées ; le Collectif de Lutte et d’Information pour les Migrant.E.s ; la campagne Boycott Désinvestissement Sanction ; Bad Kids. Tou.te.s sont venu.e.s nous parler de leurs luttes et des répressions policières, institutionnelles et médiatiques qu’illes subissent. Tout ça dans une ambiance festive et familiale avec sardines grillées et ballons multicolores.

L’occasion, aussi de montrer la force des médias libres pour ce procès qui (...)

Depuis le 2 juin dernier à Paris, la chasse aux migrants s’organise dans le quartier de La Chapelle grâce à la Mairie de Paris, France Terre d’Asile et Emmaüs. Trois expulsions en une semaine des mêmes personnes remises aussitôt à la rue. Leur mot d’ordre, rester groupé. Celui des autorités, « accompagnement personnalisé ». Récit par téléphone de cette guerre d’invisibilité contre les migrants par Olivier Cyran, journaliste indépendant.

Là où la caravane des médias libres passe, la justice aboie. Le site de la coordination anti-nucléaire du Sud-Est fait l’objet d’une plainte en diffamation publique de la part d’Areva, mécontente de lire les critiques acérées dont elle fait l’objet sur le site. Jean nous raconte l’histoire de cet assaut de l’Etat (« qui contrôle Areva à (...)

Mercredi 3 juin, rassemblement au rectorat en soutien aux personnes soumis à des procédures suite à la grève de cet hiver. Il y a une pétition en ligne pour soutenir. Signez et faîtes signer...

Pour la suite c’est une balade du front du lundi qu’on vous fait écouter. Nous avons souvent parlé de Sivens, son barrage, sa police et ses milices... Et puis la CACG, la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne, maître d’œuvre de l’ouvrage et véritable pieuvre dans la région... Le porc de Bigorre, le Haricots Tarbais, quelques ZAC et des barrages en veux-tu en voilà... Justement on est allé voir un barrage en Ariège, à Montferrier. Une digue (...)

Annie Thébaud-Mony, sociologue, était de passage à l’Université populaire de Toulouse le 29 avril dernier à propos de son livre "La science asservie. Santé publique : les collusions mortifères entre industriels et chercheurs." (édition La découverte 2014) dans lequel elle établit des liens entre le cancer et les conditions de travail. On est allé la rencontrer.

Vous pouvez retrouver l’intégrale de son intervention sur le site de l’université populaire de Toulouse.