un frisson dans la nuit : Les femmes de la beat generation

vendredi 7 avril 2023 par bidonfumant |

Les femmes de la beat generation

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Vous le savez, il m’arrive des accidents radiophoniques. Il faut admettre quand on fait une émission de faire quelques erreurs qui en général partent d’un bon sentiment. Certains penseront que c’est de la trituration de cervelle mais c’est cette trituration de cervelle sur ce qui semble être de petits détails qui fait vraiment avancer les choses.
A force de dire que tout est trivial, de tout relativiser, on laisse un discours de genre s’imposer. Je dis bien de genre au sens grammatical du terme et pas du genre sociologique, indispensable grille de nos analyses d’aujourd’hui, analyses, bien grand mot, juste de notre façon de vivre et de donner un sens à ce que l’on vit.
Ayant dit ce la on ne sait toujours pas où je vais en venir et quelles erreurs ai je bien pu commettre. C’est donc le moment de contextualiser
Drôle, de contextualisation mais on y voit déjà l’importance de l’étiquetage et d’une certaine condescendance. Qu’est ce qu’une femme ? Qu’est ce qu’un homme ? Qu’est ce qu’un être humain ?
Mais avant d’en venir à ce qui nous occupera ce soir, un titre comme un autre qui pourrait s’appeler les femmes de la beat génération. Ce sera peut-être le titre si je n’en trouve pas d’autre mais au moins aurais je peut-être réussi à prouver que ce titre n’est pas très explicite.
C’est un excellent CD dont je voudrais vous parler mais qui me pose problème comme à chaque fois qu’il s’agit de femmes et autre chose ; les femmes et la musique, les femmes et les arts plastiques … et toute cette sorte de choses. Est ce que nous penserions à faire une émission qui s’appellerait les hommes compositeurs ; ou chef d’orchestre, ou les hommes et la poésie…
Que faire de cette aporie ? Eh bien comme on peut, soit on ne fait par exemple que des émissions musicales sans référence au genre au risque de diluer les productions de femme dans les productions des hommes, soit de temps à autres sacrifier à l’émission de genre pour mettre en avant le travail de femmes artistes pour en montrer l’importance.
Ce soir les femmes de la beat generation, comme j’ai la gorge prise je vous renvoie au site de canal sud pour voir de quoi il retourne de l’histoire de ces femmes de la beat generation qui marque plutôt les années 1970 alors que les hommes de la beat generation sont plus présents dans les années 50/60.
Alors nous allons enchaîner documents originaux, peut-être quelques textes si je peux m’hydrater et parcourir cet excellent cd de Jean marc Montera
les cd les femmes de la beat generation

What’s up ? Femmes poètes de la Beat Generation
Jean-Marc Montera
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CD
Lee Ranaldo, Noël Akchoté, Ernie Brooks, Ahmad Compaore, Fannu Paccoud, Jean-François Pauvros et la voix de Sophie Gonthier
Signature
Harmonia Mundi distribution

écouter
Les femmes de la Beat Generation et la poésie, portrait d’un groupe qui n’en est pas un…

De la Beat Generation, on connaît principalement les auteurs et acteurs masculins, porte-drapeaux d’un mouvement auquel participaient et autour duquel gravitaient pourtant de nombreuses plumes féminines. Elise Cowen, Diane di Prima, Joyce Johnson, Hettie Jones, Leonore Kandel, Eileen Kaufman, Joanne Kyger, Joanna McClure, Nancy Peters, Janine Pommy Vega, Anne Waldman, Helen Weaver, ruth weiss et les autres… Les femmes de la Beat Generation étaient des personnalités hors normes, avec une forte énergie, sensibles, compatissantes, tourmentées, inspirées, intelligentes et de caractère indépendant, avides de rencontres, de liaisons, d’échanges. Les années 50 et 60 s’y prêtaient : c’était une époque de curiosité mutuelle, de dialogue, très différente des années actuelles où il est stupéfiant de voir à quel point le « chacun pour soi » l’a emporté.

Cet album « rock », né de la lecture du livre de Brenda Knight « Women of the Beat Generation », n’a d’autre prétention que de donner une voix, un son à quelques unes d’entre elles : Anne Waldman, ruth weiss, Janine Pommy Vega et Hettie Jones.

Le compositeur et guitariste Jean-Marc Montera, spécialiste de l’improvisation libre et de l’expérimentation sonore, se produit en solo et dans différentes formations.


Sur des poèmes de Anne Waldman, ruth weiss, Janine Pommy Vega, Hettie Jones.
Sophie Gontier, voix.
Fanny Paccoud, alto.
Ernie Brooks, basse.
Ahmad Compaore, batterie.
Lee Ranaldo, guitare.
Jean-François Pauvros, guitare.
Noël Akchoté, guitare.
Jean-Marc Montera, guitare.

Enregistrement Radio France. Prise de son Pierre Monteil. Mixage, montage, mastering Régis Nicolas.




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