lessiveuses

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Après une traversée rapide du climat astral qui semble favorable à la lutte, Lucie notre enquêtrice décrypte le Nüshu. Elle traverse l’histoire de ce système d’écriture subversif et sororal inventé par les femmes de la région du Hunan pour contourner les interdictions d’accès à l’écriture officielle.
Elle vous conseille vivement d’aller découvrir les travaux de la chercheuse Martine Saussure-Young accessible sur son web-musée —> https://nushu.fr/

Manon nous livre un témoignage tout en colère de son expérience d’intervenante en atelier d’écriture dans la mission de lutte contre le décrochage scolaire.

Pour finir, interprétation du prologue de Renata N’importe quoi de Catherine Guérard, tout en ratures et légèreté.

Depuis notre reprise de l’émission le 8 février, nous n’avons pas annoncé à cette occasion que, dorénavant, vous pourrez écouter les lessiveuses une semaine sur deux, contrairement à l’année précédente où l’émission était hebdomadaire : un changement de planning qui nous permet de plus larges plages de respiration pour la préparation de nos chroniques… néanmoins le créneaux horaire reste le même : de 14h à 15h !

Aujourd’hui, Julie ouvrira cette émission par des lectures ; lecture de textes écrits de sa main et des extraits du livre Carnets Intimes de Sylvia Plath, pour faire entendre à coups de justes mots une maladie encore trop stigmatisée : la dépression.

Et après une pause musicale, Laura vous proposera un petit week-end évasion en Corrèze, pour mieux retrouver votre être profond (...)

Dix mois, quelques semaines, quelques jours, quelques heures et des poussières que le linge s’empile chez les lessiveuses.
On pourrait vous sortir mille excuses pour ces longs mois de silence (la fin des études, les vacances caniculaires, le retour au bercail, l’aventure chômage ...) Mais plutôt que d’user de salive pour se justifier, on a décidé de se retrouver pour un grand ménage de printemps avant l’heure.
On commence avec une chronique de Lucie qui abordera les représentations racistes de notre imaginaire commun à travers l’ouvrage collectif "Sexualités, identités et corps colonisés". Mathilde enchaînera sur des réflexions autour de la culture pornographique et Manon clôturera cette seizième émission par des questionnements et réflexions philosophiques sur le traitement des corps âgés dans notre société.

On a parlé de la revue poético-postale La Reprise de l’Amour
On a parlé de la soirée d’ouverture du N°ZERO à La Gougnotte
De poésie qui se plie se déplie et voyage sous enveloppe
De poésie qui se veut sexy, pop
Des mots qui partent pour la ville et prennent des formes nouvelles
On a parlé de Colza qui germine dans les silos du Gers
Puis parait chez Blast cette année
De nature-culture-ville-homosexualité
Du Queer qui vient torde la ligne du temps straight
De Paul Preciado et de José Estéban Munoz avec son livre Cruiser l’utopie
De spectres Butch à resusciter, De Leanne Betasamosake Simpson, de Claude Cahun de Marcelle Moore et de résistance des mots

BREF on a beaucoup parlé et explosé le temps d’antenne mais il y avait là matière (...)

Pour nous aider, Lucie invoque deux artistes féministes qui ont buché sur le travail domestique dans les années 70. La première, Chantal Akerman pour son film Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles, 3 heures 18 minutes hypnotisantes de balais et de serpillères. Il fallait le faire. Au ménage, Lucie appelle aussi Mierle Laderman Ukeles, venue récurer le patrimoine avec son Maintenance art.
Manon rend hommage à Claudette Charbonneau-Tissot en lisant l’avant-propos de son recueil Eclats de lieux, et Mathilde lit un bout de la nouvelle Autour de ton cou de Chimamanda Ngozi Adichie.

Aujourd’hui, Manon ouvre la saison du feu. Elle nous lit le texte de Zéa Beaulieu April, extrait du recueil de nouvelles Zodiaque aux éditions la mèche. Place au Bélier, Premier signe du zodiaque.
Laura nous présente le livre L’écriture sur le corps des femmes assassinées de Ciudad Juarez de Rita Laura Secato, texte fondamental dans l’analyse structurelle des violences.
Savannah nous lit un texte de sa création puis nous livre une polyphonie vocale avec Mathilde sur un poème de Manon.

Première escale en Espagne : Lucie nous parle de son amour pour l’autrice Carmen Laforet et son roman Nada, qu’elle ne se lasse pas de relire.

Manon nous emmène au Quebec pour nous lire Les collants préférés, une nouvelle extraite du recueil Les choses brisées de Catherine Côté.

Et pour terminer ce beau voyage on accompagne Mathilde aux toilettes du Rex pour se laver les mains (et se débarrasser d’un mec, au passage).

Laura nous présente le livre de Yannick Ripa " La ronde des folles. Femme, folie et enfermement au 19ème siècle.", ou l’art d’interner les femmes pour tout et n’importe quoi. Publié aux éditions Aubier, et, comme de par hasard, jamais réédité.
Savannah nous livre le témoignage de sa meilleure amie. A deux voix, elles dénoncent les violences conjugales à l’adolescence et l’absence de prévention dans l’éducation.
Mathilde et Anissa se livrent à un combat théâtral sur le texte "Ring" de Léonore Confino.
On termine en douceur avec quelques mots sur le groupe ukrainien DakhaBrakha.

C’est bon, le verre est levé, on peut écouter Lucie remonter l’histoire pour nous parler de la relation entre les femmes et l’alcool, plus particulièrement la bière, boisson encore bien marquée du sceau de la virilité.

Laura revient cette semaine pour une nouvelle masterclaque, une enquête qu’elle a menée auprès de Annabé, une coach qui livre des conseils aux femmes pour éviter les erreurs d’élégances et avoir plus de succès auprès des hommes riches.

Savannah tombe à pic puisqu’elle a recueilli le témoignage d’ami.es, et qu’ensemble, iels vont questionner les injonctions liées au genre.

Et pour rentrer dans la saison astrologique du poisson, Manon-bélier-ascendant-taureau-lune-en-scorpion vous lira un texte extrait du recueil Zodiaque, paru aux éditions la mèche en 2019 et qui rassemble douze textes d’autrices (...)

Aujourd’hui on laisse tonton se plaindre tout seul dans son salon comme quoi entretenir une femme ça coûte cher et on se pose plutôt la question du coût de la virilité dans la société. Ce coût, c’est la chercheuse Lucile Peytavin qui l’a calculé et qui en parle dans son livre " Coût de la virilité. Ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes". Lucie nous en parle au micro.
Ensuite, Laura nous raconte comment Quentin GT, expert en séduction, livre ses conseils aux hommes introvertis pour réussir à séduire les plus jolies filles. Pour finir, on lit des extraits d’une histoire d’amour entre femmes, écrite par une femme. Le livre s’appelle "Ca raconte Sarah", l’autrice s’appelle Pauline Delabroy-Allard.

Au programme, Mathilde vous parle de "Jump, darling" un film qui l’a fait rire et pleurer. Ensuite on lit, à trois voix, la scène du lavoir dans le roman "Coeur Cousu" de Carole Martinez, une histoire d’arrière-grand-mère sorcière et couturière. Pour terminer, on se questionne sur les significations du mot Sororité, avec des extraits du recueil de Chloé Delaume, qui donne la parole à quinze autrices dont Maboula Soumahoro et Kiyémis.

"Parce que découvrir que j’étais autiste Asperger à vingt-trois ans seulement, après des années d’errance médicale et d’incompréhension, découvrir que je n’étais pas folle, et que non, je ne manquais pas simplement de volonté, cela a été une véritable libération. Parce que je suis moi, et qu’aujourd’hui, j’ai assez de force pour pouvoir le dire."