Aurélie Garand parle de la mort de son frère, Angelo, abattu en mars 2017 par le GIGN, et du combat qui a suivi pour obtenir la vérité et la justice. À la violence des forces de l’ordre a succédé la violence judiciaire : les deux tireurs ont été mis en examen pour « violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner », mais à l’issue de l’enquête, la justice a prononcé un non-lieu, considérant que les gendarmes avaient agi en état de légitime défense. Comme Aurélie l’écrit dans son livre, « il fait mal ce terme, non-lieu, surtout pour ceux et celles qui étaient là et qui ont tout entendu ».
Après le récit d’Aurélie, on fera un petit focus sur l’article L435-1 du code de sécurité intérieure – énième cadeau gouvernementale à la police – qui a assoupli en 2017 les conditions d’ouverture du feu par les forces de l’ordre.
Ressources :
Aurélie Garand, « Depuis qu’ils nous ont fait ça », Les éditions du bout de la ville, 2022
Compte Facebook Justice pour Angelo
L’Envolée, journal et émission de radio anticarcérale
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