Le Placard Brûle sous sa forme actuelle existe depuis 2021, mais a été créé en 2009. C’est une bibliothèque et une brochurothèque queer, antiraciste, anti-autoritaire et féministe. Pour l’instant, les livres ne sont pas installés parce que le lieu pourrait se faire expulser*. C’est aussi, et surtout un espace de discussion où l’idée est de tâtonner et d’affûter ensemble nos couteaux. De base, les moments que nous proposons sont en mixité, mais selon les sujets abordés ou les besoins des personnes présentes, une ou des mixités choisies peuvent être mises en place.
Placard Brûle : prog. de février !
Nous avons choisi les lundis pour nos évènements réguliers et chaque début de mois nous en diffusons le programme.
Si tu veux être ajouté.e sur la liste mail (en général un mail par mois) ou si t’as des questions, des trucs à nous dire, ou si tu veux proposer une discussion, tu peux nous écrire sur :
placardbrule(at)riseup.net
Lundi 12 février 19h : Qu’est-ce qui nous interroge et pose problème dans les espaces qu’on appelle souvent "militants" ?
Qu’est-ce que nos engagements "militants"/"politiques" créent comme problématiques chiantes envers nous-mêmes et dans nos rapports collectifs ? Qu’est-ce qu’on entend derrière les termes « militant », « activités politiques », « lutter » et comment on choisit de les utiliser (ou pas) ? Le fait que cela prenne beaucoup de place dans notre vie, que certaines activités soient considérées comme plus politiques, la multiplication des engagements, le partage ou pas de certains codes font partie des critères qui valorisent, créent de la reconnaissance sociale, et génèrent des enjeux de pouvoir dans ces « milieux dits militants ».
Qu’est ce qui fait que pleins de gens les quittent et ou décrochent et qu’est ce qui fait que d’autres ne viendront jamais (au-delà des divergences politiques) ?
Rok - RSA
Lundi 19 février à 16h30 / 17h : Du racisme dans nos interactions - 2ème session
À 16h30 on se retrouve pour chiller avec un goûter et on commence la discut à 17h.
Comment le racisme, au-delà d’être une oppression systémique qui existe dans toutes les strates de la société (de l’école au taf, de la police à la justice...), existe aussi dans nos rapports, à des niveaux individuels et collectifs ? Notamment dans nos milieux, quand bien même revendiqués "antiracistes". L’idée est de s’appuyer sur des textes pour réfléchir, partager nos expériences, et trouver des pistes pour réduire les effets du racisme dans nos vies et lutter contre. La discussion est proposée en mixité, mais des mixités choisies pourront être mise en place si besoin / envie. En janvier on a fait la 1ère discussion, on a lu les textes "du racisme dans nos interactions" et certains de Sem Nagas, on en a bien parlé, et on a eu envie de refaire ! Pour cette 2ème session on n’a pas choisi de texte précis, l’idée c’est que tout le monde puisse amener des propositions et on décidera ensemble. Pas besoin d’être venu-e en janvier pour venir à celle-ci !
Buddy - Black 2
Lundi 26 Février 18h30 : Projection du film "Bonne mère" de la réalisatrice Hafsia Herzi sorti en 2021.
C’est l’histoire de Nora, qui habite dans les quartiers Nord de Marseille. Nora, c’est une daronne qui fait tout ce qu’elle peut pour mettre bien ses enfants et tous ceux qui l’entourent et ce malgré la galère, la taule et la solitude. C’est un film qu’on a trouvé super beau qu’on vous invite à regarder ensemble et si y a l’envie on pourra en discuter après la proj.
Government Warning - Arrested
Mardi 27 février - de 11h à 14h -Brunch autour de nos santés mentales
Un moment chill pour discuter entre personnes psychiatrisées / diagnostiquées / en pls du mental.
L’envie part de deux constats. Le premier c’est que la question de nos santés mentales dans nos milieux est certes plus abordée qu’avant, mais toujours tabous, toujours pas simple, toujours confinée à l’intime. Le deuxième constat c’est que les espaces institutionnels, certes bien moins pires qu’avant, placent toujours la personne psychiatrisée comme responsable de sa propre souffrance (elle ou la biologie de son cerveau). Or, lier certaines de nos souffrances à des causes sociétales parait comme évident, et pouvoir se reposer sur ses proches quand on ne va pas bien, semble aussi quelque chose d’évident. Pourtant ces deux choses sont hyper compliquées et difficiles, et sont elles-mêmes source de souffrances supplémentaires pour les personnes qui galèrent. L’idée de se moment n’est pas de faire un groupe de soutien, ni un groupe de parole, ni un groupe de lutte, ou peut-être un peu de ces 3 modes. Parlons-en ensemble, partageons nos outils et essayons de trouver des modes qui nous conviendraient, en se donnant la force de les mettre en place à plusieurs. Ramène à manger à partager, on s’occupe des boissons.
Dizee Rascal - How did I get so calm
